- Jeu Oct 08, 2009 7:21 pm
#83722
Je vaquais innocemment dans l'existence jusqu'au jour heureux où, sur Comme un Camion, je lisais d'une traite le feuilleton désormais culte, "Cette fille dans le métro".
- "Merde", marmonnais-je.
Ma stupéfaction grandissait au fil des articles, une langue avec son vocabulaire, sa grammaire, sa syntaxe, une rhétorique et ses orateurs s'esquissait sous mes yeux. Des mots sur des intuitions.
Augustin avait alors un rien moins de vingt-quatre ans, un passé d'amoureux transi, d'éternel ami, de maladresse. Mais notre héros ne partais pas du zéro : charmeur et joueur de nature, alternativement bon orateur et timide maugréant des banalités fadasses, une longue relation de trois années à la fois épanouissante pour ma sensualité et le plaisir que je prends à en donner, et pour les travers de l'amoureux transi au penchant je-mets-mes-couilles-en-berne-quand-mon-amoureuse-crise. Peu après une demoiselle blonde m'envoya directement en obsession amoureuse, et ma virilité dans les cordes pour une longue période. Puis un jour, le goût du jeu, du vrai, pas celui d'un tâcheron mal luné et malhabile, revint. Avec lui revinrent mes envies, mes espoirs, mes passions... Peu après, "Cette fille dans le métro". Les affaires reprennent, la prestance aussi. Mais le jeu butte, a des ratées, il est temps de se prendre en main et d'affiner. "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément (...) Sur le métier, cent fois remets ton ouvrage" (Boileau, Arts Poétiques, 1674). Augustin, passe à 25 ans et pénètre au SpikeClub (trop tôt la sexualisation ?). Depuis, il apprend pour son plaisir, et le leur.
Je vis à Paris et suis fraîchement diplômé en Histoire de l'art. J'ai pratiqué la restauration d'art pendant plusieurs années.
D'un point de vue look, j'ai été formé par ma première amoureuse, styliste. Des fautes, mais globalement, un look sobre mais de goût. Une tendance au jean-sombre-bien-coupé, chemise à ma taille et bien taillée, et bottines "peacocks".
Mon goût des belles femmes m'a naturellement conduit à choisir l'art tant dans sa pratique que dans son étude : dessin, écriture, dès lors que le touché et le grain d'une peau doivent s'incarner ( ). De nombreuses lectures, beaucoup de musiques, une passion pour les châtaignes (ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien ), de la curiosité, l'envie d'apprendre et de s'amuser aux côtés de séducteurs plus aguerris, et comme le disait Cyrano " avec du panache" !
Augustin
- "Merde", marmonnais-je.
Ma stupéfaction grandissait au fil des articles, une langue avec son vocabulaire, sa grammaire, sa syntaxe, une rhétorique et ses orateurs s'esquissait sous mes yeux. Des mots sur des intuitions.
Augustin avait alors un rien moins de vingt-quatre ans, un passé d'amoureux transi, d'éternel ami, de maladresse. Mais notre héros ne partais pas du zéro : charmeur et joueur de nature, alternativement bon orateur et timide maugréant des banalités fadasses, une longue relation de trois années à la fois épanouissante pour ma sensualité et le plaisir que je prends à en donner, et pour les travers de l'amoureux transi au penchant je-mets-mes-couilles-en-berne-quand-mon-amoureuse-crise. Peu après une demoiselle blonde m'envoya directement en obsession amoureuse, et ma virilité dans les cordes pour une longue période. Puis un jour, le goût du jeu, du vrai, pas celui d'un tâcheron mal luné et malhabile, revint. Avec lui revinrent mes envies, mes espoirs, mes passions... Peu après, "Cette fille dans le métro". Les affaires reprennent, la prestance aussi. Mais le jeu butte, a des ratées, il est temps de se prendre en main et d'affiner. "Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément (...) Sur le métier, cent fois remets ton ouvrage" (Boileau, Arts Poétiques, 1674). Augustin, passe à 25 ans et pénètre au SpikeClub (trop tôt la sexualisation ?). Depuis, il apprend pour son plaisir, et le leur.
Je vis à Paris et suis fraîchement diplômé en Histoire de l'art. J'ai pratiqué la restauration d'art pendant plusieurs années.
D'un point de vue look, j'ai été formé par ma première amoureuse, styliste. Des fautes, mais globalement, un look sobre mais de goût. Une tendance au jean-sombre-bien-coupé, chemise à ma taille et bien taillée, et bottines "peacocks".
Mon goût des belles femmes m'a naturellement conduit à choisir l'art tant dans sa pratique que dans son étude : dessin, écriture, dès lors que le touché et le grain d'une peau doivent s'incarner ( ). De nombreuses lectures, beaucoup de musiques, une passion pour les châtaignes (ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien ), de la curiosité, l'envie d'apprendre et de s'amuser aux côtés de séducteurs plus aguerris, et comme le disait Cyrano " avec du panache" !
Augustin