- Mer Juin 08, 2011 9:17 am
#109694
[quote]Le groupe Elis a été condamné hier à Nancy à verser 35 000 euros de dommages et intérêt à l’un de ses anciens salariés, qu’elle avait licencié au motif qu’il se vantait trop de ses conquêtes amoureuses au sein de l’entreprise.
Elis, basé à Pantin (Seine-Saint-Denis), est un leader européen dans le domaine de la propreté et de l’hygiène. Le groupe emploie 13 500 personnes.
L’ancien salarié, âgé de 39 ans, et qui travaillait dans la société depuis près de 20 ans, avait reçu une lettre de licenciement dans laquelle on lui reprochait d’avoir « raconté à ses interlocuteurs qu’il avait multiplié les conquêtes amoureuses », a expliqué son avocat, Me Eric Horber.
Le Don Juan du bureau se serait notamment laissé aller à des confidences sur ses exploits à la machine à café, lorsqu’il travaillait dans une entité du groupe située à Maxéville (Meurthe-et-Moselle).
« C’était donc de la sphère totalement privée, ça n’a pas nui à l’entreprise », avait soutenu son avocat lors de l’audience devant le Conseil de prud’hommes de Nancy en mars dernier, qui lui a finalement donné raison.
« Les conseillers prud’homaux ont fait du droit et non de la morale », s’est réjoui Me Eric Horber à l’énoncé de la décision, hier après-midi.
Ironie de l’histoire, l’ex-salarié partage sa vie avec l’une de ses anciennes collègues, a également affirmé l’avocat.
Le conseil de l’entreprise, joint par téléphone, n’a pas voulu commenter l’affaire.
source : [url=http://www.leprogres.fr/france-monde/2011/06/08/une-entreprise-condamnee-pour-avoir-licencie-le-don-juan-du-bureau]Le Progrès[/url]
Elis, basé à Pantin (Seine-Saint-Denis), est un leader européen dans le domaine de la propreté et de l’hygiène. Le groupe emploie 13 500 personnes.
L’ancien salarié, âgé de 39 ans, et qui travaillait dans la société depuis près de 20 ans, avait reçu une lettre de licenciement dans laquelle on lui reprochait d’avoir « raconté à ses interlocuteurs qu’il avait multiplié les conquêtes amoureuses », a expliqué son avocat, Me Eric Horber.
Le Don Juan du bureau se serait notamment laissé aller à des confidences sur ses exploits à la machine à café, lorsqu’il travaillait dans une entité du groupe située à Maxéville (Meurthe-et-Moselle).
« C’était donc de la sphère totalement privée, ça n’a pas nui à l’entreprise », avait soutenu son avocat lors de l’audience devant le Conseil de prud’hommes de Nancy en mars dernier, qui lui a finalement donné raison.
« Les conseillers prud’homaux ont fait du droit et non de la morale », s’est réjoui Me Eric Horber à l’énoncé de la décision, hier après-midi.
Ironie de l’histoire, l’ex-salarié partage sa vie avec l’une de ses anciennes collègues, a également affirmé l’avocat.
Le conseil de l’entreprise, joint par téléphone, n’a pas voulu commenter l’affaire.
source : [url=http://www.leprogres.fr/france-monde/2011/06/08/une-entreprise-condamnee-pour-avoir-licencie-le-don-juan-du-bureau]Le Progrès[/url]
«La simplicité est la sophistication suprême» Léonard de Vinci
