- Dim Mar 20, 2011 3:31 pm
#106892
Bonjour à tous,
Cela fait plusieurs années que je traîne sur spikeseduction, sans amélioration notable de ma personne bien entendu. Partant à l'étranger d'ici peu (pour études), j'ai décidé de me remuer et je me suis donc inscrit à un atelier intense, qui est pour bientôt.
En attendant, j'ai bien l'intention de profiter de mes dernières semaines parisiennes pour rattraper (un peu) le temps perdu.
Leçon du samedi soir: ne plus jamais foutre les pieds dans une soirée erasmus. Merdique à souhait.
Je discute vite fait avec des brésiliens pendant la soirée, dont un que j'avais déjà croisé. 2 filles qui me sourient, j'ai rien fait (honte à moi). Après 5 minutes, comme dirait F.Pessoa "La conversation gisait morte entre nous" (ou quelque chose comme ça).
Vers 1h30 je décide de me barrer (c'est vous dire si c'était nul). Dans la queue des vestiaires, 2 petites indiennes entrain de récupérer leurs affaires. Je réfléchi pas trop:"vous partez?". La plus mignone des deux me réponds que oui, sa copine (qui est de passage et ne parle pas français) en a ras-le-bol. Elle me demande comment faire pour rentrer chez elle, ça tombe bien on prend le même métro.
Après sorti, elle me dit :"2 sec, j'attend un 'ami' ". Il s'avère que en fait que c'est son copain, un brésilien organisateur de soirée erasmus. Je discute un peu en portugais avec lui et j'en conclu que sa personnalité est à l'image de son ventre et de son métier: grasse. Putain qu'est-ce qu'il est lourd!
Sur le trajet vers le métro je discute avec le mec, l'indienne non-francophone, et la francophone elle rigole tout le temps et a l'air vachement open. En fait elle est pas indienne mais mauricienne et s'appelle Taj.
On doit se séparer à la station de métro. Là je me rappelle d'une conseil de Stéphane, dans l'Homme Idéal, du genre "Lancez vous sans pensez aux conséquences". Je tend donc mon portable à Taj en lui disant que ça serait cool qu'on se revoit, son copain est à côté, il me regarde et s'en va en gueulant un "Qué é isso!". Quand à elle, elle couvre son visage de sa main dans un geste d'indécision et de honte (feinte peut-être) et rentre son numéro. Je prend mon portable, elle me le reprend pour vérifier le numéro et me dit :"envoie moi un texto ou appelle-moi".
Je suis content, je décide donc de marcher encore un peu. En traversant la Seine, je vois une belle jeune femme entrain de prendre en photo sa copine. Je leur propose de les prendre en photo, elles acceptent. Je continue mon chemin mais pas l'interaction, par flemme. Elles me rattrapent et me demandent comment faire pour rentrer chez elles, elles sont colombiennes, cool ça fait bail que j'ai pas parlé espagnol. On prend le métro, la conversation est pas très vive, je gère pas vraiment, beaucoup de silences. Je leur demande de me donner leur carte et leur montre des endroits pas trop loin de chez elles ou elle peuvent sortir, en précisant que je ne veux pas corrompre leur envie de visiter les musées. Elles se disent entre elles "non, on va pas dormir ce soir". A un moment, elles me tendent une belle perche "Et toi tu fais quoi ce soir?", j'étais claqué je leur dis que je rentre chez moi.
Ce que j'ai fais, honte à moi et 18 pater pour la peine.
Bon, je file voir "La seule certitude que j'ai c'est d'être dans le doute" de Pierre Desproges.
Cela fait plusieurs années que je traîne sur spikeseduction, sans amélioration notable de ma personne bien entendu. Partant à l'étranger d'ici peu (pour études), j'ai décidé de me remuer et je me suis donc inscrit à un atelier intense, qui est pour bientôt.
En attendant, j'ai bien l'intention de profiter de mes dernières semaines parisiennes pour rattraper (un peu) le temps perdu.
Leçon du samedi soir: ne plus jamais foutre les pieds dans une soirée erasmus. Merdique à souhait.
Je discute vite fait avec des brésiliens pendant la soirée, dont un que j'avais déjà croisé. 2 filles qui me sourient, j'ai rien fait (honte à moi). Après 5 minutes, comme dirait F.Pessoa "La conversation gisait morte entre nous" (ou quelque chose comme ça).
Vers 1h30 je décide de me barrer (c'est vous dire si c'était nul). Dans la queue des vestiaires, 2 petites indiennes entrain de récupérer leurs affaires. Je réfléchi pas trop:"vous partez?". La plus mignone des deux me réponds que oui, sa copine (qui est de passage et ne parle pas français) en a ras-le-bol. Elle me demande comment faire pour rentrer chez elle, ça tombe bien on prend le même métro.
Après sorti, elle me dit :"2 sec, j'attend un 'ami' ". Il s'avère que en fait que c'est son copain, un brésilien organisateur de soirée erasmus. Je discute un peu en portugais avec lui et j'en conclu que sa personnalité est à l'image de son ventre et de son métier: grasse. Putain qu'est-ce qu'il est lourd!
Sur le trajet vers le métro je discute avec le mec, l'indienne non-francophone, et la francophone elle rigole tout le temps et a l'air vachement open. En fait elle est pas indienne mais mauricienne et s'appelle Taj.
On doit se séparer à la station de métro. Là je me rappelle d'une conseil de Stéphane, dans l'Homme Idéal, du genre "Lancez vous sans pensez aux conséquences". Je tend donc mon portable à Taj en lui disant que ça serait cool qu'on se revoit, son copain est à côté, il me regarde et s'en va en gueulant un "Qué é isso!". Quand à elle, elle couvre son visage de sa main dans un geste d'indécision et de honte (feinte peut-être) et rentre son numéro. Je prend mon portable, elle me le reprend pour vérifier le numéro et me dit :"envoie moi un texto ou appelle-moi".
Je suis content, je décide donc de marcher encore un peu. En traversant la Seine, je vois une belle jeune femme entrain de prendre en photo sa copine. Je leur propose de les prendre en photo, elles acceptent. Je continue mon chemin mais pas l'interaction, par flemme. Elles me rattrapent et me demandent comment faire pour rentrer chez elles, elles sont colombiennes, cool ça fait bail que j'ai pas parlé espagnol. On prend le métro, la conversation est pas très vive, je gère pas vraiment, beaucoup de silences. Je leur demande de me donner leur carte et leur montre des endroits pas trop loin de chez elles ou elle peuvent sortir, en précisant que je ne veux pas corrompre leur envie de visiter les musées. Elles se disent entre elles "non, on va pas dormir ce soir". A un moment, elles me tendent une belle perche "Et toi tu fais quoi ce soir?", j'étais claqué je leur dis que je rentre chez moi.
Ce que j'ai fais, honte à moi et 18 pater pour la peine.
Bon, je file voir "La seule certitude que j'ai c'est d'être dans le doute" de Pierre Desproges.