- Mer Avr 14, 2010 2:45 am
#93232
Il nous est parfois difficile de comprendre ce qui nous a poussé à faire certaine choses. Parfois difficile de comprendre comment notre propre cerveau a pu fonctionner par le passé.
Un journal.
Une fenêtre s'ouvre sur moi, et je vais y avoir accès. Je l'ai ouverte, je me place devant, et je peux désormais observer ce moi comme j'observe souvent, avec avidité le chemin des autres.
La complicité spontanée
Cela fait partie des choses qui s'expliquent difficilement : Un regard, et l'affaire est entendue.
Nous serons amis, amants, amoureux, mais nous serons. Une seconde. Souvent parmi les meilleures que l'on vit ! Une sensation d'etre mis à nu sans aucune gêne, d'avoir envie que cela dure, de savoir de manière spontanée que nous pourrons parler à coeur ouvert avec une personne. Nous l'appellerons Charlotte.
Je contacte un ancien collègue de travail, devenu depuis environ un an, un ami. Cet ami sortait d'une 15aine d'années de relation, à 31 ans !
Nos chemins se croisent. Je sors de 5 années de couple, et notre situation est un sujet important de discution. Mon contact lui a ouvert une porte. Il OSE le sagouin. Il ose en permanence. Je crois que des années de frustration lui ont fait emmagasiner cette énergie qu'il développe maintenant. Parfois maladroit, mais toujours, il ose. Je dois dire que c'est particulièrement amusant ! Nous l'appelleront Duc ! Duc est un AFC décomplexé qui se corrige lentement en m'observant.
Nous contactons un autre jeune collègue avec qui j'avais un bon feeling, et pour une fois, sa copine se joindra à la fête. Les fois précédentes, c'était sans elle. Une fille ennuyeuse sans doute, qui ne sort que rarement.
Nous nous rejoignons donc, près d'un bar sympa. Ambiance rock, décoration stylée, de la musique comme je l'aime, super !
Arrivé devant le bar, nous attendons 5 minutes avec Duc. Je fume une clope, et nous parlons femmes. Puis M. arrive, accompagné de Charlotte...
C'est ici que la seconde magique agit. Nous nous regardons. Nous comprenons.
Présentations, bisou/bisou, et nous entrons dans le bar. L'euphorie précède souvent la gueule de bois... Elle est prise, j'apprécie son homme, j'ai des valeurs. Je me dis alors que je me contenterai de politesse avec elle, que je profiterai de cette belle soirée, coute que coute !
J'enfile ma bière assez vite et annonce que je sors cultiver mon cancer. Elle finit la sienne et me rejoins sur le champs. Je n'avais pas suivi les seconde de discution précédant, mais il parait que j'étais tout indiqué pour discuter de ce sujet avec elle, avec l'approbation et le sourire amusé de son copain M. qui disait "bonne chance".
S'en suit alors une discution qui dérive sur une profusion d'autres sujets et nous devenons intarissables sur toutes sortes de .....sujets.
. Nous sommes nous déjà connus ?
Puis elle me dis que je suis beau. Que je suis un bon orateur, et que par conséquent, cela l'agaçait que j'insinue qu'elle puisse se faire aborder régulièrement. Elle m'assure que non ! Me dit que ça doit m'arriver, par contre. Et elle met ses mains sur les miennes.... Et je regarde spontanément vers l'intérieur du bar ! Elle me frôle les mains comme une amoureuse. Je retire les miennes.
M. nous voit t-il ?
Nous rentrons dans le bar, et nous continuons la soirée, agréable au demeurant.
Je vais aux toilettes, j'en sors, et à la sortie, une scène étrange : Charlotte est là, et elle me met une bonne claque derrière la tête ! Surpris, je m'en amuse, mais la questionne sur cette attitude bizarre. Elle ne sait pas quoi répondre ! A la limite j'aurais fait ce genre de "blague" à un vieux pote, mais à ce moment, nous nous connaissons depuis environ une demi heure... Nous retournons à la table ou M. et Duc nous attendent. Et buvons une ou deux bière de plus ensembles.
Charlotte me propose alors de venir chez elle et M., avec mon ami Duc, bien sur.
Moi qui pensait me débarrasser de son empreinte en embrayant en boite !
Lâchement, j'accepte... Et la complicité ne cède pas de terrain. Trop naturelle, donc trop irrésistible. Je m'évade sur le balcon, elle me suit. M. ne semble pas etre inquiet. Je préserve une certaine distance factice jusqu'au bout de la nuit, et nous nous quittons. La soirée était bonne, mon égo sourit, mon cœur grimace. Pas de gaffe, j'en sors intacte !
Quelques jours passent, et je reçois un appel d'un numéro inconnu. Elle se présente sous un faux nom... Duc m'a appris par la suite qu'elle lui avait demandé le nom d'une de mes "conquêtes".
Bien sûr, c'est Charlotte. C'est bientôt l'anniversaire de son homme, elle veut que j'y sois. La conversation dure longtemps, et me rendant compte du danger, du fait qu'elle sexue la conversation, et que le temps passait anormalement vite quand je discute avec elle, je me décide à invoquer une contrainte temporelle, et je met fin à la discution.
Bravo Fanghorn. Tu restes intègre, et reste conscient de ce genre de piège. Tu fais des progrès.
BIP.
Texto. Quelques secondes plus tard...Jeu.Taquinerie. Cela dure quelques texto, jusqu'au moment ou je lache un "bonne nuit" qu'elle n'attendait pas.
BIP.
Relance.
Je ne réponds pas...
Par contre je lui ai promis de rappeler pour confirmer pour vendredi.
Décidément, quand je pense à ce week end, ainsi qu'au précédent, ou une jolie brune, accompagnée d'un homme nettement plus âgé qu'elle, m'a fait du rentre dedans, regards lancinants et très appuyés. Je me dis qu'il va falloir que j'apprenne à gérer ce genre de situation.
Vendredi, j'ai match. Émotion contre intégrité. J'espère mettre l'émotion KO dès le premier round. C'est mon intention, mais je sais aussi que c'est un adversaire redoutable.
Faites vos paris !
Un journal.
Une fenêtre s'ouvre sur moi, et je vais y avoir accès. Je l'ai ouverte, je me place devant, et je peux désormais observer ce moi comme j'observe souvent, avec avidité le chemin des autres.
La complicité spontanée
Cela fait partie des choses qui s'expliquent difficilement : Un regard, et l'affaire est entendue.
Nous serons amis, amants, amoureux, mais nous serons. Une seconde. Souvent parmi les meilleures que l'on vit ! Une sensation d'etre mis à nu sans aucune gêne, d'avoir envie que cela dure, de savoir de manière spontanée que nous pourrons parler à coeur ouvert avec une personne. Nous l'appellerons Charlotte.
Je contacte un ancien collègue de travail, devenu depuis environ un an, un ami. Cet ami sortait d'une 15aine d'années de relation, à 31 ans !
Nos chemins se croisent. Je sors de 5 années de couple, et notre situation est un sujet important de discution. Mon contact lui a ouvert une porte. Il OSE le sagouin. Il ose en permanence. Je crois que des années de frustration lui ont fait emmagasiner cette énergie qu'il développe maintenant. Parfois maladroit, mais toujours, il ose. Je dois dire que c'est particulièrement amusant ! Nous l'appelleront Duc ! Duc est un AFC décomplexé qui se corrige lentement en m'observant.
Nous contactons un autre jeune collègue avec qui j'avais un bon feeling, et pour une fois, sa copine se joindra à la fête. Les fois précédentes, c'était sans elle. Une fille ennuyeuse sans doute, qui ne sort que rarement.
Nous nous rejoignons donc, près d'un bar sympa. Ambiance rock, décoration stylée, de la musique comme je l'aime, super !
Arrivé devant le bar, nous attendons 5 minutes avec Duc. Je fume une clope, et nous parlons femmes. Puis M. arrive, accompagné de Charlotte...
C'est ici que la seconde magique agit. Nous nous regardons. Nous comprenons.
Présentations, bisou/bisou, et nous entrons dans le bar. L'euphorie précède souvent la gueule de bois... Elle est prise, j'apprécie son homme, j'ai des valeurs. Je me dis alors que je me contenterai de politesse avec elle, que je profiterai de cette belle soirée, coute que coute !
J'enfile ma bière assez vite et annonce que je sors cultiver mon cancer. Elle finit la sienne et me rejoins sur le champs. Je n'avais pas suivi les seconde de discution précédant, mais il parait que j'étais tout indiqué pour discuter de ce sujet avec elle, avec l'approbation et le sourire amusé de son copain M. qui disait "bonne chance".
S'en suit alors une discution qui dérive sur une profusion d'autres sujets et nous devenons intarissables sur toutes sortes de .....sujets.
. Nous sommes nous déjà connus ?
Puis elle me dis que je suis beau. Que je suis un bon orateur, et que par conséquent, cela l'agaçait que j'insinue qu'elle puisse se faire aborder régulièrement. Elle m'assure que non ! Me dit que ça doit m'arriver, par contre. Et elle met ses mains sur les miennes.... Et je regarde spontanément vers l'intérieur du bar ! Elle me frôle les mains comme une amoureuse. Je retire les miennes.
M. nous voit t-il ?
Nous rentrons dans le bar, et nous continuons la soirée, agréable au demeurant.
Je vais aux toilettes, j'en sors, et à la sortie, une scène étrange : Charlotte est là, et elle me met une bonne claque derrière la tête ! Surpris, je m'en amuse, mais la questionne sur cette attitude bizarre. Elle ne sait pas quoi répondre ! A la limite j'aurais fait ce genre de "blague" à un vieux pote, mais à ce moment, nous nous connaissons depuis environ une demi heure... Nous retournons à la table ou M. et Duc nous attendent. Et buvons une ou deux bière de plus ensembles.
Charlotte me propose alors de venir chez elle et M., avec mon ami Duc, bien sur.
Moi qui pensait me débarrasser de son empreinte en embrayant en boite !
Lâchement, j'accepte... Et la complicité ne cède pas de terrain. Trop naturelle, donc trop irrésistible. Je m'évade sur le balcon, elle me suit. M. ne semble pas etre inquiet. Je préserve une certaine distance factice jusqu'au bout de la nuit, et nous nous quittons. La soirée était bonne, mon égo sourit, mon cœur grimace. Pas de gaffe, j'en sors intacte !
Quelques jours passent, et je reçois un appel d'un numéro inconnu. Elle se présente sous un faux nom... Duc m'a appris par la suite qu'elle lui avait demandé le nom d'une de mes "conquêtes".
Bien sûr, c'est Charlotte. C'est bientôt l'anniversaire de son homme, elle veut que j'y sois. La conversation dure longtemps, et me rendant compte du danger, du fait qu'elle sexue la conversation, et que le temps passait anormalement vite quand je discute avec elle, je me décide à invoquer une contrainte temporelle, et je met fin à la discution.
Bravo Fanghorn. Tu restes intègre, et reste conscient de ce genre de piège. Tu fais des progrès.
BIP.
Texto. Quelques secondes plus tard...Jeu.Taquinerie. Cela dure quelques texto, jusqu'au moment ou je lache un "bonne nuit" qu'elle n'attendait pas.
BIP.
Relance.
Je ne réponds pas...
Par contre je lui ai promis de rappeler pour confirmer pour vendredi.
Décidément, quand je pense à ce week end, ainsi qu'au précédent, ou une jolie brune, accompagnée d'un homme nettement plus âgé qu'elle, m'a fait du rentre dedans, regards lancinants et très appuyés. Je me dis qu'il va falloir que j'apprenne à gérer ce genre de situation.
Vendredi, j'ai match. Émotion contre intégrité. J'espère mettre l'émotion KO dès le premier round. C'est mon intention, mais je sais aussi que c'est un adversaire redoutable.
Faites vos paris !
Modifié en dernier par Fanghorn le Jeu Mai 06, 2010 11:20 am, modifié 1 fois.