- Lun Mar 17, 2014 10:27 pm
#148755
Bonsoir,
Quelques notes sur quelques pensées liées à la parole qui me tiennent à cœur. Désolé de prendre aussi souvent l'exemple des cours, la plupart de vous ont assurément quitter le système éducatif, mais c'est l'un des pilier du quotidien d'un adolescent-adulte (oui je ne me qualifierai pas encore d'adulte).
J'aimerai exercer un travail sur moi-même par rapport à ses différentes idées, si vous avez des idées sur la façon dont le faire n'hésitez pas !
Le silence, l'écouteDans nos sociétés, nous vivons constamment dans le bruit, et les gens n'arrivent finalement presque plus à se passer de ce bruit.
Je viens me demande pourquoi les gens ne savent pas se taire ? Que ce soit en cours, en société, dans la vie de tous les jours, celui qui ne parle pas n'est pas "normal", il ne s'amuse pas, il est coincé, je me rappelle encore d'une petite anecdote il y a 3-4 ans ou un camarade de classe (je ne dirai pas un ami car je ne le considère/ais pas comme tel) me demander "si j'avais envie de me suicider" car je ne parlais pas tout le temps, n'accompagnait pas toutes ses remarques d'un rire gras, je lui avais simplement répondu qu'il y avait un temps pour tout, un temps pour parler, un temps pour écouter.
Socialement, je regrette de plus en plus le fait que certaines personnes n'arrivent pas à se taire. Parfois il m'arrive moi même de faire des remarques et de me dire juste après "Mais pourquoi j'ai pas fermé ma gueule" (personne n'est exempt de défaut). Écouter quelqu'un de supérieur (ie. un professeur) semble leur être pénible, et ils ne peuvent s'arrêter de parler avec leurs camarades. Manque d’éducation ou de maturité, je n'arrive pas vraiment à savoir, peut être même aucun des deux.
Plus que se taire, les gens n'arrivent plus à chuchoter, lorsque l'on est en société, la règle est souvent de chuchoter, mais certaines personnes n'y arrivent tout simplement pas, se sentent obligé de monter la voix pour se faire comprendre (je ne parle pas des personnes qui ont des voix tellement grave que chuchoter leur est quasi impossible), ce qui conduit aux autres groupes de personnes proches de faire de même, et ainsi de suite (et a pour conséquent un brouhaha pénible).
Le système scolaire me débecte, une impression que les profs démago se donnent en spectacle, veulent absolument provoquer le rire gras et bête chez les élèves, et des applaudissements pour des actions qui ne le méritent pas (applaudissements pour ces même actions démago en fait).
Un petit article sur l'humour/le rire que j'avais trouvé assez intéressant, lié rire gras [url]http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/02/21/31003-20140221ARTFIG00364-comicocratie-pourquoi-les-humoristes-sont-devenus-tout-puissant.php[/url]
L'aisance oraleS'exprimer devient de plus en plus dur, le système éducatif français mais aussi la société ne donnent que quelques profils possible chez les jeunes.
Quelqu'un de timide, qui ne parle pas beaucoup et est paralysée à l'oral.
Quelqu'un de normal, pas plus à l'aise que ça.
Quelqu'un qui dit être à l'aise mais qui finalement n'use que du comique et de l'auto-dérision et à autant d'aisance orale que d'autres.
Le ton de la voixJ'avais déjà vu un article avec l'interview d'un coach sur le sujet, une bonne voix ça s'entends. C'est quelque chose que j'aimerai travailler, mais c'est là une routine à mettre en place, pas forcément des plus facile à conserver, tant l'exercice nous semble inutile aux premiers abords.
J'ai néanmoins eu une énorme surprise cette année, un camarade de classe, cinéphile, énormément charismatique et avec une aisance orale incroyable (qui ne se cache pas derrière des subterfuges que j'ai cité plus haut. Un ton de voix contrôlée.
Autre ton de voix qui m'inspire, chez deux personnes, une voix posée, calme, qui ne font pas monté le niveaux sonore, une voix grave, profonde, qui parle d'elle même. Le genre de voix qui permettent directement de comprendre à qui on s'adresse, quelqu'un qui nous écoute, quelqu'un de calme, quelqu'un de réfléchi.