- Jeu Juin 06, 2013 12:25 pm
#134728
Ceci est l'histoire de ma rencontre avec Lydia, un de ces spécimens de filles à fuir comme la peste sans demander son reste.
C'est le récit d'un échec. Un échec riche en enseignements et qui, je ne m'en suis rendu compte qu'après coup, s'est avéré salvateur.
[img]http://imageshack.us/a/img842/8021/chap1.jpg[/img]
J’avais rencontré Lydia un vendredi soir d'octobre lors d'une petite soirée entre amis improvisée dans un pub à Bastille. Revenant tout juste d'un mois sous le soleil de Malte, c'est avec une joie mitigée que je retrouvais la pluie et la grisaille parisienne. Cette soirée, c'était un pote qui m'y avait invité, et à part lui je n'y connaissais personne. En fervent défenseur des règles de politesse élémentaire, il avait pris le temps de me briefer avec son franc parler habituel, ce qui donnait quelque chose comme çà : « Y aura deux copines, Lydia et sa pote. Mais tu verra, elles sont pas pour nous, c'est des poufs, le genre à danser sur les bars et à aimer les pompiers. Lydia, tu peux essayer de la baiser si tu veux mais t’y arrivera pas. Par contre sa copine t'y touche pas, elle est pour moi. »
Les bases étaient posées, et étant donné le tableau qu’il m’en avait dépeint, je n’avais pas spécialement envie de m’essayer à "baiser" cette Lydia. Cependant, j’étais curieux. Curieux de découvrir "de l'intérieur" ce genre de filles que je n'avais pas l'habitude de fréquenter, de me tester, de voir si j'allais leur plaire, convaincu que de toutes façons elles ne pourraient m'attirer autrement que physiquement. La difficulté annoncée titillait mon intérêt, et ma vanité, tel un petit diable, soufflait à mon oreille des tentations déraisonnables. Mais non, j'avais abandonné l'été et ses excès sur l'île de Malte et il était à présent temps de redevenir un peu sérieux. Comme un fumeur endurci un soir de réveillon, hypocrite devant l'absolu, j'avais pris une bonne résolution : je ne tenterai rien avec Lydia, l'amie de mon pote, et établirai avec elle une relation des plus platoniques. Sachant pertinemment que toute bonne résolution est faite pour n'être tenue qu'un temps, ce soir là, c'est donc non sans une certaine excitation que je pénétrais dans le bar.
Mon pote était déjà là avec ses deux copines, une autre fille et trois mecs. Une fois les présentations faites et installé avec ce petit groupe d’inconnus dont j'avais, tel un enfant ingrat, déjà oublié la moitié des prénoms, je prenais peu à peu mes marques, jaugeant avec prudence les différents protagonistes. Je pus rapidement constater que Lydia était déjà courtisée par plusieurs membres du groupe, et ce, manifestement sans succès. C'est avec un certain plaisir que je me remémore cette première demi heure, ce calme avant la bataille durant lequel ignorance feinte et regards en coin sont de la partie, chacun faisant bonne figure car se sentant discrètement observé. Le premier qui tenterait une approche maladroite dévoilerait son jeu au grand jour.
Ce n'est que lorsque que je revins du bar, un verre à la main, qu'en cherchant à me faire une place sur un des canapés, Lydia se décala pour que je m'asseye à l'endroit qui était le plus indiqué : juste à côté d'elle. A partir de ce moment-là, le contact était engagé, et alors que ma raison tentait timidement de me rappeler à l'ordre, la voix de la tentation résonnait bien plus fort dans ma tête, et je savais au fond de moi qu'un long jeu du chat et de la souris venait de commencer, un jeu de séduction d'autant plus excitant qu'il mêlait une bonne dose de défi et d'interdit.
C'est le récit d'un échec. Un échec riche en enseignements et qui, je ne m'en suis rendu compte qu'après coup, s'est avéré salvateur.
[img]http://imageshack.us/a/img842/8021/chap1.jpg[/img]
J’avais rencontré Lydia un vendredi soir d'octobre lors d'une petite soirée entre amis improvisée dans un pub à Bastille. Revenant tout juste d'un mois sous le soleil de Malte, c'est avec une joie mitigée que je retrouvais la pluie et la grisaille parisienne. Cette soirée, c'était un pote qui m'y avait invité, et à part lui je n'y connaissais personne. En fervent défenseur des règles de politesse élémentaire, il avait pris le temps de me briefer avec son franc parler habituel, ce qui donnait quelque chose comme çà : « Y aura deux copines, Lydia et sa pote. Mais tu verra, elles sont pas pour nous, c'est des poufs, le genre à danser sur les bars et à aimer les pompiers. Lydia, tu peux essayer de la baiser si tu veux mais t’y arrivera pas. Par contre sa copine t'y touche pas, elle est pour moi. »
Les bases étaient posées, et étant donné le tableau qu’il m’en avait dépeint, je n’avais pas spécialement envie de m’essayer à "baiser" cette Lydia. Cependant, j’étais curieux. Curieux de découvrir "de l'intérieur" ce genre de filles que je n'avais pas l'habitude de fréquenter, de me tester, de voir si j'allais leur plaire, convaincu que de toutes façons elles ne pourraient m'attirer autrement que physiquement. La difficulté annoncée titillait mon intérêt, et ma vanité, tel un petit diable, soufflait à mon oreille des tentations déraisonnables. Mais non, j'avais abandonné l'été et ses excès sur l'île de Malte et il était à présent temps de redevenir un peu sérieux. Comme un fumeur endurci un soir de réveillon, hypocrite devant l'absolu, j'avais pris une bonne résolution : je ne tenterai rien avec Lydia, l'amie de mon pote, et établirai avec elle une relation des plus platoniques. Sachant pertinemment que toute bonne résolution est faite pour n'être tenue qu'un temps, ce soir là, c'est donc non sans une certaine excitation que je pénétrais dans le bar.
Mon pote était déjà là avec ses deux copines, une autre fille et trois mecs. Une fois les présentations faites et installé avec ce petit groupe d’inconnus dont j'avais, tel un enfant ingrat, déjà oublié la moitié des prénoms, je prenais peu à peu mes marques, jaugeant avec prudence les différents protagonistes. Je pus rapidement constater que Lydia était déjà courtisée par plusieurs membres du groupe, et ce, manifestement sans succès. C'est avec un certain plaisir que je me remémore cette première demi heure, ce calme avant la bataille durant lequel ignorance feinte et regards en coin sont de la partie, chacun faisant bonne figure car se sentant discrètement observé. Le premier qui tenterait une approche maladroite dévoilerait son jeu au grand jour.
Ce n'est que lorsque que je revins du bar, un verre à la main, qu'en cherchant à me faire une place sur un des canapés, Lydia se décala pour que je m'asseye à l'endroit qui était le plus indiqué : juste à côté d'elle. A partir de ce moment-là, le contact était engagé, et alors que ma raison tentait timidement de me rappeler à l'ordre, la voix de la tentation résonnait bien plus fort dans ma tête, et je savais au fond de moi qu'un long jeu du chat et de la souris venait de commencer, un jeu de séduction d'autant plus excitant qu'il mêlait une bonne dose de défi et d'interdit.