- Sam Avr 30, 2011 3:52 pm
#108558
L'analyse de mes rapports sociaux produit nécessairement une introspection qui me fait grandir.
Pour qualifier ce journal, j'ai longtemps été un grand boulimique des relations d'un soir, j'étais plutôt doué, mais incapable de rencontrer une femme qui me faisait vibrer. Un soir, elle est venue à moi. A vrai dire je n'aurais jamais osé l'aborder. Notre relation aura duré près d'un an, quelques mois de chaos et de découverte de soi.
Après le retour de la boulimie post-rupture, j'ai décidé de me reprendre en main, et de ne plus me solder aux premières venues. Voilà où j'en suis.
Cela faisait quelques temps que je ne concluais pas, à vrai dire rien de bien étonnant si je rehausse mes critères.
J'ai le contact facile, entamer une discussion ne me pose plus vraiment de problème. Mais ça ne donnait rien de plus qu'une conversation agréable.
Hier soir, je discutais avec une fille vraiment alcoolisée, sans arrière pensée. La dame avait un gros chagrin d'amour qu'elle avait décidé de noyer dans l'alcool.
Très tôt dans la conversation, elle me dit "je n'ai aucune envie de parler à un connard comme toi, tu es bien le genre de mec à te tapper un mannequin idiot par semaine".
Ca m'a fait tilt, je me rappelle que ma dernière pseudo relation avait commencé par un refus de baiser justifié par "je n'ai pas envie d'être ton énième trophée de chasse, va plutôt draguer les salopes du bar !". Il m'avait fallu 1 minutes pour la remettre en valeur, et pour finalement l'embrasser.
Mon ex avait pensé que j'étais un connard dès le début de notre relation, il aura fallu quelques semaines pour qu'elle réalise que je n'étais pas un menteur intéressé.
D'autres m'avaient déjà qualifié péjorativement de tombeur, à croire qu'il y a écrit sur mon front "nique à tout va, c'est un gros connard, évite-le".
Ce qui est amusant, c'est qu'évidemment je ne me tappe pas un mannequin par semaine. Mais comment s'évaluer ? Comment connaître la valeur que les gens nous accorde, comme savoir à quoi prétendre ?
Fort de cette remarque, je me suis dit que je devais bien être capable de me tapper un mannequin. J'ai donc accosté une belle Allemande d'1M85, étant convaincu que ça ne mènerait à rien. Mes premières approches se soldent par des semi-échecs (elle qui retire sa main quand je lui prend, qui me fuit, ne me regarde plus).
Il parait qu'un homme sait ce qu'il veut, je lui ai montré ce que je voulais. Plus d'échappatoires timides possibles, si elle ne me voulait pas, il faudrait que ça soit retentissant.
Finalement, après 2 bonnes heures d'échange de baiser, je tentais subtilement de prolonger la soirée chez moi avec elle qui partait dans 48H. "Ca te dit un film chez moi ?".
Bon c'était pourri, mais j'ai rien trouvé de moins maladroit.
J'ai eu le droit à un refus, et encore une fois avec une remarque sur ce que je devrais être "non, je suis sûr que tu vas trouver une autre fille à ramener, je suis une parmi tant d'autres pour toi".
Mais bordel, qu'est-ce qui cloche ?
Est-ce mon look qui ne va pas ? Est-ce que je dégage ? Je déborde d'assurance en apparence, mais je pense être modeste et ne pas écraser mon entourage.
Faut-il que je feigne d'être plus timide ? Moins à l'aise, plus maladroit ? Ou alors que je m'habille n'importe comment, là on arrêtera peut-être...
Et puis bon, je ne suis pas creux, je pense même que c'est ma vie qui est ma meilleure arme de drague.
Peut-être que ces filles qui ont si peur, manquent-elles de confiance en elles.
Quoiqu'il en soit, cette belle Allemande a eu l'effet d'un sublime festin après cette période de disette. Reprise de confiance, mais également reprise des questions.
Je ne sais pas si ce journal sera rempli, mais il me permettra de stocker mes différentes remarques et d'avoir parfois un retour intelligent sur celles-ci.
A suivre...
Pour qualifier ce journal, j'ai longtemps été un grand boulimique des relations d'un soir, j'étais plutôt doué, mais incapable de rencontrer une femme qui me faisait vibrer. Un soir, elle est venue à moi. A vrai dire je n'aurais jamais osé l'aborder. Notre relation aura duré près d'un an, quelques mois de chaos et de découverte de soi.
Après le retour de la boulimie post-rupture, j'ai décidé de me reprendre en main, et de ne plus me solder aux premières venues. Voilà où j'en suis.
Cela faisait quelques temps que je ne concluais pas, à vrai dire rien de bien étonnant si je rehausse mes critères.
J'ai le contact facile, entamer une discussion ne me pose plus vraiment de problème. Mais ça ne donnait rien de plus qu'une conversation agréable.
Hier soir, je discutais avec une fille vraiment alcoolisée, sans arrière pensée. La dame avait un gros chagrin d'amour qu'elle avait décidé de noyer dans l'alcool.
Très tôt dans la conversation, elle me dit "je n'ai aucune envie de parler à un connard comme toi, tu es bien le genre de mec à te tapper un mannequin idiot par semaine".
Ca m'a fait tilt, je me rappelle que ma dernière pseudo relation avait commencé par un refus de baiser justifié par "je n'ai pas envie d'être ton énième trophée de chasse, va plutôt draguer les salopes du bar !". Il m'avait fallu 1 minutes pour la remettre en valeur, et pour finalement l'embrasser.
Mon ex avait pensé que j'étais un connard dès le début de notre relation, il aura fallu quelques semaines pour qu'elle réalise que je n'étais pas un menteur intéressé.
D'autres m'avaient déjà qualifié péjorativement de tombeur, à croire qu'il y a écrit sur mon front "nique à tout va, c'est un gros connard, évite-le".
Ce qui est amusant, c'est qu'évidemment je ne me tappe pas un mannequin par semaine. Mais comment s'évaluer ? Comment connaître la valeur que les gens nous accorde, comme savoir à quoi prétendre ?
Fort de cette remarque, je me suis dit que je devais bien être capable de me tapper un mannequin. J'ai donc accosté une belle Allemande d'1M85, étant convaincu que ça ne mènerait à rien. Mes premières approches se soldent par des semi-échecs (elle qui retire sa main quand je lui prend, qui me fuit, ne me regarde plus).
Il parait qu'un homme sait ce qu'il veut, je lui ai montré ce que je voulais. Plus d'échappatoires timides possibles, si elle ne me voulait pas, il faudrait que ça soit retentissant.
Finalement, après 2 bonnes heures d'échange de baiser, je tentais subtilement de prolonger la soirée chez moi avec elle qui partait dans 48H. "Ca te dit un film chez moi ?".
Bon c'était pourri, mais j'ai rien trouvé de moins maladroit.
J'ai eu le droit à un refus, et encore une fois avec une remarque sur ce que je devrais être "non, je suis sûr que tu vas trouver une autre fille à ramener, je suis une parmi tant d'autres pour toi".
Mais bordel, qu'est-ce qui cloche ?
Est-ce mon look qui ne va pas ? Est-ce que je dégage ? Je déborde d'assurance en apparence, mais je pense être modeste et ne pas écraser mon entourage.
Faut-il que je feigne d'être plus timide ? Moins à l'aise, plus maladroit ? Ou alors que je m'habille n'importe comment, là on arrêtera peut-être...
Et puis bon, je ne suis pas creux, je pense même que c'est ma vie qui est ma meilleure arme de drague.
Peut-être que ces filles qui ont si peur, manquent-elles de confiance en elles.
Quoiqu'il en soit, cette belle Allemande a eu l'effet d'un sublime festin après cette période de disette. Reprise de confiance, mais également reprise des questions.
Je ne sais pas si ce journal sera rempli, mais il me permettra de stocker mes différentes remarques et d'avoir parfois un retour intelligent sur celles-ci.
A suivre...