- Lun Aoû 06, 2007 11:30 am
#11785
Dans le livre no kid, l'auteur énonce 40 bonnes raisons de ne pas faire d'enfant. Elle a 40 ans et elle est mère de deux enfants. J’ai mis quelques extraits á suivre.
Ne faites pas couple à trois
L’enfant, un vrai tue-le-désir : peu de couples osent aborder ce tabou, pourtant bien réel. Cela commence pendant la grossesse : bon nombre de femmes voient leur homme se détourner, « de crainte de faire du mal au bébé ». L’idée de le savoir là, à quelques centimètres du feu de l’action, en trouble plus d’un. Après l’accouchement, c’est pire. L’épisiotomie, cette cicatrice que subissent les trois-quarts des femmes, reste douloureuse au moins 3 mois, et parfois sensible un an après l’accouchement. Sans compter que les tétées et les coliques du petit s’accordent difficilement avec les petits dîners aux chandelles. Et quand le petit a grandi, plusieurs années de libido en berne ont déjà sonné le glas de la vie sexuelle du couple : le tempo est alors difficile à retrouver.
L’enfant coûte trop cher
C’est l’achat le plus coûteux que le consommateur moyen peut faire au cours de sa vie, nous rappelle Corinne Maier. En matière monétaire, il coûte plus cher qu’une voiture dernier cri, qu’une croisière autour du monde, qu’un deux-pièces à Paris. Pire encore, le coût risque de s’accroître au fil du temps. Le secret de parentalité heureuse, c’est évidemment l’argent, qui permet d’échapper à la servitude constante qu’impose le métier de parent. Dans le magazine Voici, Angelina Jolie, Sharon Stone, Laetitia Halliday sont des mamans comblées. Avoir du personnel rend les choses plus faciles. Mais cessez de rêver, vous appartenez à la France d’en-bas ou à la France moyenne : vous devrez donc tout faire vous-même, ou presque.
Il faut constamment l’occuper
Les « psys » le disent, pour qu’un enfant s’épanouisse, il lui faut de l’amour (donc des parents dévoués) et des loisirs stimulants. Cours de bébé-nageurs dès la naissance, éveil musical dès 2 ans, danse et judo dès 4 ans… les activités pour les petits sont de plus en plus nombreuses et précoces. Pour les parents, cela signifie un budget conséquent et de jour les taxi les mercredi et week-end. En outre, vous ne couperez pas à certaines stations du chemin de croix du parent : Eurodisney, « ce village d’animations idiotes où règnent des gens sous-payés habillés en canards », le mammouth géant le samedi quand il faut remplir le frigo (avec Raphaël qui hurle et Aliénor qui veut acheter la sucette en forme de cœur ou les chips méga-craquantes), le square « pouilleux à la végétation rare, inévitable le week-end pour l’enfant qui, comme le chien devient insupportable si on ne le sort pas. », dixit Corinne Maier L’été, on peut y peaufiner son bronzage. L’hiver, on n’y résiste pas sans bottes fourrées… Et le plus bizarre dans tout ça, c’est que rien n’y fait : on ne vous découragera pas de faire le « plus beau métier du monde », pas vrai ?
Continuez de vous amuser
Dormir une nuit complète, faire la grasse matinée, improviser une soirée entre potes, visiter une expo ou un musée, voyager ailleurs que vers de destinations stupides où il y a mer et clubs enfants, picoler avant l’heure du biberon, fumer devant vos enfants…autant de plaisirs sympa auxquels l’arrivée d’un bébé vous fait renoncer pour un bout de temps ! « Vous allez vivre dans le temps de l’autre, découpé en tranches rigides par les disponibilités de la nounou, l’ouverture de la crèche et le calendrier scolaire. » prévient Corinne Maier. Signe avant-coureur de votre changement de vie : le baby-blues, sorte de deuil de votre insouciance passée.
Restez en forme
Avoir des enfants est épuisant. « Du temps que j’occupais un poste à plein-temps et où mes enfants étaient petits, j’avais calculé que je travaillais soixante-dix heures par semaine. Quarante heures au bureau plus trente heures à m’occuper des enfants. Heureusement qu’au travail je m’économise, sinon je n’aurai pas tenu le rythme. Depuis quelques années, les parents débordés ont trouvé une solution : la garde alternée. L’enfant passe une semaine chez papa, une semaine chez maman. D’accord, cela exige que le couple se sépare préalablement, mais c’est un détail par rapport à ce à quoi on échappe : l’enfer des tâches domestiques sans fin plus aliénantes les unes que les autres. » D’ailleurs, l’empressement avec lequel bon nombre de jeunes mamans retournent travailler après leur congé maternité en dit long… Pour tuer ses neurones, rien de tel que de pouponner.
Gardez vos amis
Rien de plus limité que la conversation du parent sidéré parce qu’il a réussi à créer un être humain. Aussi, lorsque l’enfant paraît, les amis disparaissent. En témoigne d’ailleurs un film édifiant sur les dégâts que font les enfants sur l’amitié, qui sort le 4 Juillet sur les écrans (»Je déteste les enfants des autres », d’Anne Fassio). Entre les amis "sans" et ceux "avec", le malentendu devient bientôt total : d’un côté les sorties improvisées, les soirées en amoureux, les grasses matinées et les soirées entre copains. De l’autre côté la varicelle d’Oscar, le violoncelle de Léo, la crèche en grève, l’achat de l’Espace. Se regrouper entre amis chefs de famille recèle d’autres complications, liées aux différences d’éducation (mangent-ils à table avec nous, se couchent-ils avant ou après 23 heures, ont-ils le droit de faire du trampoline sur le canapé, etc). Peu d’amitiés y résistent.
Rien d'incroyable dans ses arguments mais elle a le mérite de les regrouper dans un livre.
Je propose qu'on ne débate pas argument par argument car on va pas s'en sortir mais qu'on réponde á la question suivante :
Alors, vous en voulez vous des enfants? vous voyez toujours "grand séducteur" á 50 ans? en relation longue sans enfants?
Ne faites pas couple à trois
L’enfant, un vrai tue-le-désir : peu de couples osent aborder ce tabou, pourtant bien réel. Cela commence pendant la grossesse : bon nombre de femmes voient leur homme se détourner, « de crainte de faire du mal au bébé ». L’idée de le savoir là, à quelques centimètres du feu de l’action, en trouble plus d’un. Après l’accouchement, c’est pire. L’épisiotomie, cette cicatrice que subissent les trois-quarts des femmes, reste douloureuse au moins 3 mois, et parfois sensible un an après l’accouchement. Sans compter que les tétées et les coliques du petit s’accordent difficilement avec les petits dîners aux chandelles. Et quand le petit a grandi, plusieurs années de libido en berne ont déjà sonné le glas de la vie sexuelle du couple : le tempo est alors difficile à retrouver.
L’enfant coûte trop cher
C’est l’achat le plus coûteux que le consommateur moyen peut faire au cours de sa vie, nous rappelle Corinne Maier. En matière monétaire, il coûte plus cher qu’une voiture dernier cri, qu’une croisière autour du monde, qu’un deux-pièces à Paris. Pire encore, le coût risque de s’accroître au fil du temps. Le secret de parentalité heureuse, c’est évidemment l’argent, qui permet d’échapper à la servitude constante qu’impose le métier de parent. Dans le magazine Voici, Angelina Jolie, Sharon Stone, Laetitia Halliday sont des mamans comblées. Avoir du personnel rend les choses plus faciles. Mais cessez de rêver, vous appartenez à la France d’en-bas ou à la France moyenne : vous devrez donc tout faire vous-même, ou presque.
Il faut constamment l’occuper
Les « psys » le disent, pour qu’un enfant s’épanouisse, il lui faut de l’amour (donc des parents dévoués) et des loisirs stimulants. Cours de bébé-nageurs dès la naissance, éveil musical dès 2 ans, danse et judo dès 4 ans… les activités pour les petits sont de plus en plus nombreuses et précoces. Pour les parents, cela signifie un budget conséquent et de jour les taxi les mercredi et week-end. En outre, vous ne couperez pas à certaines stations du chemin de croix du parent : Eurodisney, « ce village d’animations idiotes où règnent des gens sous-payés habillés en canards », le mammouth géant le samedi quand il faut remplir le frigo (avec Raphaël qui hurle et Aliénor qui veut acheter la sucette en forme de cœur ou les chips méga-craquantes), le square « pouilleux à la végétation rare, inévitable le week-end pour l’enfant qui, comme le chien devient insupportable si on ne le sort pas. », dixit Corinne Maier L’été, on peut y peaufiner son bronzage. L’hiver, on n’y résiste pas sans bottes fourrées… Et le plus bizarre dans tout ça, c’est que rien n’y fait : on ne vous découragera pas de faire le « plus beau métier du monde », pas vrai ?
Continuez de vous amuser
Dormir une nuit complète, faire la grasse matinée, improviser une soirée entre potes, visiter une expo ou un musée, voyager ailleurs que vers de destinations stupides où il y a mer et clubs enfants, picoler avant l’heure du biberon, fumer devant vos enfants…autant de plaisirs sympa auxquels l’arrivée d’un bébé vous fait renoncer pour un bout de temps ! « Vous allez vivre dans le temps de l’autre, découpé en tranches rigides par les disponibilités de la nounou, l’ouverture de la crèche et le calendrier scolaire. » prévient Corinne Maier. Signe avant-coureur de votre changement de vie : le baby-blues, sorte de deuil de votre insouciance passée.
Restez en forme
Avoir des enfants est épuisant. « Du temps que j’occupais un poste à plein-temps et où mes enfants étaient petits, j’avais calculé que je travaillais soixante-dix heures par semaine. Quarante heures au bureau plus trente heures à m’occuper des enfants. Heureusement qu’au travail je m’économise, sinon je n’aurai pas tenu le rythme. Depuis quelques années, les parents débordés ont trouvé une solution : la garde alternée. L’enfant passe une semaine chez papa, une semaine chez maman. D’accord, cela exige que le couple se sépare préalablement, mais c’est un détail par rapport à ce à quoi on échappe : l’enfer des tâches domestiques sans fin plus aliénantes les unes que les autres. » D’ailleurs, l’empressement avec lequel bon nombre de jeunes mamans retournent travailler après leur congé maternité en dit long… Pour tuer ses neurones, rien de tel que de pouponner.
Gardez vos amis
Rien de plus limité que la conversation du parent sidéré parce qu’il a réussi à créer un être humain. Aussi, lorsque l’enfant paraît, les amis disparaissent. En témoigne d’ailleurs un film édifiant sur les dégâts que font les enfants sur l’amitié, qui sort le 4 Juillet sur les écrans (»Je déteste les enfants des autres », d’Anne Fassio). Entre les amis "sans" et ceux "avec", le malentendu devient bientôt total : d’un côté les sorties improvisées, les soirées en amoureux, les grasses matinées et les soirées entre copains. De l’autre côté la varicelle d’Oscar, le violoncelle de Léo, la crèche en grève, l’achat de l’Espace. Se regrouper entre amis chefs de famille recèle d’autres complications, liées aux différences d’éducation (mangent-ils à table avec nous, se couchent-ils avant ou après 23 heures, ont-ils le droit de faire du trampoline sur le canapé, etc). Peu d’amitiés y résistent.
Rien d'incroyable dans ses arguments mais elle a le mérite de les regrouper dans un livre.
Je propose qu'on ne débate pas argument par argument car on va pas s'en sortir mais qu'on réponde á la question suivante :
Alors, vous en voulez vous des enfants? vous voyez toujours "grand séducteur" á 50 ans? en relation longue sans enfants?