- Lun Aoû 23, 2010 10:37 pm
#98569
Si vous avez lu la métamorphose de Franz Kafka, j'aimerais savoir ce qui vous a (le plus) marqués ?
Le personnage de Gregor Samsa n'est-il pas le petit "chic type" qui au final se délecte de sa gentillesse par narcissisme ? le "mr nice guy / AFC" d'ailleurs ? Le mec qui ne sait pas s'affirmer et qui rêve de dire ce qu'il pense ... un jour ? celui qui rêve d'agir, tout simplement ?
Un pantouflard qui se conforte dans des routines pourtant incorfortables ?
Il tire son héroisme d'entretenir sa famille dans une situation pitoyable, ce qui lui retombera un jour dessus quand il apprendra que sa famille vivait en parasite à son égard et que finalement - s'il n'est pas le gentil con en forme et donc utile - il n'est pas nécessaire, il est dispensable.
Celui qui n'a pas su diriger sa vie et qui s'est lui-même oublié, combien même il a aidé les autres ... n'aura rien en retour si ce n'est de l'ingratitude, même des plus proches. Constat triste qui rappelle une des lois du pouvoir dit bien "appuyez vous sur l'intérêt des individus, pas sur leur reconnaissance" ?
Dans par délà le bien et le mal, on peut lire parmi les autres pépites << c'est pour ses vertus qu'on est le mieux puni.>>. Le sort de Gregor Samsa en est une triste illustration ... mais cela dit, c'est SA faute : il se gargarisait d'être quelqu'un de bien parce qu'il était gentil.
Sa gentillesse n'est-elle pas prétexte à son narcissisme ? Ce qu'il a besoin pour exister et s'admirer lui-même car il n'a rien d'autre (pas de vie intime, travail chronophage et position de soumis ... la notion de lifestyle lui était manifestement étrangère).
Pour moi, une bonne partie de la violence de ce livre se situe beaucoup à cet endroit : dans les constats du potentiel humain en termes d'ingratitude - renforcés face à la différence. Mais également dans la punition du narcisse qui au lieu de se penser aurait dû prendre sa vie en main, cela l'aurait aidé bien plus, lui et sa famille.
Qu'est-ce que votre lecture de ce livre vous a renvoyé ?
Le personnage de Gregor Samsa n'est-il pas le petit "chic type" qui au final se délecte de sa gentillesse par narcissisme ? le "mr nice guy / AFC" d'ailleurs ? Le mec qui ne sait pas s'affirmer et qui rêve de dire ce qu'il pense ... un jour ? celui qui rêve d'agir, tout simplement ?
Un pantouflard qui se conforte dans des routines pourtant incorfortables ?
Il tire son héroisme d'entretenir sa famille dans une situation pitoyable, ce qui lui retombera un jour dessus quand il apprendra que sa famille vivait en parasite à son égard et que finalement - s'il n'est pas le gentil con en forme et donc utile - il n'est pas nécessaire, il est dispensable.
Celui qui n'a pas su diriger sa vie et qui s'est lui-même oublié, combien même il a aidé les autres ... n'aura rien en retour si ce n'est de l'ingratitude, même des plus proches. Constat triste qui rappelle une des lois du pouvoir dit bien "appuyez vous sur l'intérêt des individus, pas sur leur reconnaissance" ?
Dans par délà le bien et le mal, on peut lire parmi les autres pépites << c'est pour ses vertus qu'on est le mieux puni.>>. Le sort de Gregor Samsa en est une triste illustration ... mais cela dit, c'est SA faute : il se gargarisait d'être quelqu'un de bien parce qu'il était gentil.
Sa gentillesse n'est-elle pas prétexte à son narcissisme ? Ce qu'il a besoin pour exister et s'admirer lui-même car il n'a rien d'autre (pas de vie intime, travail chronophage et position de soumis ... la notion de lifestyle lui était manifestement étrangère).
Pour moi, une bonne partie de la violence de ce livre se situe beaucoup à cet endroit : dans les constats du potentiel humain en termes d'ingratitude - renforcés face à la différence. Mais également dans la punition du narcisse qui au lieu de se penser aurait dû prendre sa vie en main, cela l'aurait aidé bien plus, lui et sa famille.
Qu'est-ce que votre lecture de ce livre vous a renvoyé ?