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Modérateurs: animal, Léo

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By Dje
#135396 [quote="lolalola"]Lorsqu'Aurore avait prévu ce dîner, j'avais rapidement compris que sa phrase sibylline "vous devriez vous entendre" suggérait beaucoup de choses.
De ma propre expérience, "vous devriez" échappe à peine au sens premier du verbe "devoir", ne manquant pas de signaler qu'il serait plus poli de se plaire.

[quote="lolalola"]Intérieurement, je jubilais de découvrir une femme réceptive à tous les plaisirs que la bouche peut offrir.
:wink:
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By lolalola
#135825 Je suis fort aise de vous apprendre que je m'envole bientôt pour la mer Egée, au terme d'une période très surprenante de messages très espacés dans le champ des électrons - j'ai entendu Saez utiliser cette expression proche de mon "azur électrique", c'est pour changer un peu.
Cela dit, le dialogue s'est créé, la distance n'ayant finalement que peu de rapport avec la proximité - vous aurez compris que la première est littérale et la seconde affective.
J'en profite pour vous remercier puisque rétrospectivement, j'aurais tout saboté à me laisser aller à mon inclinaison naturelle de midinette.
Merci donc.
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By Marcel
#136097 Bonjour, je réapparaît après la bataille et de longs mois de silence sur ce forum. D'ailleurs, j'ai été étonné de voir à quel point ces lieux était connus. Pas moins de 3 compagnons voisins avec qui je partage les mêmes passions le connaissent plutôt bien. Deux sont des lecteurs réguliers et un a même effectué un stage pour le maître des lieux.

Passons le fait que je profite de ton sujet pour redire "bonjour la compagnie".


Pour ce qui est de l'appartement, bien entendu que cela est un critère énorme pour une nana que tu ramènes chez toi. Cela me rappelle une confidence d'une fille avec qui j'ai entretenu quelques rapports : vue que (enfin à l'époque surtout) je ne parlais pas des masses de moi ma vie mon oeuvre, le simple fait de voir que j'habitais un endroit plutôt sympa, dans une demeure propre et décorée sobrement mais avec un minimum de gout (on fait cquon peut) l'avait rassuré sur ma personne. Quand je l'avais invité chez moi, elle pensait que l'on passerait la nuit et qu'elle ne me rappellerait plus. Après avoir découvert mon intérieur, elle m'a avoué que ca l'avait vraiment rassuré sur ma personne et on a par la suite entretenu une courte relation.
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By lolalola
#136395 Bonjour Marcel ! :)

J'ai beaucoup à dire sur la poursuite de cette relation, mais étant à nouveau à mi chemin entre l'Italie et la Turquie, je vous raconterais plus tard.

Je trouve plus amusant de vous faire part de ma lecture du jour à propos des athéniennes ( que vous trouverez dans un livre de Bernard Lenteric )
Naturellement, les femmes de Θεσσαλονίκη sont infiniment plus étourdissantes et délicates, cela va sans dire.

[img]http://img585.imageshack.us/img585/5342/12ob.jpg[/img]
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By lolalola
#136722 En guise d'épilogue, je dirais en empruntant les mots d'Aragon et en ce qui me concerne :
"Quand c'est fini tout recommence, toute musique me séduit,
Et la plus banale romance m'est éternelle poésie..
Nous avons joué de notre âme, un long jour, une courte nuit,
Puis au matin: "bonsoir madame", l'amour s'achève avec la pluie."
Et en ce qui concerne Artemis ceux de Truman Capote :
"She was never without dark glasses, she was always well groomed, there was a consequential good taste in the plainness of her clothes, the blues and grays and lack of luster that made her, herself, shine so"
Naturellement, la fin de Breakfast at Tiffany's est une illusion, la réalité est toute autre.

βλάβη...

Romantique que je suis, vous entendrez sans doute mon coeur s'emballer à nouveau ici, à grand renfort de phrases alambiquées, mon goût pour la formule me perdra.
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By lolalola
#138009 Parmi mes nombreux défauts, celui de ne pas savoir résister au désir d'une femme splendide.
Arthemis, certainement dans un état de griserie avancé, m'envoya il y a quelque jour et à deux heures du matin un petit message électronique en forme de coeur, puis de bouche. Point de mot, mais il était évident que l'alcool avait fait s'envoler les considérations d'agenda secret qui la retiennent d'ordinaire de se livrer à ce point.
Depuis Thessalonique, après un silence radio de quelques semaines, je pouvais pas laisser sans suite cette déclaration nébuleuse. Je la récompensai donc d'un petit message en retour, lui indiquant que je partageais à minima son désir de volupté partagée.
Aujourd'hui, sans autre forme de procès, je reçois une référence de dossier aérien, une heure, un jour et par conséquent une promesse de week-end inoubliable.
Inutile de préciser que j'ai le sourire.
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By lolalola
#141385 - "Je ne t'ai pas dit, mais l'autre jour à Barcelone, tu étais magnifique"
Sa parfaite maitrise du français n'empêchait pas Arthémis de faire quelques fautes de temps à autre. Certaines plus charmantes comme celle-ci. Ce qu'elle cherchait à dire, c'est que malgré sa maladie qui nous avait contraints à garder le lit (chastement) elle m'avait trouvé formidable pendant les quelques jours que nous avions partager dans la capitale catalane (notamment pour l'avoir dorlotée quand elle était souffrante)
Un mois plus tard et pour un nouveau rendez-vous aussi improbable que stérile, nous nous retrouvions donc à Paris, sur les lieux de notre première rencontre.
[note]Que les hystériques de la concordance des temps prennent un lexomil[/note]
Je commence a bien connaitre Arthémis. Par contraste, elle m'apprend beaucoup de chose sur moi-même et sur mon incapacité à faire fi de son approbation, même si au fond, je me fiche complètement de son avis.
Un des grands enseignements paradoxal de la "séduction" est qu'après avoir passé des années à peaufiné son "lifestyle", son look, ses références, sa culture, on comprend la vacuité de la démarche et l'on peut très bien aller en mettre plein la vue aux plus belles femmes habillé tout juste correctement au volant d'une 205. Tout est dans l'attitude.
Ainsi, même si j'attache beaucoup d'importance à mon apparence, je suis extrêmement lucide sur le ridicule de l'entreprise tout en lui reconnaissant une importance capitale. Le côté "inutile donc indispensable", en somme.
Finalement, même si sa plastique étourdissante continue de me mener par le bout du nez, je suis tout de même consterné de voir à quel point le recul que j'ai sur les disciplines de la représentation ne trouve aucun écho chez elle.
Typiquement, même si elle a un goût assez fin en matière de vêtements (fin mais méditerranéen, forcément, mieux vaut ne pas être allergique au léopard...) le branding gucci/prada/versace/dolce à tous les étages finit par faire douter de la sincérité de la démarche.
Par exemple, lorsque je porte des vestes trouvées aux encombrants ou Emmaüs, syntax error, elle a beau les trouver magnifiques, elle ne comprend pas que je les porte. Pareil pour les sacs.
Bref, je me disperse, c'est un peu décousu.
Il est tard.