- Mer Juil 03, 2013 5:24 pm
#135523
Je viens de me lever et me remémore cette soirée au goût inachevé. Elle avait si bien commencé. Cet échec supplémentaire est pour moi l'occasion de me mettre à écrire, afin de m'en souvenir et de ne plus commettre cette erreur qui devient jour après jour de plus en plus pesante, ce satané blocage au pire moment.
Eva. 20 ans, au look atypique. C'est une fille qui se remarque de loin. Son regard était tellement perçant qu'on aurait dit qu'il vous transperçait l'âme. Presque effrayant. Elle était brune, vêtue de noir avec une veste bleu-marine. Et elle avait un sourire éclatant, elle transpirait la bonne humeur. Elle avait l'air inaccessible, et pourtant, c'est elle qui vint à la rencontre du groupe de personnes avec lesquelles j'étais. Nous échangeons nos prénoms, discussion banale menée par son amie. Eva, elle, reste un peu à l'écart.
La soirée poursuit son cours, je m'amuse, profite de la piscine et en même temps d'une fille qui prend un malin plaisir à essayer de me noyer. Je ne me laisse pas faire, je mène la danse. Elle ne m'intéresse pas vraiment pourtant, elle est trop infantile, mais au moins, je m'amuse. Je n'ai toujours pas réellement remarqué Eva à ce moment-là, mais une fois sorti de la piscine, je la croise et nous bavardons un petit peu. Elle ne connaît personne et était venu en guise de "bouche-trou" pour son amie, qui avait peur de s'emmerder. Elle, par contre, s'ennuie un peu j'ai l'impression... Elle me fait alors faire un petit jeu : elle désigne des personnes et me demande si je les connais. Je ne m'en rends compte que maintenant que j'écris ces lignes, mais c'est elle qui avait instauré le contact physique, se penchant, m'effleurant pour désigner les différents invités.
Le temps passe et je n'y prête plus vraiment attention. Jusqu'à que je me rebaigne en même temps qu'elle. L'ambiance étant très détendue, et quand cette fille essaya de se venger que je l'ai coulée, Eva en profita pour m'éclabousser. Et c'est là que je la rejoins, la soulevant et la mit à l'eau en même temps que moi. Elle quitta la piscine au bout d'un certain moment, pendant que j'y restais.
Et c'est maintenant que le jeu démarre. Je sors et me dirige vers là où l'alcool est concentré. Curieux phénomène que de voir tous ces jeunes cherchaient à boire jusqu'à l'ivresse, puis jusqu'à être totalement hors de contrôle. Presque méprisable. Mais je suis de trop bonne humeur pour n'avoir ne serait qu'une once de mépris.
Puis, je recroise Eva, qui me dit au creux de l'oreille : Au faite, je ne suis pas lesbienne...
Et elle s'éloigne.
Je la retrouve au pied du cerisier, et grisé par ce qu'ellle m'a dit, je m'approche d'elle, la taquine pour je ne sais plus quelle raison et essaie de me glisser dans sa veste, j'ai froid, que diable ! Elle se prête au jeu et libère une manche. Nous partageons maintenant une veste pour deux, je peux sentir sa peau si douce, et je me blottis contre elle. Chose curieuse : elle n'a pas d'odeur. Pas une once de parfum. Nous discutons un peu et j'apprends qu'elle est musicologue, qu'elle fait du saxophone. Nous buvons un verre de morito pour deux. Je croise son regard, jusqu'à qu'un autre homme vienne la rejoindre. Je me demande ce qu'il a dû penser en nous voyant tous les deux, une veste pour deux. J'ai l'impression qu'il la drague maladroitement devant mes yeux.. Mais il s'éclipse au bout de deux minutes, et nous voilà seul. Son amie est partie. Elle me sourit.
Je me sens terriblement bien, tout baigne, ça à l'air si facile. Une fille intéressée vous facilité la vie, c'est sur ! Et pourtant, je ne sais pas ce que j'ai eu. A y repenser, je sais que c'est le moment où j'aurai du l'embrasser. Mais sur le coup, je n'ai pas senti ce moment... Au bout d'un moment, elle me dit de l'attendre, qu'elle va chercher à fumer pour nous deux.
Je crois que c'est à ce moment-là que cette précieuse dynamique s'est brisée. Où du moins que son intérêt commence à flancher. Elle ne revient pas, je pars, et lorsque qu'elle me retrouve, elle me dit qu'elle a pu fumer mais que personne n'a voulu lui en lâcher un.
Chacun fait ensuite sa route. Mes amies me disent de foncer, mais je sais au fond de moi que j'ai laissé passer ma chance. Puis vint la pluie, qui me confirme mes dires. Eva partira se coucher 30 minutes plus tard avec son amie, sans me dire au revoir alors qu'elle se trouvait non loin de moi et m'avait vu. J'entendrai un excellent ami me dit qu'il l'a entendu dire 'Julien' peu de temps avant qu'elle ne parte. Parlait-elle de moi en bien ou en mal ?
Je suis surpris de voir à quel point son intérêt s'est volatilisé aussi vite... Peut-être n'était-elle pas vraiment intéressée par moi mais simplement par le fait que je l'occupais pendant cette soirée, elle qui ne connaissait personne sauf son amie.
Une rencontre au goût inachevé. Je sais comment elle s'appelle, je peux la retrouver sur facebook. Je le veux, rester sur cette amertume est bien trop désagréable. Mais pourtant, je sais bien que c'est inutile, que ça fait weird de la retrouver.
Eva. 20 ans, au look atypique. C'est une fille qui se remarque de loin. Son regard était tellement perçant qu'on aurait dit qu'il vous transperçait l'âme. Presque effrayant. Elle était brune, vêtue de noir avec une veste bleu-marine. Et elle avait un sourire éclatant, elle transpirait la bonne humeur. Elle avait l'air inaccessible, et pourtant, c'est elle qui vint à la rencontre du groupe de personnes avec lesquelles j'étais. Nous échangeons nos prénoms, discussion banale menée par son amie. Eva, elle, reste un peu à l'écart.
La soirée poursuit son cours, je m'amuse, profite de la piscine et en même temps d'une fille qui prend un malin plaisir à essayer de me noyer. Je ne me laisse pas faire, je mène la danse. Elle ne m'intéresse pas vraiment pourtant, elle est trop infantile, mais au moins, je m'amuse. Je n'ai toujours pas réellement remarqué Eva à ce moment-là, mais une fois sorti de la piscine, je la croise et nous bavardons un petit peu. Elle ne connaît personne et était venu en guise de "bouche-trou" pour son amie, qui avait peur de s'emmerder. Elle, par contre, s'ennuie un peu j'ai l'impression... Elle me fait alors faire un petit jeu : elle désigne des personnes et me demande si je les connais. Je ne m'en rends compte que maintenant que j'écris ces lignes, mais c'est elle qui avait instauré le contact physique, se penchant, m'effleurant pour désigner les différents invités.
Le temps passe et je n'y prête plus vraiment attention. Jusqu'à que je me rebaigne en même temps qu'elle. L'ambiance étant très détendue, et quand cette fille essaya de se venger que je l'ai coulée, Eva en profita pour m'éclabousser. Et c'est là que je la rejoins, la soulevant et la mit à l'eau en même temps que moi. Elle quitta la piscine au bout d'un certain moment, pendant que j'y restais.
Et c'est maintenant que le jeu démarre. Je sors et me dirige vers là où l'alcool est concentré. Curieux phénomène que de voir tous ces jeunes cherchaient à boire jusqu'à l'ivresse, puis jusqu'à être totalement hors de contrôle. Presque méprisable. Mais je suis de trop bonne humeur pour n'avoir ne serait qu'une once de mépris.
Puis, je recroise Eva, qui me dit au creux de l'oreille : Au faite, je ne suis pas lesbienne...
Et elle s'éloigne.
Je la retrouve au pied du cerisier, et grisé par ce qu'ellle m'a dit, je m'approche d'elle, la taquine pour je ne sais plus quelle raison et essaie de me glisser dans sa veste, j'ai froid, que diable ! Elle se prête au jeu et libère une manche. Nous partageons maintenant une veste pour deux, je peux sentir sa peau si douce, et je me blottis contre elle. Chose curieuse : elle n'a pas d'odeur. Pas une once de parfum. Nous discutons un peu et j'apprends qu'elle est musicologue, qu'elle fait du saxophone. Nous buvons un verre de morito pour deux. Je croise son regard, jusqu'à qu'un autre homme vienne la rejoindre. Je me demande ce qu'il a dû penser en nous voyant tous les deux, une veste pour deux. J'ai l'impression qu'il la drague maladroitement devant mes yeux.. Mais il s'éclipse au bout de deux minutes, et nous voilà seul. Son amie est partie. Elle me sourit.
Je me sens terriblement bien, tout baigne, ça à l'air si facile. Une fille intéressée vous facilité la vie, c'est sur ! Et pourtant, je ne sais pas ce que j'ai eu. A y repenser, je sais que c'est le moment où j'aurai du l'embrasser. Mais sur le coup, je n'ai pas senti ce moment... Au bout d'un moment, elle me dit de l'attendre, qu'elle va chercher à fumer pour nous deux.
Je crois que c'est à ce moment-là que cette précieuse dynamique s'est brisée. Où du moins que son intérêt commence à flancher. Elle ne revient pas, je pars, et lorsque qu'elle me retrouve, elle me dit qu'elle a pu fumer mais que personne n'a voulu lui en lâcher un.
Chacun fait ensuite sa route. Mes amies me disent de foncer, mais je sais au fond de moi que j'ai laissé passer ma chance. Puis vint la pluie, qui me confirme mes dires. Eva partira se coucher 30 minutes plus tard avec son amie, sans me dire au revoir alors qu'elle se trouvait non loin de moi et m'avait vu. J'entendrai un excellent ami me dit qu'il l'a entendu dire 'Julien' peu de temps avant qu'elle ne parte. Parlait-elle de moi en bien ou en mal ?
Je suis surpris de voir à quel point son intérêt s'est volatilisé aussi vite... Peut-être n'était-elle pas vraiment intéressée par moi mais simplement par le fait que je l'occupais pendant cette soirée, elle qui ne connaissait personne sauf son amie.
Une rencontre au goût inachevé. Je sais comment elle s'appelle, je peux la retrouver sur facebook. Je le veux, rester sur cette amertume est bien trop désagréable. Mais pourtant, je sais bien que c'est inutile, que ça fait weird de la retrouver.