- Mar Mai 29, 2012 4:19 am
#122505
[size=150]Frappe-moi si tu m'aimes[/size]
Amee insistait : elle voulait le plus de monde possible à la dernière fête qu'elle organisait, elle et sa colloc'.
40 personnes prévues (donc 60 dans les faits), ça s'annonçait chouette. Mais avec des Erasmus, c'était encore plus dingue.
A trois semaines du départ pour les "hometown", les gens se lâchent (en l'air, et par terre). Et c'est encore mieux quand on joue l'électron libre. Avec mon bonnet noir informe, tout naze mais que j'affectionne tant, et mes lunettes subtilement choisie par Stéphane (promis, le témoignage est pour bientôt, j'attendais des vrais retours
), je ne passais pas vraiment inaperçu.
A peine entré dans l'appartement, Amee se jette dans mes bras. Heureux de se voir, de fêter une dernière fois notre rencontre. J'ai cette "sister vibe" avec elle (dixit), c'est une fille franchement cool. Aucune ambiguïté, son copain et moi avec entretenu une amitié certaine, un mec en or comme je vous souhaite de rencontrer.
Trop de gens, pas assez de temps : c'est le problème dans ce genre de soirées. On aimerait copiner avec tout le monde, se perdre dans les récits de destination de chacun, profiter des uns, et pourquoi pas des unes, avant que le premier vomi qui dérange mette fin au bordel ambiant.
J'avais invité un pote de T.D., le genre de mec toujours heureux de voir du monde, accessible, et aimable. Ce mec a le don de vous faire sentir vous-même, sans qu'il ne vous juge. Aucun calcul, juste profiter du moment, un mec bien, lui aussi.
Je les ai vues au fond de la cuisine, esseulées. Mignonnes, surtout celle de droite. Pantalon rouge, haut blanc et chemise en jean délavée, ballerines beiges raffinées : habillée simplement, naturelle, elle m'a plu. Elle m'avait déjà repérée elle aussi : mon bonnet avait bien travaillé, à moi d'assurer le reste.
[quote]
- Vous, vous êtes Françaises, et vous avez besoin qu'on vous incruste !
- Exactement, et non, on était bien toutes les deux
.
- Ok, j'ai compris, je reste avec vous. Vous vous appelez ?
- Moi, c'est Caroline, et elle c'est Greta !
- C'est toi qui prend la parole parce que t'es la plus grande ?"
Greta me frappe : voilà ce que j'attendais, une réaction. J'en profite pour me tourner vers elle.
Caroline s'éloigne, et j'ai intérieurement allumé un cierge en son honneur.
[quote]
- Ben quoi, c'est vrai que t'es petite !
- Tss, et toi tu t'appelles comment alors ?
- Devine.
- Hé, mais c'est moi qui dit ça d'habitude.
- Aujourd'hui, les rôles sont inversés.
- Non mais c'est trop dur !
- Tu vois, t'as fait souffert des millions de mecs comme ça, en plus ton prénom il est bizarre. Un indice : c'était un roi.
- Henry ?
- ...
- Louis ?
- Bon ok, tu me fais de la peine. Indice : c'est hébreu.
- David ?
- Bravo, toute mon estime !
- T'es con
. T'as quel âge ?
- Tu vas devoir deviner là-aussi.
- Toi en premier !
- 40.
-
Non mais ça va pas ?
- 24 ?
- Presque.
- 52 ?
- La prochaine fois, c'est une baffe.
- 26 ?
- Ouiiii !
Bien bien bien, nous avons donc 7 ans de différence.
[quote]
- Bon, et toi alors ?
- Devine je t'ai dis !
- 23 ?
- Presque
- 22 ?
- Plus bas...
- 20 ??
- ...
- 19 ???
-
- T'es jeune, mais t'es grand, ça me va un minimum.
- Content pour toi, mais je traîne pas trop avec les filles plus petites que moi.
- Maiiiiiiis, j'ai d'autres attributs.
- Comme ?
[color=red]-> Liste physique exhaustive.[/color]
- Je vais rester avec toi un peu plus longtemps alors.
- Vieux macho' ! Tu bois quoi ?
- Manzana ; je sais, j'ai l'air d'un soulard avec ma bouteille à la main, mais personne n'a rien amené, et je me suis fait tirer les 2/3 de la bouteille.
- Ooooh, un alcool de lycéenne !
- Tu peux parler, je t'ai pris pour une 2nde quand je t'ai vue. Et j'avais envie de boire un alcool que j'aimais : je sais, il y a mieux, mais ce soir, entre les vins qui ressemblent à du jus de raisin coupé avec de l'eau, j'ai préféré rester fidèle à moi-même.
-
Amee nous rejoint, et demande à me parler en privé. Je quitte la belle en m'excusant à peine, et me retrouve sur le pallier avec l'organisatrice.
Mon ex., présente, ne se sent pas très bien, il faut que je la sauve. Je lui avais pourtant faite faire le tour des convives, présentée à un groupes de nanas extras, rien à faire.
Entre temps, Greta nous a rejoint. Elle crie, hurle, demande qui est cette fille dont nous parlons.
Je la regarde, la fait taire d'un doigt sur la bouche :
[quote]
- On parle de mon ex., deux minutes s'il te plait.
J'étais tombé sur un article ici-même : le lac d'essence qu'on enflamme. Là, je crois avoir foutu le feu à toutes les stations pétrolières du monde.
Elle me mord très sensuellement le doigt encore posé sur ses lèvres.
Je ne cille pas, et termine la petite discussion. Amee retourne jouer aux entremetteuses, un clin d'oeil en prime.
Je chope Greta par le bras, et l'entraîne dans la rue.
On discute de façon joueuse, elle me taxe mon bonnet et se le met sur la tête.
Le badinage continue encore quelques minutes, quelques convives descendent et se joignent à nous. Je me pose sur le capot d'une voiture, et reste pensif.
Décidément c'était une bonne soirée.
Pour une raison personnelle, je décide de m'aérer. Je me dirige vers mon appartement (15 secondes à pied), histoire de récupérer un paquet de clopes. Allez savoir, je ne fume pas, je l'avais "emprunté" à une soirée précédente, mais il me le fallait.
Greta me rejoint.
Nous nous attardons que très peu sur place. Dans le salon, je lui avoue :
[quote]
- Tu sais Greta, je t'aime bien.
- Ah ? Vrai ?
A ce moment précis, j'aurais aimé avoir déjà lu le post de Synchronn (sauf erreur de ma part). Avouez votre sincère ressenti, même passager, à celle que vous convoitez, et vous empruntez la sortie de l'échec, alors que vous rouliez sur l'autoroute de la "réussite".
[quote]
- Oui, et je vais t'embrasser.
- Heu, comment ça ????
- Sur la joue, on a tout le temps pour le reste.
Je me suis rattrapé, mais c'était idiot de ma part.
De retour sur place, je décide de rejoindre la majorité des convives, et de laisser Greta vivre sa vie. Pas la peine de s'enterrer davantage.
La moquette est incrustée de chips, les gens en transe sur le dernier Avicii, l'Anglaise qui m'aimait bien, mais qui a fait tombé mes lunettes lorsqu'elle a voulu les essayer, m'a renversé un alcool bleu immonde sur mon T-Shirt.
Pour se faire pardonner, elle a décidé de m'embrasser avec la subtilité d'une tondeuse à gazon. J'ai décidé de remonter, et désinfecter mes lèvres meurtries avec un fond d'alcool qui traîne.
Je rejoins mon pote de T.D., on discute de la soirée. Il s'éclate, et me charrie à propos de Greta.
La voilà de retour dans la cuisine. On se croise du regard, elle se sera constituée une cour de prétendants, tous plus grands les uns que les autres. Sourires échangés, je m'excuse auprès de mon ami, me dirige vers mon antilope, et bifurque vers l'évier au dernier moment. J'avais soif d'eau, j'ai avalé mon chewing-gum en prime.
Je m'éloigne, me retrouve dans une chambre uniquement peuplée de filles. Je leur avoue que je n'ai aucune envie de passer pour le meilleur ami gay, elles se marrent, moi je me tire.
J'ai une propension à fortement errer parmi les gens parfois, je reconnais.
Chance, Greta était dans le couloir. Je lui marche sur le pied.
[quote]
- Hé !
- Tu m'as fait mal au doigt, juste retour des choses.
- Non mais ma chaussure !
Elle la retire de son pied, me la montre, mais je m'en fiche : elle est définitivement à mon goût. Greta, pas la chaussure.
[quote]
- Ecoute tu me parleras de tes talons plus tard, je vais prendre ton numéro.
- Heu... D'accord. 06 XX XX XX XX
Je tapote sur mon téléphone, et me trompe volontairement concernant les deux derniers chiffres. Elle me corrige, je range ma cabine téléphonique, et prends congés de la belle.
On se sera plus ou moins jaugés le reste de la soirée.
En partant, je lui dis au revoir dans la rue : les voisins n'avaient pas aimé le vomi sur le pallier, bye tout le monde, allez vous enivrer ailleurs.
J'étais un peu sceptique à ce moment. Je pense avoir bien agi en ne restant pas constamment collé à elle (j'ai condensé le récit de ma soirée à notre rencontre), mais le soufflet de l'interaction était peu à peu retombé.
Je dois travailler là-dessus, histoire de savoir faire monter davantage la sauce.
En direction de mon appartement, je ne sais pas si la jolie blonde américaine agrippée à ma taille aura terminé d'enflammer le peu d'essence qui restait.
[size=150]Elle la Tour, Moi le Fou[/size]
Je laisse passer deux jours et demi. Le Vendredi, vers 13 h. 30, j'envoie un message :
[quote]Hi Greta, comment va ? Btw, entre l'Argentine et la Pologne, mon bonnet a définitivement choisi de rester en France. David
Le lendemain, réponse à 23 h 11 :
[quote]Salut David ! Comment tu vas ? C'est cool que ton bonnet reste en France, ça me donnera peut-être l'occasion de le recroiser un de ces quatre ! Bonne soirée, à bientôt !"
Entre l'heure d'envoi, et le contenu, j'étais un peu mitigé. Je laisse passer le week-end, et lui écris le Lundi qui suit, dans le train, vers 13 h. 20 :
[quote]Ca roule la grande, thx.- Pour l'instant, mon bonnet se dirige vers le soleil Toulousain, il paraît qu'il fait beau là-bas (...). A mon retour, je t'offre un café longo "Argentin" si il fait toujours aussi pourri à *ville*.
Et là, je poireaute. J'ai eu le temps de m'occuper, mais je pensais la partie terminée. J'avais entretenu un minimum de connexion, mais je la pensais trop faible, notre rencontre s'étant un peu affadie en fin d'interaction. J'avais décidé de jouer le tout pour le tout dans mon dernier SMS : plus les jours défilaient, plus je m'en "voulais" d'avoir été direct.
Quatre jours et demi plus tard (Vendredi, 20 h. 20), le Graal :
[quote]Salut ! Je viens de me rendre compte que j'avais pas répondu à ton message ! Ca marche pour le café, par-contre ça fait déjà trois jours qu'il fait beau à *ville*... Bisous
Alleluia. Mon estomac s'entortillait d'excitation, je suis donc allé jouer avec le chat dans la cour de la résidence de mon amie.
Je laisse passer le week-end, et lui réponds Lundi (aujourd'hui, à l'heure où j'écris ces lignes), vers 11 h. 40 :
[quote]Han, on peut même plus faire confiance à Météo France ! Continue d'insinuer que j'ai au-moins trois jours de retard dans ton café, et tu te retrouveras avec un verre de Villageoise. Je t'appelle demain en fin de matinée, cya
Récit terminé. Je compte donc l’appeler demain, pour proposer et confirmer un rendez-vous sous peu.
Très honnêtement, son potentiel de "jeune fille sachant être embêtante quand il le faut" m'attire. Mais je ne me fais pas d'illusion : avec 6 ou 7 ans de différence, je préfère rester prudent.
A continuer, tous vos avis sont évidemment les bienvenus.
Dernière chose : je tiens à remercier la communauté Spike Sed.- Je poste peu, mais la lecture quotidienne du forum m'a permis de me sentir beaucoup plus serein. Rien que pour ça, merci à tous d'entretenir une qualité certaine ici, je ne la retrouve nulle part ailleurs.
Cya all !
N.B. : je viens de rentrer, de corriger et mettre en page ce FR. Elle ne m'aura pas répondu entre temps, damn it.
Amee insistait : elle voulait le plus de monde possible à la dernière fête qu'elle organisait, elle et sa colloc'.
40 personnes prévues (donc 60 dans les faits), ça s'annonçait chouette. Mais avec des Erasmus, c'était encore plus dingue.
A trois semaines du départ pour les "hometown", les gens se lâchent (en l'air, et par terre). Et c'est encore mieux quand on joue l'électron libre. Avec mon bonnet noir informe, tout naze mais que j'affectionne tant, et mes lunettes subtilement choisie par Stéphane (promis, le témoignage est pour bientôt, j'attendais des vrais retours
), je ne passais pas vraiment inaperçu.A peine entré dans l'appartement, Amee se jette dans mes bras. Heureux de se voir, de fêter une dernière fois notre rencontre. J'ai cette "sister vibe" avec elle (dixit), c'est une fille franchement cool. Aucune ambiguïté, son copain et moi avec entretenu une amitié certaine, un mec en or comme je vous souhaite de rencontrer.
Trop de gens, pas assez de temps : c'est le problème dans ce genre de soirées. On aimerait copiner avec tout le monde, se perdre dans les récits de destination de chacun, profiter des uns, et pourquoi pas des unes, avant que le premier vomi qui dérange mette fin au bordel ambiant.
J'avais invité un pote de T.D., le genre de mec toujours heureux de voir du monde, accessible, et aimable. Ce mec a le don de vous faire sentir vous-même, sans qu'il ne vous juge. Aucun calcul, juste profiter du moment, un mec bien, lui aussi.
Je les ai vues au fond de la cuisine, esseulées. Mignonnes, surtout celle de droite. Pantalon rouge, haut blanc et chemise en jean délavée, ballerines beiges raffinées : habillée simplement, naturelle, elle m'a plu. Elle m'avait déjà repérée elle aussi : mon bonnet avait bien travaillé, à moi d'assurer le reste.
[quote]
- Vous, vous êtes Françaises, et vous avez besoin qu'on vous incruste !
- Exactement, et non, on était bien toutes les deux
.- Ok, j'ai compris, je reste avec vous. Vous vous appelez ?
- Moi, c'est Caroline, et elle c'est Greta !
- C'est toi qui prend la parole parce que t'es la plus grande ?"
Greta me frappe : voilà ce que j'attendais, une réaction. J'en profite pour me tourner vers elle.
Caroline s'éloigne, et j'ai intérieurement allumé un cierge en son honneur.
[quote]
- Ben quoi, c'est vrai que t'es petite !
- Tss, et toi tu t'appelles comment alors ?
- Devine.
- Hé, mais c'est moi qui dit ça d'habitude.
- Aujourd'hui, les rôles sont inversés
.- Non mais c'est trop dur !
- Tu vois, t'as fait souffert des millions de mecs comme ça, en plus ton prénom il est bizarre. Un indice : c'était un roi.
- Henry ?
- ...
- Louis ?
- Bon ok, tu me fais de la peine. Indice : c'est hébreu.
- David ?
- Bravo, toute mon estime !
- T'es con
. T'as quel âge ?- Tu vas devoir deviner là-aussi.
- Toi en premier !
- 40.
-
Non mais ça va pas ?- 24 ?
- Presque.
- 52 ?
- La prochaine fois, c'est une baffe.
- 26 ?
- Ouiiii !
Bien bien bien, nous avons donc 7 ans de différence.
[quote]
- Bon, et toi alors ?
- Devine je t'ai dis !
- 23 ?
- Presque
- 22 ?
- Plus bas...
- 20 ??
- ...
- 19 ???
-
- T'es jeune, mais t'es grand, ça me va un minimum.
- Content pour toi, mais je traîne pas trop avec les filles plus petites que moi.
- Maiiiiiiis, j'ai d'autres attributs
.- Comme ?
[color=red]-> Liste physique exhaustive.[/color]
- Je vais rester avec toi un peu plus longtemps alors.
- Vieux macho' ! Tu bois quoi ?
- Manzana ; je sais, j'ai l'air d'un soulard avec ma bouteille à la main, mais personne n'a rien amené, et je me suis fait tirer les 2/3 de la bouteille.
- Ooooh, un alcool de lycéenne !
- Tu peux parler, je t'ai pris pour une 2nde quand je t'ai vue. Et j'avais envie de boire un alcool que j'aimais : je sais, il y a mieux, mais ce soir, entre les vins qui ressemblent à du jus de raisin coupé avec de l'eau, j'ai préféré rester fidèle à moi-même.
-
Amee nous rejoint, et demande à me parler en privé. Je quitte la belle en m'excusant à peine, et me retrouve sur le pallier avec l'organisatrice.
Mon ex., présente, ne se sent pas très bien, il faut que je la sauve. Je lui avais pourtant faite faire le tour des convives, présentée à un groupes de nanas extras, rien à faire.
Entre temps, Greta nous a rejoint. Elle crie, hurle, demande qui est cette fille dont nous parlons.
Je la regarde, la fait taire d'un doigt sur la bouche :
[quote]
- On parle de mon ex., deux minutes s'il te plait.
J'étais tombé sur un article ici-même : le lac d'essence qu'on enflamme. Là, je crois avoir foutu le feu à toutes les stations pétrolières du monde.
Elle me mord très sensuellement le doigt encore posé sur ses lèvres.
Je ne cille pas, et termine la petite discussion. Amee retourne jouer aux entremetteuses, un clin d'oeil en prime.
Je chope Greta par le bras, et l'entraîne dans la rue.
On discute de façon joueuse, elle me taxe mon bonnet et se le met sur la tête.
Le badinage continue encore quelques minutes, quelques convives descendent et se joignent à nous. Je me pose sur le capot d'une voiture, et reste pensif.
Décidément c'était une bonne soirée.
Pour une raison personnelle, je décide de m'aérer. Je me dirige vers mon appartement (15 secondes à pied), histoire de récupérer un paquet de clopes. Allez savoir, je ne fume pas, je l'avais "emprunté" à une soirée précédente, mais il me le fallait.
Greta me rejoint.
Nous nous attardons que très peu sur place. Dans le salon, je lui avoue :
[quote]
- Tu sais Greta, je t'aime bien
.- Ah ? Vrai ?
A ce moment précis, j'aurais aimé avoir déjà lu le post de Synchronn (sauf erreur de ma part). Avouez votre sincère ressenti, même passager, à celle que vous convoitez, et vous empruntez la sortie de l'échec, alors que vous rouliez sur l'autoroute de la "réussite".
[quote]
- Oui, et je vais t'embrasser.
- Heu, comment ça ????
- Sur la joue, on a tout le temps pour le reste
.Je me suis rattrapé, mais c'était idiot de ma part.
De retour sur place, je décide de rejoindre la majorité des convives, et de laisser Greta vivre sa vie. Pas la peine de s'enterrer davantage.
La moquette est incrustée de chips, les gens en transe sur le dernier Avicii, l'Anglaise qui m'aimait bien, mais qui a fait tombé mes lunettes lorsqu'elle a voulu les essayer, m'a renversé un alcool bleu immonde sur mon T-Shirt.
Pour se faire pardonner, elle a décidé de m'embrasser avec la subtilité d'une tondeuse à gazon. J'ai décidé de remonter, et désinfecter mes lèvres meurtries avec un fond d'alcool qui traîne.
Je rejoins mon pote de T.D., on discute de la soirée. Il s'éclate, et me charrie à propos de Greta.
La voilà de retour dans la cuisine. On se croise du regard, elle se sera constituée une cour de prétendants, tous plus grands les uns que les autres. Sourires échangés, je m'excuse auprès de mon ami, me dirige vers mon antilope, et bifurque vers l'évier au dernier moment. J'avais soif d'eau, j'ai avalé mon chewing-gum en prime.
Je m'éloigne, me retrouve dans une chambre uniquement peuplée de filles. Je leur avoue que je n'ai aucune envie de passer pour le meilleur ami gay, elles se marrent, moi je me tire.
J'ai une propension à fortement errer parmi les gens parfois, je reconnais.
Chance, Greta était dans le couloir. Je lui marche sur le pied.
[quote]
- Hé !
- Tu m'as fait mal au doigt, juste retour des choses.
- Non mais ma chaussure !
Elle la retire de son pied, me la montre, mais je m'en fiche : elle est définitivement à mon goût. Greta, pas la chaussure.
[quote]
- Ecoute tu me parleras de tes talons plus tard, je vais prendre ton numéro.
- Heu... D'accord. 06 XX XX XX XX
Je tapote sur mon téléphone, et me trompe volontairement concernant les deux derniers chiffres. Elle me corrige, je range ma cabine téléphonique, et prends congés de la belle.
On se sera plus ou moins jaugés le reste de la soirée.
En partant, je lui dis au revoir dans la rue : les voisins n'avaient pas aimé le vomi sur le pallier, bye tout le monde, allez vous enivrer ailleurs.
J'étais un peu sceptique à ce moment. Je pense avoir bien agi en ne restant pas constamment collé à elle (j'ai condensé le récit de ma soirée à notre rencontre
), mais le soufflet de l'interaction était peu à peu retombé.Je dois travailler là-dessus, histoire de savoir faire monter davantage la sauce.
En direction de mon appartement, je ne sais pas si la jolie blonde américaine agrippée à ma taille aura terminé d'enflammer le peu d'essence qui restait.
[size=150]Elle la Tour, Moi le Fou[/size]
Je laisse passer deux jours et demi. Le Vendredi, vers 13 h. 30, j'envoie un message :
[quote]Hi Greta, comment va ? Btw, entre l'Argentine et la Pologne, mon bonnet a définitivement choisi de rester en France
. DavidLe lendemain, réponse à 23 h 11 :
[quote]Salut David ! Comment tu vas ? C'est cool que ton bonnet reste en France, ça me donnera peut-être l'occasion de le recroiser un de ces quatre ! Bonne soirée, à bientôt !"
Entre l'heure d'envoi, et le contenu, j'étais un peu mitigé. Je laisse passer le week-end, et lui écris le Lundi qui suit, dans le train, vers 13 h. 20 :
[quote]Ca roule la grande, thx.- Pour l'instant, mon bonnet se dirige vers le soleil Toulousain, il paraît qu'il fait beau là-bas (...). A mon retour, je t'offre un café longo "Argentin" si il fait toujours aussi pourri à *ville*
.Et là, je poireaute. J'ai eu le temps de m'occuper, mais je pensais la partie terminée. J'avais entretenu un minimum de connexion, mais je la pensais trop faible, notre rencontre s'étant un peu affadie en fin d'interaction. J'avais décidé de jouer le tout pour le tout dans mon dernier SMS : plus les jours défilaient, plus je m'en "voulais" d'avoir été direct.
Quatre jours et demi plus tard (Vendredi, 20 h. 20), le Graal :
[quote]Salut ! Je viens de me rendre compte que j'avais pas répondu à ton message ! Ca marche pour le café, par-contre ça fait déjà trois jours qu'il fait beau à *ville*...
BisousAlleluia. Mon estomac s'entortillait d'excitation, je suis donc allé jouer avec le chat dans la cour de la résidence de mon amie.
Je laisse passer le week-end, et lui réponds Lundi (aujourd'hui, à l'heure où j'écris ces lignes), vers 11 h. 40 :
[quote]Han, on peut même plus faire confiance à Météo France ! Continue d'insinuer que j'ai au-moins trois jours de retard dans ton café, et tu te retrouveras avec un verre de Villageoise
. Je t'appelle demain en fin de matinée, cyaRécit terminé. Je compte donc l’appeler demain, pour proposer et confirmer un rendez-vous sous peu.
Très honnêtement, son potentiel de "jeune fille sachant être embêtante quand il le faut" m'attire
. Mais je ne me fais pas d'illusion : avec 6 ou 7 ans de différence, je préfère rester prudent.A continuer, tous vos avis sont évidemment les bienvenus
.Dernière chose : je tiens à remercier la communauté Spike Sed.- Je poste peu, mais la lecture quotidienne du forum m'a permis de me sentir beaucoup plus serein. Rien que pour ça, merci à tous d'entretenir une qualité certaine ici, je ne la retrouve nulle part ailleurs.
Cya all !
N.B. : je viens de rentrer, de corriger et mettre en page ce FR. Elle ne m'aura pas répondu entre temps, damn it
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