- Ven Sep 12, 2008 12:30 am
#58495
Je ne parlais pas forcément sur le fond, mais sur la forme. On peut avoir son propre jugement, et heureusement. Mais quitte à asséner ses vérités en la matière, sur un forum de non-spécialistes, autant qu'elles soient étayées, non ?
[quote="Tyce Royce"]Pour le regard de l'art abstrait, dites-moi, à quoi cela sert de voir une œuvre hors de la réalité ?
Simplement pour une belle forme, la courbure d'une ligne, un jeu de couleurs, pour ce petit quelque chose qui engendrera, parfois, une émotion.
Maintenant, je ne suis pas sûr de faire les mêmes distinctions entre différentes sortes de beautés.
[quote="Tyce Royce"]L'art du moins selon ma perspective a un but de rendre visible le réel. Voila tout ma philosophie de l'art. .
Nous n'avons donc pas la même, mais il faut de tout
Ceci dit, on se rejoint probablement sur un point : si l'art abstrait tente de rendre visible le réel, quelle que soit la forme que pourrait prendre ce réel, de mon point de vue, c'est raté. J'ai souvent le sentiment que les artistes contemporains abstraits tentent, de manière très alambiquée, d'attirer notre attention vers des réflexions très simples. Un peu comme prendre un bazooka pour assommer une mouche.
[quote="Tyce Royce"]
Ps : la psychanalyse (ou comptoir), ce n'est pas famille, à l'opposé pour avoir donné indirectement naissance à un mouvement corrompu dans l'histoire de l'art tout comme sa pensée. J'en conclus donc que vous et moi suivons, pour le moment du moins, des chemins bien différents. Alors, je vous invite à ne pas perdre votre temps en engageant avec moi un débat stérile.
J'ai l'impression qu'il manque des mots dans la première phrase, mais je pense avoir saisi. Et, justement, les "chemins bien différents", ça peut être bien, non ? Je ne m'engage pas dans des débats pour faire changer les autres d'avis, mais pour confronter des points de vue, de manière à ce que, si possible, ce soit enrichissant pour tout le monde. Mais pour ça, il faut accepter d'être un peu remis en question... Si ça veut dire "débat stérile", en effet, restons en là