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Modérateurs: animal, Léo

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By roland
#37315 [size=134]Le Lièvre ou la Tortue ?[/size]

Comme le dit si bien le dicton, «qui va lentement ne va pas vite…»
On dit aussi que «qui va lentement va sûrement» : comme ces petites gouttes qui tombent, plic après plic, dans l'obscurité des cavernes, drainant à chaque ploc une infime portion de calcaire, et finissent pas sculpter de splendides cathédrales par leurs stalactites érigées au prix de millénaires de patience?
En tous cas, la Tortue a fini par gagner lors de la fameuse course...

Donc, après des soucis personnels et professionnels (au point de sérieusement envisager d’abandonner définitivement le game et le dessin), je n’avais plus pratiqué du tout depuis plusieurs mois, et ce, alors que commençaient à poindre quelques tout petits progrès… Donc, il me fallait retourner au charbon, avec ou sans ami. (Pas de close dans le FR qui suit).
Bon, le jeudi 07/02/2008, petit retour au Plaza que je commence à connaître maintenant. File d’attente déjà prometteuse, et j’arrive sur un set : 2 filles, un garçon presque killer looké (jean basique, par contre chemise blanche et killer veste à la bonne taille, impeccables. Et la cravate pas trop serrée). Le set m’open, c’est marrant (une des filles me dit bonjour, me fait la bise, puis on se présente : effectivement, le set croyait que j’avais rendez-vous avec eux ! Je dis à l’une des filles que ses meilleures copines ; elle ne les connaissaient pas non plus avant de leur adresser la parole). Donc, socialisation, en attendant d’accéder à l’entrée.
Car la bise est fraîche (je ne parle pas des demoiselles du set), et d’ailleurs, première gaffe de la soirée : je reste un peu à l’écart du set, ce qui fait qu’au moment d’entrer, le vigile (1 m 90, tout en muscles), me barre le chemin :
«On n’est pas à la maison ici. On n’entre pas comme ça».
Les stages d’amabilité, il les a loupés… Mais, comme je suis infiniment Bon et Miséricordieux - vous me connaissez - je ne lui en tiens sincèrement pas rigueur : alors que tout le monde va faire la fête, il va passer la nuit à se faire chier dans le froid…

J’entre. Le set est un peu plus bas devant moi, et juste derrière moi, deux filles (une brunette mignonne et une black (mignonne aussi)), la brunette se plaint comme quoi on poireaute, et qu’elle est pressée d’aller faire la vidange, puis elle démolit comme bien d’autres avant elle le mythe de la grâce et de la délicatesse féminine en affirmant que les vigiles devraient savoir que les filles sont des pisseuses (argl).
Moi : «A gauche en entrant»
Remerciements de sa part, puis, socialisation (j’apprends qu’elle est Bretonne) - Souci : ma timidité surentraînée s’est déposée en couches géologiques bien dures, et pour l’attaquer, je ne dispose que d’une cuiller à café toute tordue, alors qu’il me faudrait une tonne de dynamite… Mais bon, creusons quand même. – cela pour dire que je n’ai pas vu, sur l’instant, l’open possible (un truc du genre «Tu es Bretonne ? Alors tu dois savoir faire de bonnes crêpes ? Je les aime bien roulées») ? Voire : « Des crêpes fourrées à la crème Chantilly que tu roules un tube pour les manger, mais attention : si tu appuies trop fort, tu te retrouves avec du blanc autour de la bouche » ?
Mais bon, après des mois d’interruption, et donc obligé de redémarrer depuis presque à zéro, faut pas s’attendre à des miracles.

Puis, après la case vestiaire, direction gogues moi aussi (pas les mêmes que la fille), et arrivée en salle. Petites socialisations à droite, à gauche, tandis que je tente laborieusement d’atteindre le bar, si proche et si lointain – ce n’est pas que je raffole du mousseux immonde qui tente désespérément de se faire passer pour du champagne, qu’ils servent à tour de verres, mais c’est un prétexte pour accoster (garçons ou filles) – mais comme la reprise est dure… Tiens, la Bretonne revient, dans une tenue plus décontractée, et semble-t-il, un peu éméchée déjà (m’explique entre autres que là, c’est encore rien, je lui réponds un moment, je crois, qu’elle a une réputation à tenir (en tant que Bretonne)).
Je vais me servir à manger, tiens, c’est toujours aussi mauvais :shock: ! Je dis à la voisine qui me suit que ça rappelle la cantine à l’école, mais pas d’autres idées à déballer (story telling marrante à développer pour plus tard ?). Je croise, installé à un coin banquette, mon set de la file d’attente, et deuxième gaffe de la soirée, je me contente de les saluer pour aller bouffer plus loin, seul… (hormis deux Anglaises pas openées par moi et qui parlaient entre elles ; trac, quand tu nous tiens).
Pas encore compris qu’il y a une nuance entre socialiser et coller aux pompes, j’aurais donc dû papoter à nouveau avec mon premier set, histoire de recharger ma batterie.
Bon, après ce délicieux repas, je repars côté Bar, décidé, hum hum, à amorce au moins deux cibles dans la soirée. Si on m’a envoyé des signe d'intérêt, je n’ai rien vu, quoiqu’il en soit, repérant une blondinette, j’accoste :
Moi «Pourquoi mettent-ils la sono si fort ? A croire qu’ils ont décidé de nous rendre sourdingues. Je me demande si ce n’est pas une méthode pour que les gens se rapprochent…»
Blondinette «Peut-être une tactique de drague ?»
Moi «Tu n’as pas remarqué un truc (obligé de hurler pour qu’elle m’entende), dans le métro, dans la rue, les gens ne se parlent plus, ils se font la gueule… Puis ils passent leurs nuits sur internet dans les sites de rencontre. J’ai un pote comme ça, qui passe des heures sur Meetic, et je lui dis «Mais va voir les filles en vrai, dans la rue, en soirée ! » Mais rien à faire…»
Elle se marre, répond je ne sais plus quoi (rien entendu), et alors que j’allais poser une question, ce qu’elle pense des sites de rencontre, puis jouer au jeu de la contradiction – visualisation, elle me nexte pour une coupe de champagne… «Je vais revenir» (bien sûr…) Bon, c’est comme ça.
Plus tard, la voyant avec sa coupe, je lui fais remarquer qu’elle s’est approvisionnée «Oui, oui, je vais revenir», ce qu’elle n’a pas fait, évidemment :mrgreen:

C’est là que resurgit miss Bretonne, bien torchée à présent, et qui me beugle :
«Et … (incompréhensible, bien qu’elle hurle) les Parisiens ont une petite bite, et les Bretons en ont une énorme !!»
Moi «Qu’est-ce que tu en sais ? Tu as essayé les deux ?»
«Oui, et… (rien compris)» et elle repart à l’assaut du Bar.
Chiant ça… J’aurais peut-être dû sortir une réplique du genre «Détrompes-toi, regarde Marc Dorcel, notre Rocco Sifredi français, il est bien pourvu» puis enchaîner ?
Ou dire que moi aussi je suis Breton par l’arrière grand oncle du frère de la cousine germaine du beau-frère de ma tante Gertrude née à Quimper… ?
En tous cas, je remarque qu’échauffée et/ou éméchée, elle se laisse kinoter, quelqu’un qui manoeuvrerait arriverait au baiser, possiblement.
Je lui sors un moment qu’elle est en train de devenir Parisienne, ça se sent dans l’accent (scandalisée elle est), j’aurais peut-être dû plutôt dire qu’elle n’est pas une vraie Bretonne sinon, elle aurait une robe noire et le chapeau blanc traditionnel… Je sais pas.

Un peu de socialisation, mais mon niveau d’énergie commence à bien faiblir… Pour ne pas avoir le langage corporel dit du «vigile qui fait trente fois le tour de la salle», je m’assieds pour déstresser. Puis, avisant un set de deux brunettes assises sur une banquette, je m’avance vers mon Destin - ne pas réfléchir pendant trois heures, sinon, je ne tente rien du tout - mon Destin donc, et mon râteau :
Moi «Pourquoi vous êtes toutes seules ? Je vois, aucun garçon n’a osé vous accoster.»
Sourire, puis : «En fait, on est venues avec deux gars, mais c’est gentil de s’inquiéter pour nous»
Je me casse poliment (me suis rendu compte que mon langage corporel aussi était catastrophique : j’aurais dû m’asseoir sans hésitation, alors que j’ai hésité).
Un dernier tour (enfin, deux) d’horizon, puis on s’en va. Il y avait une brunette en robe rouge, mais mon niveau d’énergie était à sec, comme mon inspiration, donc je n’ai rien tenté. Le lendemain, j’ai réalisé qu’il y avait un open marrant à tenter : soit verbalement, soit en texto à lui faire lire sur mon portable, «Tu ressembles au petit Chaperon Rouge, mais en plus mignonne» puis enchaîner.
Je quitte le Plaza et salue le vigile (qui répond).

Dodo, car le lendemain, faut bosser. Alors, je ne sais pas si c’est le cas pour tous les débutants, mais souvent, à tête reposée, en revisualisant la scène, je me dis que j’airais dû dire telle chose, agir de telle manière… mais dans l’instant sur place, rien ! Dommage qu’on ne puisse pas remonter le temps pour retenter l’open…

Bref, petit bilan :
- Je socialise et accoste un peu plus souvent qu’avant (alors que j’avais passé courant 2007 deux soirées où je n’avais strictement rien tenté). La socialisation en file d’attente est également un filon à exploiter.
- A travailler : l’improvisation et la répartie AVEC humour. La répartie est mon gros point faible, entre autres. Timidité oblige, je n’ai pas encore assez d’humour, c’est con puisque je me fais moi aussi amorce…
- Autre souci : mon niveau d’énergie faiblit avec le temps. Ce pourquoi je socialise et accoste en début de soirée surtout, avant que le trac paralysant ne prenne le dessus. C’est là qu’un (bon) ami est utile puisqu’il vous botte le cul pour que vous allez voir la ravissante minette que vous reluquez depuis un quart d’heure.
Bon, je n’ai pas, en tous cas, fait quinze fois le tour de la salle.

Voilou.
Ah : au lit, j’avais des acouphènes monstrueux. Foutue sono.

_________________________________________________________

[size=125]Vendredi 15/02[/size]
Histoire de me remettre petit à petit dans le bain, suis allé à un speed dating (tranche 30/40 ans, car au-dessus, à moins de raffoler de milfs, je ne le conseille pas) au Bizen (Spike me l’avait un soir conseillé, histoire de m’entraîner).
Alors, on y va. Je supposais que ce serait plus facile que les after works, mais en fait… Oui et Non, à priori.
Certes Oui car on peut s’entraîner à tester les visualisations et improvisations, mais pour la socialisation, ça m’a semblé plus difficile ( ?! )… Et Non car il n’y a pas l’ambiance festive des after works, où certaines nanas sont clairement là pour se faire draguer ; dans un speed dating, l’ambiance est beaucoup plus embarrassée : les gars (mal sapés) dans leur coin, les filles à l’autre bout. Pire : la nana qui vient avec sa copine et qui ne la lâche pas d’une semelle, et quand on l’accoste, c’est limite le mauvais accueil…
Bon, c’est vrai que je n’ai pas encore le niveau d’énergie, ni même le niveau tout court. Mais, comme dirait Edith, je ne regrette rien, car j’ai appris des choses ce soir-là.

Mais commençons par le début : j’arrive à 20 h 10 devant le Bizen, et… Merde : pas encore ouvert, je ne suis pas arrivé avec assez de retard… J’accoste une jolie trentenaire affublée de sa binôme (un open sur le fait qu’on nous fait traînasser dehors, puis bien vite… blanc (pas de relance de la fille, juste quelques approbations polies)). Puis tout le monde rentre, au chaud, puis après la case vestiaire, arrivée dans la salle : en sous-sol, il y a un coin discothèque avec bar en face de l’escalier en entrant, puis des coins banquettes tout autour, et division de la salle au fond à gauche pour le speed dating (banquettes et tables).
Comme c’est dur de socialiser ! Beaucoup plus fermé que dans tous les afters où j’ai été ! La timidité des célibataires (garçons comme filles) est une épidémie effroyable… Retrouvant le set de l’entrée, je les accoste et tente un open sur le manque de communication des gens (dans le but d’enchaîner soit sur l’open Internet oui/non, ou sur les soirées où les filles s’emmerdent), mais rien à faire : à part quelques réponses polies, elle ne lâche pas sa soeur siamoise.

Je me casse sans rien dire donc, mais j’aurais dû, je crois, sortir un truc du genre : «C’est bizarre, dans certaines soirées, on voit des filles se pointer en groupes de copines, et qui espèrent se faire draguer. Puis, elles restent scotchées ensemble toute la soirée alors qu’elles se voient déjà toute la semaine, et quand un garçon les accoste, c’est limite si elles ne l’envoient pas bouler… et après, elles pleurnichent sur leur blog «Je suis toute seule, j’ai pas de petits amis, bouh houu » Bonne soirée »
Ou, plus direct : « Vous êtes venues pour vous ennuyer ? Vous êtes censées parler aux garçons, et justement, il y en a plein dans la salle, alors profitez-en ! On a déjà la trouille de vous accoster, alors si vous ne nous facilitez pas un peu le travail, vous allez encore finir la semaine seules… » et m’éjecter.

J’accoste un autre set (deux nanas collées ensemble), mais l’accueil n’est pas meilleur… Je commence à craindre une soirée de merde…
Le sped dating en lui-même commence (les filles restent assises, les gars changent de place), alors, morceaux choisis :
- Avec la première candidate, testé plusieurs visualisations, notamment l’internet.
Moi « Tu penses quoi des sites comme Meetic ? J’ai un pote qui passe des heures sur internet, alors j’ai beau lui dire qu’il ferait mieux d’aller voir les filles en vrai, dans la rue, rien n’y fait.
Elle « Ca peut être un moyen pour les timides de trouver ? »
Moi « Hmmm. Mais on ne sait jamais qui est derrière l’écran. Si le gars est timide, il ne devrait pas plutôt essayer en vrai ? »
Elle « Non, car s’il est trop timide, il n’ira pas » (c’est pas faux… Bon, essayons une visualisation)
Moi « Supposons que tu t’inscris sur Meetic. Tu trouves un beau gars en photo, et vous vous envoyez quelques mails, puis, fixez un rendez-vous. Et là, déception : au lieu de Georges Clooney, tu tombes sur Gérard Jugnot (elle se marre), même si je n’ai rien contre cet acteur »
Autre speech :
Moi « Ca te n’est pas déjà arrivé en soirée d’apercevoir dans la pénombre, au fond de la salle, un beau garçon, du genre qui te fait craquer, mais il n’ose pas t’aborder, malgré tes sourires et regards. Et tu te dis «mais viens me parler ! Viens !» Alors, tu prends les devants et décide de l’accoster, et au passage tu bouscules les concurrentes. Puis, arrivée près de lui… (blanc volontaire)
Elle « Une file me le pique ! »
Moi « Non, tu te rends compte qu’il est habillé comme une merde : chemise trop grande, jean miteux et baskets pourries. Il te sort un vieux sourire « Vous voulez quoi ? » et toi « Non, non, rien, c’est une erreur » (elle se marre, relance les blancs). J’aurais pu aussi, je crois, aller dans le sens de son intervention, il y avait des anecdotes marrantes à trouver.
Je lui sors aussi, à un moment, que les gens sont comme les boîtes de chocolat : on ne sait jamais sur quoi on va tomber… Et de temps à autre, tu tombes sur un chocolat plein de liqueur, et tu t’en fous plein le menton (elle se marre).
Faudra le ressortir, à l’occasion, mais en rajoutant, je pense : « Et comble de malchance, la liqueur dégouline dans ton décolleté… tu te sens gênée, d’autant plus que Robert, ton jeune cousin boutonneux secrètement amoureux de toi, te regarde en bavant »
En tous cas, elle souriait et se marrait à mes opens pourris, relançait les blancs, et complétait les historiettes.

- A une autre candidate (une blondinette Russe, miam), sorti un moment une visualisation liée au dessin : «si je devais te représenter en tableau, je te verrais bien dans une grande forêt, avec des rayons de lumière dans la brume. Tu porterais une robe blanche légèrement transparente, et un diadème autour du front, comme les Elfes, dans le Seigneur des Anneaux » Faudra sexuer tout ça, je pense.
Elle a trouvé l’idée semble-t-il pas mal. Et s’est marrée quand j’ai rajouté qu’en plus, elle pourrait frimer devant ses copines «Mais qui t’a fait ce dessin ? Qui ?!» et toi «Je ne vous le dirais pas, nananère...»
A retester à l’occasion donc, (et sexuer)

- Je suis tombé aussi sur une romantique qui croit encore aux bouquets de fleurs, ben oui, (un photographe lui en avait envoyé un anonymement avant d’avouer son AFCitude), même moi, dans mes plus navrants moments, je n’ai pas fait cela. J’aurais peut-être dû dire qu’il serait plus original d’offrir un gode, et plus utile. Je voulais tester un open sur la Saint-Valentin :
Moi « Imagine que tu as rencontré un beau garçon en boîte, dans la rue ou à un speed dating, peu importe. Puis, arrive la date fatidique, et là : rien. Il ne t’appelle pas. Pas de carte, pas de SMS. Tu t’inquiètes, tu te dis qu’il t’a larguée… Puis, en fin d’après-midi, il t’appelle et te donne un rendez-vous surprise au Pont des Arts. Il s’est mis sur son trente et un, et [color=cyan]dans son sac te sort[/color] (oui, faute de grammaire verbale) une bouteille de champagne et deux coupes, pendant que le soleil se couche sur la Seine » (c’est une date de Spike d’ailleurs).
Elle a bien aimé. Mouais. A vaguement souri quand j’ai rajouté que c’est tout de même plus original que le gars qui sonne à la porte, avec un sourire niais et le énième bouquet de fleurs.

- Avec une autre candidate, j’ai mentionné mon projet de Mascotte Patate-Man (une patate humanisée que j’espère décliner en BD, tee-shirts, peluches si ça se fait), et enchaîné sur le fait qu’en emblème pour des maques de Chips et de frites, ce ne sera pas bon pour la ligne des filles (elle s’est marrée).
Peut-être à développer comme ça : « et un jour, dans mon stand Patate-Man, des filles viendront se plaindre en criant «à cause de vous, j’ai un gros cul » et moi : «et alors, les garçons vous regardent plus, non ? D’ailleurs, il y a un stand de liposuccion juste en face» ? A voir…
Pour en revenir sur la ligne des filles, je lui ai fait remarquer que dans les pubs de produits d’amincissement, on voit systématiquement des filles qui n’en ont pas besoin, et qu’on ferait mieux de montrer des éléphants en 3D (elle bosse dans la comm) ou Carlos (ça l’a amusé ; mais je pense maintenant que j’aurais plutôt dû citer Maïté).
Routines à travailler ?

Bref, après le tour de tables, tout le monde retourne s’ennuyer en salle. Il y avait une jeunette scotchée à son groupe de potes, venue pour le speed dating 20/30 ans, que j’aurais aimé amorce (elle avait un foulard nouée en turban, j’aurais pu lui demander si elle était une Touareg du Sahara venue à Paris, mais à moins de bousculer tout le monde, hmm. Bon, trop attendu et pas osé.
Après, une bonne gaffe de plus : je m’assieds pour accoster un set de deux, avec l’une de celles openées au début de la soirée. Pas futé, car des IOD autant en début de soirée que durant le speed dating, j’aurais dû m’asseoir à côté de l’autre (la première candidate). Bref, je sors une FTC, et l’autre me répond «si vous voulez partir, allez-y», notez le retour au vouvoiement. De toutes façons, mon niveau d’énergie était au point mort, donc, je me casse.

Je crois qu’il ne faut pas trop se vexer pour certains râteaux (ils ne sont pas forcément personnels), d’autre part, le temps se chargera de remettre à leur place les fausses princesses glaciales et inaccessibles. Quand les premières rides viendront, et que les garçons ne les regarderont plus beaucoup, puis plus du tout, elles feront moins les fières et regretteront toutes les portes qu’elles ont claqué au nez des bonnes occasions, et resteront seules avec leurs remords et leur aigreur.
Comment ça, je suis rancunier ?!

(Effectivement, à un speed dating d’avant mon arrivée sur le site de Spike, il y avait une tranche de 30/45 ans et j’ai constaté que c’était quasiment que des quarantenaires (hormis trois trentenaires dont deux Américaines) l’une m’a carrément demandé d’entrée si ma démarche était du sérieux… Certes, je n’ai pas l’intention de jouer avec les gens, mais entendre ça de quelqu’un qui vous connaît depuis 2 secondes et demie…).
Ne jamais être trop cassant(e) ni trop vachard(e) notamment sur le long terme, car on n’est pas si parfait(e) que ça, et la facture peut un jour être très salée, je l’ai plusieurs fois observé.

Bon, petit bilan de la soirée :
- Des routines qui sont à travailler et tester pour d’autres occasions (je veux dire par là, utiliser les thèmes de base et broder dessus ; pas réciter comme un perroquet les mêmes textes quelque soit le contexte), et ne pas hésiter à sexuer (après tout, j’ai remarqué que certaines filles le font à la barbare bien dégoulinant).
Peut-être devrais-je sexuer comme le Dr Helmut Perchut dans L.M.D.M.F. ? Heuuu… non, peut-être pas à ce point là.
- J’ai l’impression que ça ne sert pas à grand-chose que je brode en imagination des opens hyper complexes avec un scénario millimétré au quart de virgule près, surtout si je n’ose bien souvent rien faire une fois sur le terrain… Si la fille est intéressée (même un tantinet), elle se marre même à des blagues merdiques, relance les blancs et participe au «jeu de rôles». C’est marrant, le niveau d’énergie s’auto alimente et on est mieux inspiré, puisqu’il y a participation de la cible.
Par contre, une visualisation fouillée, imagée, ne donne rien si la cible s’en fout royalement de ma tronche, comme j’ai pu le constater ce soir-là ; indépendamment des bourdes dues au manque de pratique, of course.
- Faut que je fasse gaffe aux gestes parasites (me gratter nerveusement, me pencher pour mieux entendre, au lieu de dire à l’abordé(e) de parler plus fort), et travailler aussi mon volume sonore. Participer à un séminaire sur le langage corporel est indispensable.
- Travailler mon improvisation et ma respiration, évidemment.
- Il me faut mieux repérer les signe d'intérêt, et les IOD…
Le plus frustrant dans cette soirée : alors que le speech est bien lancé : "pling !", faut changer de candidate.

Donc, refaire des afters et autres sorties, avec ou sans amis (qui m’aime me suive, pourquoi je suis tout seul ?), pour travailler tout ça. Il serait temps que je passe au stade d’timide en voie de guérison et que je me sorte de cette foutue chrysalide ; ça m’énerve de croiser des gars sapés comme des merdes et qui closent. Ca ne va pas, ça !
__________
Ah ! Ce matin, (samedi 16/02), parti récupérer ma killer veste mi-saison qui était à la retouche, tout en me disant qu’il faut aussi que je travaille sérieusement le SPU et le MPU, après tout, c’est gratuit (hormis le prix du coupon).
La dernière tentative (et première depuis l’année dernière, 2007) remonte au jeudi 01/02, en allant au boulot (CDD, m’ont pas gardé, j'ai passé mon mois de février à désétiqueter des bouquins avant de les renvoyer aux éditeurs, je m'attendais à un taffe crevant vu que j'avais déjà bossé là-bas last year pendant la période active, mais là, c'était la période morte (sauf pour les retours, mais ce n'était pas épuisant ce coup-ci, contrairement aux réassorts), alors donc, avec Franck, l'ambiance est sympathoche, dommage que je n'ai pas été rallongé (enfin, mon CDD, pas moi), mais il me semble que là, je suis un peu hors-sujet), bref, avisant une blondinette toute mimi qui bouquine un de ces torchons gratuits, j’accoste, souriant : « alors, les nouvelles sont bonnes ? », a souri à mes speechs, puis blanc.
J’aurais peut-être dû, au lieu de m’embourber, dire : «comment ça finit ? Ils se marient, ont plein de gosses, et vivent heureux jusqu’à la fin de leurs jours ? », puis si dénégation amusée «quoi ? ils ne se marient pas alors ?» puis broder ?
Bref, ce matin-là, dans le métro, premier essai (foireux) de socialisation. Dans la rame, tout un troupeau de touristes ( ? ) avec des bonnets rouges et une sorte de cocarde bizarre brodée dessus. Ils se rendent à un championnat de ridicule ? Bah, ça ne tue pas, à en croire le dicton.
Je les regarde, je regarde la blondinette à côté de moi, puis le groupe, et encore elle.
Moi « Vous avez vu ? On… »
Elle « Pardon ? » (mais putain, Roland, PARLE PLUS FORT, faudra te le dire combien de fois ?!)
Moi, souriant « Vous avez vu ? On est envahi par les Schtroumpfs ! » (elle se marre)
Moi « Bon, faut que je me sauve » (car j’arrivais à la station où je descends, et aussi que blanc monumental in my brain).
Je récupère ma killer veste, le temps où je me sapais comme une grosse bouse fumante semble définitivement révolu, et je croise (trop) de filles que je n’accoste pas, malgré open sur le bout de la langue. Bon sang, ce n’est pas parce qu’elles sont appétissantes qu’elles vont te bouffer, faut a-ccos-ter, nom de nom ! (c’est pas gagné).

Arrivé dans les souterrains du côté de Châtelet ligne 1, j’entends de la musique (russe ?), et je vais donc jeter un œil (et une oreille). Ces petits malins (et leurs collègues autorisés car il y a souventes fois des concerts publics dans ce coin-là) sont installés au carrefour des diverses directions, métros et RER, et je les zieute du haut de mon balcon. Je remarque deux cibles, une brunette un peu renfrognée, et plus loin, une brunette pas renfrognée et toute mignonne, qui sourit devant (au-dessus) du spectacle.
On prend sa respiration, puis, souriant :
Moi « Les gens se plaignent du prix des billets dans les concerts, mais ici, c’est gratuit. » (elle sourit à son tour)
Après quelques répliques dont je ne me rappelle plus trop, elle dit « Mais j’ai vu leurs CD, ils sont à 20 €, c’est cher »
Moi « Evidemment, ça serait trop facile ! Vous n’avez pas remarqué quelque chose ? »
Elle « ? »
Moi « La majorité des gens ne s’arrêtent même pas. Même le samedi, même quand il fait beau, ils sont toujours pressés. »
Peu après, blanc, et elle s’en va, au loin vers l’horizon.

Cela dit, comme il y a régulièrement des spectacles musicaux dans ce coin, envisager une routine sympa à balancer pour les prochaines fois ?
Dans le RER, arrivant à Aulnay, je remarque alors que je vais vers la porte, une blondinette assise qui me regarde (ou ma veste, plutôt) et son regard baisse.

Alors, conclusion ? Il faut vraiment que je progresse en game, et notamment vraiment bosser le SPU, je laisse passer beaucoup trop d’occasions. L’idéal, ce serait que d’ici à fin 2008, j’arrive à atteindre un niveau à peu près honnête. Après plus de 30 ans d’AFCisme, il serait temps que je passe au stade d’timide en voie de guérison, et mieux un jour ?
On verrat, comme disait mon copain charcutier.

@ plus,
Roland :wink:
By Daniel
#38060 [quote="roland"] Dans le RER, arrivant à Aulnay

Tu habites Aulnay ?


Sinon j'aime bien ton billet. Ca change des FRs qui finissent bien. Ca permet de faire un bilan par rapport à nous-même.

Par contre pour la question de la forme, tu pourrais pour la prochaine fois découper en plusieurs messages.
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By roland
#38080 Effectivement Daniel, j'habite à Aulnay :D
Le FR est un peu long, certes, car au départ, la première partie (Plaza) était un feedback pour un membre du forum à qui je donnais de mes news. Puis, j'ai complété avec l'autre partie (le speed dating) pour la poster sur le forum.
Voili.
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By Jules
#38278 Tu parles plusieurs fois de sexuer tes conversations.

Attention encore une fois on ne le répètera jamais assez : sexuer une conversation ne veut pas dire parler de sexe. Tu sexues déjà quand tu dépeins la blondinette russe en NUISETTE TRANSPARENTE dans une clairière. Pas besoin de parler godemiché.
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By roland
#38415 [quote="Jules"]Tu parles plusieurs fois de sexuer tes conversations.

Attention encore une fois on ne le répètera jamais assez : sexuer une conversation ne veut pas dire parler de sexe. Tu sexues déjà quand tu dépeins la blondinette russe en NUISETTE TRANSPARENTE dans une clairière. Pas besoin de parler godemiché.
OK, noté.
By MiGiLL
#41887 [quote="roland"]éviter de me pencher pour mieux entendre, au lieu de dire à l’abordé(e) de parler plus fort
Pas nécessairement... cela peut être un bon prétexte pour apporter un peu plus de promiscuité à la conversation :)
Se pencher à effleurer sa joue assorti d'un prévenant "pour t'éviter d'avoir à hausser la voix, je ne veux pas que tu deviennes aphone trop vite" est à tenter.

MiGiLL
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By Vicious
#41891 [quote]Et de temps à autre, tu tombes sur un chocolat plein de liqueur, et tu t’en fous plein le menton (elle se marre).

Ca c'est déja sexué. Et juste bien dosé, nickel !

[quote]Faudra le ressortir, à l’occasion, mais en rajoutant, je pense : « Et comble de malchance, la liqueur dégouline dans ton décolleté… tu te sens gênée,

Ca c'est gros lourd needy/pervers/beauf.


C'est bien de voir que tu bosses sur toi et que tu es capable de te remettre en question.
Cela dit, pense en premier lieu à t'amuser quand tu fais ça.
Ca s'appelle le GAME et tu es un PLAYER.
Je pense que pas mal de gens bloquent et dégagent quelque chose de bizzare quand ils ne sont pas dans un état d'esprit amusant / amusé.

Bon courage !
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By roland
#41906 [quote="MiGiLL"]
Se pencher à effleurer sa joue assorti d'un prévenant "pour t'éviter d'avoir à hausser la voix, je ne veux pas que tu deviennes aphone trop vite" est à tenter.
MiGiLL
Ma foi, à essayer, pourquoi pas?
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By roland
#41908 [quote="Vicious"][quote]Et de temps à autre, tu tombes sur un chocolat plein de liqueur, et tu t’en fous plein le menton (elle se marre).

Ca c'est déja sexué. Et juste bien dosé, nickel !

[quote]Faudra le ressortir, à l’occasion, mais en rajoutant, je pense : « Et comble de malchance, la liqueur dégouline dans ton décolleté… tu te sens gênée,
Ca c'est gros lourd needy/pervers/beauf.

C'est bien de voir que tu bosses sur toi et que tu es capable de te remettre en question.
Cela dit, pense en premier lieu à t'amuser quand tu fais ça.
Ca s'appelle le GAME et tu es un PLAYER.
Je pense que pas mal de gens bloquent et dégagent quelque chose de bizzare quand ils ne sont pas dans un état d'esprit amusant / amusé.
Bon courage !
Donc, ne pas en faire trop peu, et ne pas TROP en faire, bien doser. Ok. A propos, très prochainement, j'irai à une street session de Jibril ; suivre un cours pratique avec un spécialiste me permettra, je pense, d'apprendre plus que par empirisme ou en lisant des articles.
En tous cas, merci pour vos conseils ! :D