Famiglia, famiglia...

- Ven Jan 17, 2014 8:10 pm #144682 Interlude olfactif en réponse à Stéphane...
Non, je portais Divin' Enfant de ce parfumeur, et en connais quelques autres féminins de la collection...
J'adore.
En ce moment, c'est du côté d'Eisenberg que ce se joue.

- Mer Jan 22, 2014 10:55 pm #144955 Au fait, ma série noire de vilaines sagittaires se termine, puisque madame est verseau (c'est à dire comme sagittaire, mais mieux)
Comprend qui peut.

l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte

- Lun Jan 27, 2014 2:44 pm #145156 [quote="lolalola"]En fait, je veux pas donner l'idée aux jeunes qui lisent ces colonnes qu'on peut/doit mal parler à une nana, surtout une qu'on fréquente, surtout une qu'on pourrait aimer un jour.
Mais il y en a un nombre non négligeable à qui ça fait vraiment quelque chose. Les mêmes qui disent qu'elles veulent un garçon gentil, d'ailleurs.
Il faut avoir un peu d'expérience, je suppose, il faut avoir compris ce qu'on peut faire et pas faire.
C'est comme si je disais à un gamin "y a des non qui veulent dire oui", je me retrouverai rapidement avec un violeur sur les bras.
On est adulte et responsable, sur ce forum, non ?

Ah ça, c'est facile de dire une ordure à une femme (tous les blaireaux frustrés le font), mais dire une ordure qui sache trouver la corde sensible de son interlocutrice... Cela demande du doigté, de l'expérience ET une bonne dose de respect de l'autre. Sans ça, pfiout, ça retombe comme un soufflé (ou comme une main sur votre trombine).

Finalement, il est possible de faire "rougir" une femme avec ses mots plutôt qu'avec ses mains.

ps: la suite, la suite, la suite

- Jeu Fév 06, 2014 4:52 pm #145792 C'est marrant Augustin, on s'était pris la tête précisément sur ce sujet il y a longtemps (enfin, j'avais réagi un peu vite, pour être exact)

La suite, c'est cette semaine à Prague.

l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte

- Lun Mar 10, 2014 10:36 pm #148266 Exact, je m'en souviens. Je suis content de voir que tu as trouvé quelqu'un avec lequel partager respectueusement ce plaisir.

Cela demande, je pense, beaucoup de confiance en soi et en l'autre de la part de chacun. (Augustin, théorie de la grossierté en deux volumes )

- Sam Mai 03, 2014 11:37 pm #151541 Suite discussion avec John D., me revoilà avec la suite de l'histoire.
Mais je sais pas comment la tourner, alors je réfléchis et je reviens.
(qui a dit Cliffhanger ? Je fais ça juste pour m'auto obliger à venir raconter la fin. Eh oui, la fin )

l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte

- Jeu Mai 29, 2014 8:44 am #153255 Je fais un petit up, parce que moi, je suis curieux de lire le fin mot (et les fins mots) de cette histoire !

Allez Lolalola, ne nous laisse pas languir.

- Ven Mai 30, 2014 11:22 am #153377 Reprenons depuis le début.
En arrivant en Normandie pour la semaine du jour de l'an, avec ma famille au quasi-complet, à savoir mes enfants, mes frère, leurs femmes & enfants ainsi que mes parents, je n'imaginais pas vraiment ce qui m'attendait.
En plus de ma famille, je savais qu'une guest serait présente dans le B&B que nous avions réservé, puisque cette maison classée se trouve appartenir à mon pote d'enfance.
Ayant nos habitudes dans la maison, nous entrâmes en troupeau, chacun allant déposer ses affaires dans sa chambre, pour finalement revenir dans la cuisine et découvrir l'identité de la fameuse guest. A peine découverte, après l'avoir saluée, je tournai les talons et indiquai pour la forme à mes frères : "C'est moi qui l'ai vue en premier".
Iranienne et néanmoins allemande, le mélange surprenant de la rigueur germanique et du physique renversant des femmes d'Asie mineure donnait à Elaheh un charme certain.
Plus coutumier des grandes tiges, sa petite taille n'était pas si dérangeante et ses proportions ne gâchaient rien. Dès le premier repas, nous l'invitâmes à nous rejoindre à la table familiale, puisqu'il eut été étrange de la laisser dîner seule dans la cuisine.
Le petit manège des oeillades et des sourires pouvait commencer, je me demandais cependant comment, cerné que j'étais par trois générations de ma famille, j'allais pouvoir mener à bien ma petite entreprise.
A suivre

l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte

- Mer Juin 04, 2014 10:43 am #153616 Et alors la suite?
Pour en avoir eu une comme sex friend, une Germano-Iranienne, j'aimerais bien la lire.

Er schoss ein leeres Wort zum Zeitvertreib
In’s Blaue — und doch fiel darob ein Weib.

- Mer Juin 11, 2014 8:32 pm #153929 [j'ai du mal à finir cette histoire]

Pour être cerné, j'étais cerné. Entre mes parents qui faisaient semblant de ne rien voir, mes frères qui chambraient en français sans risquer de se faire prendre, et mes belles soeurs qui trouvaient qu'il n'y avait que des avantages puisque je m'étais mis à faire la vaisselle et quelques repas, tout le monde avait l'air de se satisfaire de la situation, à défaut de voir l'idylle naissante d'un bon oeil. Après quelques balades le long de la plage, notre attirance mutuelle ne faisait plus beaucoup de doute, mais l'idée de me voir éconduire et d'avoir à vivre dans la même maison par la suite m'empêchait de me déclarer.
Toute la maisonnée semblait avoir compris le petit manège, aussi je profitai des escaliers pour compenser notre différence de taille et lui volait un baiser, à la surprenante. Surprise mais loin d'être gênée, elle me suivit dans un des recoins de la bâtisse pour achever notre étreinte. Elle me sauta dans les bras, ses quarante kilos ne pesaient rien, et nous convînmes de garder secret notre "intérêt commun", principalement en raison de la présence de mes enfants.
Jusqu'au soir, nous nous retrouvâmes entre chaque porte pour nous embrasser à la dérobée, tout en prenant soin de ne pas être découvert.
Une fois les enfants couchés, je pus la rejoindre dans sa chambre.

l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte

- Jeu Juin 12, 2014 6:02 pm #153957 La nuit était tombée, les remous de la mer absorbaient tous les bruits environnants et donnaient à la pénombre sa densité.
Comme des ados, contraints au silence par la présence de mes parents dans la pièce d'à côté, nous nous bécotions gentiment. A mesure que la température augmentait, le silence devenait de plus en plus relatif, jusqu'à son premier "non !"
Immédiatement, je m'inquiétais de son refus et elle me rassura, tout allait bien. Jusqu'à son second "non !"
Il m'en fallu encore quelques uns pour comprendre que ses "non !" de forme n'étaient en fait qu'une demande dissimulée. Elaheh semblait aimer subir la domination. Je n'avais pour ainsi dire jamais pratiqué d'autre amour que "l'amour courtois".
Cependant, j'avais depuis longtemps la conviction que la magie d'une relation résidait dans la fracture qu'il peut y avoir entre le respect intégral que l'on doit à sa compagne et la domination physique et bestiale en situation "horizontale".
Nous convînmes donc d'un "safeword" pour reprendre nos activités.
Durant toute notre relation, elle ne prononça jamais le mot "Schmetterling"

l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte