- Ven Mai 30, 2008 9:03 am
#49940
Bonjour,
Mes talents de séductions étant encore à affûter, je ne peux pas donner de conseils sur la question. Mais je peux en revanche vous livrer un témoignage qui va venir illustrer quelques uns des enseignements que l'on peut lire sur ce site. Je pense que cela pourrait en aider certains.
Les « mixed-signals », vous connaissez ? On vous indiquent ici comment les reconnaître, et pourquoi il faut fuir les femmes qui vous en envoie. On vous a prévenu qu'il fallait prendre garde aux femmes qui soufflaient le chaud et le froid, et pourtant, quand on est dans l'action, on a l'impression que « ça peut s'arranger ». Voici mon histoire :
La génèse
Appelons la fille, commerciale joviale et sexy qui sera notre protagoniste principale, Anastasia. Anastasias travaillait sur Paris, tandis que j'assurais un service technique au PACA. Elle m'a fait une demande bancale, et je l'ai envoyé paître car elle me faisait perdre mon temps. L'effet neg sans doute, toujours est-il qu'elle est revenu à la charge sur un plan plus personnel et je me suis engouffré dedans. Je l'ai taquiné, j'ai joué la légèreté, l'humour et j'ai sexualisé la conversation. La demoiselle me glisse qu'elle voit son anniversaire venir et décide de le passer à Séville en Espagne. Je saisi l'occasion en plaçant que j'avais pas mal voyagé puisque j'avais les billets d'avion gratuits. Elle m'invite, on passe le WE ensemble dans cette ville magnifique, fclose.
Le feu de l'action
Anastasia m'a plu. Elle m'a d'abord accroché sexuellement car elle est belle et est très libérée. Elle m'a ensuite séduite par ses projets d'avenir, son bon vivant et quelques toasts au petit dèj. Je suis monté sur Paris la voir, elle est descendu sur Nice, nous avons entretenu une relation à distance qui s'est approfondi au fil des jours.
La belle se fait la malle pour s'installer dans la ville de notre première rencontre, ce qui ne change pas grand chose à notre situation, toujours en dilettante, toujours à distance. Il y a les premiers aveux, et la première erreur de ma part que j'ai été capable de relever : j'ai dis « Je t'aime » le premier, et bien trop vite.
Nous avons tous les deux des caractères forts, et on se brouille. Un soir, elle m'annonce qu'elle ne sait plus où elle en est avec moi. Elle me quitte. Elle passe ensuite une semaine à me récupérer à coup de mails, de lettre (en recommandé s'il vous plait) et de coups de téléphone. J'ai été blessé, mais, amoureux, je retourne avec elle, exultant de joie.
Le scénario se répète. Et moi je me répète autre chose : « elle est fragile », « c'est moi qui doit être fort », « les relations à distance, c'est difficile »... Certes, la distance n'aide pas. Mais elle me met tout sur le dos à chaque fois que quelque chose se passe mal. Or, j'ai horreur de me battre avec les gens que j'aime. Je préfère foncer donner un coup de boule à grand black. Le conflit ne me fait pas peur, je suis même assez provocant parfois bien que je me sois assagi, mais avec mes proches, c'est viscérale, j'en ai horreur.
J'ai été largué trois fois, et pourtant, je planifie de la rejoindre en Espagne pour aller vivre avec elle.
Anastasia me dit qu'elle m'aime, qu'elle ne peut pas se passer de moi. Je n'en pense pas moins.
L'opération à coeur ouvert et le point (de suture) final
Cette semaine, skype m'indiquant qu 'elle « est confuse », qu'elle « a rencontré un autre homme », « qu'on doit se parler ». Rechute donc, mais avec intrusion de corps étranger dans la foulée. Pourtant elle « tient beaucoup à moi », elle me demande si on pourrait pas « se voir quand même », si je ne pourrais pas « prendre sur moi ».
Je suis incapable de lui résister. Je dois apprendre à travailler ma volonté.. Aussi j'ai joué un joker, car je savais que sinon l'affaire pourrait se prolonger encore, et encore. J'ai conclu notre conversation en lui faisant un aveux : je me suis « excusé » de l'avoir trompé durant notre relation. L'effet a été radical. Elle a fondu en l'arme et j'ai perdu tout intérêt à ses yeux. Je penses qu'elle n'essayera pas de me récupérer. Tant mieux pour moi, car ça aurait marché. Et vu mon moral alors que je rédige ces lignes, je peux vous affirmer que ça ne m'aurait pas fait du bien. Je suis pourtant quelqu'un que les gens décrivent comme solide, dynamique, mature.
Là, je vous écris le lendemain de notre séparation définitive pour que vous ayez l' histoire à chaud. J'espère vraiment qu'elle va vous servir, que vous allez contrairement à moi écouter les gens expérimentés. Pas évident, d'ailleurs on apprend bien mieux quant on fait les erreurs soit même. Sachez tout de même que quand on vous dit qu'il y a « dead walking man », c'est très difficile à admettre. Mais ça fait encore plus mal si on s'accroche.
Comme d'habitude il n'y a pas de morale de l'histoire, pas de solution miracle. Rappelez-vous seulement que d'autres se sont fait prendre avant vous, c'est humain. On invente de moins en moins de chose, quitte à redécouvrir, autant éviter que soit les mauvais plans.
Enfin, le plus intéressant, c'est que je ne lui en veut pas. J'ai passé des moments excellents avec cette personne, j'ai ressenti des choses qui valent vraiment la peine. Je n'ai pas de rancune vis à vis de son comportement et je pense que c'est comme ça qu'il vaut mieux prendre les choses. On ne changera pas la nature des autres, c'est à soit de s'adapter et de prendre ce qui peut nous enrichir au passage. Il faut juste, comme au casino, ne pas surenchérir quand on voir qu'on est en train de perdre.
Bonne continuation,
Flashback
P.S : je pense qu'il n'y a pas de meilleure occasion pour me mettre sérieusement à la séduction. C'est maintenant qu'il faut que je travaille ma volonté, et que je retourne aux bases, non ?
Mes talents de séductions étant encore à affûter, je ne peux pas donner de conseils sur la question. Mais je peux en revanche vous livrer un témoignage qui va venir illustrer quelques uns des enseignements que l'on peut lire sur ce site. Je pense que cela pourrait en aider certains.
Les « mixed-signals », vous connaissez ? On vous indiquent ici comment les reconnaître, et pourquoi il faut fuir les femmes qui vous en envoie. On vous a prévenu qu'il fallait prendre garde aux femmes qui soufflaient le chaud et le froid, et pourtant, quand on est dans l'action, on a l'impression que « ça peut s'arranger ». Voici mon histoire :
La génèse
Appelons la fille, commerciale joviale et sexy qui sera notre protagoniste principale, Anastasia. Anastasias travaillait sur Paris, tandis que j'assurais un service technique au PACA. Elle m'a fait une demande bancale, et je l'ai envoyé paître car elle me faisait perdre mon temps. L'effet neg sans doute, toujours est-il qu'elle est revenu à la charge sur un plan plus personnel et je me suis engouffré dedans. Je l'ai taquiné, j'ai joué la légèreté, l'humour et j'ai sexualisé la conversation. La demoiselle me glisse qu'elle voit son anniversaire venir et décide de le passer à Séville en Espagne. Je saisi l'occasion en plaçant que j'avais pas mal voyagé puisque j'avais les billets d'avion gratuits. Elle m'invite, on passe le WE ensemble dans cette ville magnifique, fclose.
Le feu de l'action
Anastasia m'a plu. Elle m'a d'abord accroché sexuellement car elle est belle et est très libérée. Elle m'a ensuite séduite par ses projets d'avenir, son bon vivant et quelques toasts au petit dèj. Je suis monté sur Paris la voir, elle est descendu sur Nice, nous avons entretenu une relation à distance qui s'est approfondi au fil des jours.
La belle se fait la malle pour s'installer dans la ville de notre première rencontre, ce qui ne change pas grand chose à notre situation, toujours en dilettante, toujours à distance. Il y a les premiers aveux, et la première erreur de ma part que j'ai été capable de relever : j'ai dis « Je t'aime » le premier, et bien trop vite.
Nous avons tous les deux des caractères forts, et on se brouille. Un soir, elle m'annonce qu'elle ne sait plus où elle en est avec moi. Elle me quitte. Elle passe ensuite une semaine à me récupérer à coup de mails, de lettre (en recommandé s'il vous plait) et de coups de téléphone. J'ai été blessé, mais, amoureux, je retourne avec elle, exultant de joie.
Le scénario se répète. Et moi je me répète autre chose : « elle est fragile », « c'est moi qui doit être fort », « les relations à distance, c'est difficile »... Certes, la distance n'aide pas. Mais elle me met tout sur le dos à chaque fois que quelque chose se passe mal. Or, j'ai horreur de me battre avec les gens que j'aime. Je préfère foncer donner un coup de boule à grand black. Le conflit ne me fait pas peur, je suis même assez provocant parfois bien que je me sois assagi, mais avec mes proches, c'est viscérale, j'en ai horreur.
J'ai été largué trois fois, et pourtant, je planifie de la rejoindre en Espagne pour aller vivre avec elle.
Anastasia me dit qu'elle m'aime, qu'elle ne peut pas se passer de moi. Je n'en pense pas moins.
L'opération à coeur ouvert et le point (de suture) final
Cette semaine, skype m'indiquant qu 'elle « est confuse », qu'elle « a rencontré un autre homme », « qu'on doit se parler ». Rechute donc, mais avec intrusion de corps étranger dans la foulée. Pourtant elle « tient beaucoup à moi », elle me demande si on pourrait pas « se voir quand même », si je ne pourrais pas « prendre sur moi ».
Je suis incapable de lui résister. Je dois apprendre à travailler ma volonté.. Aussi j'ai joué un joker, car je savais que sinon l'affaire pourrait se prolonger encore, et encore. J'ai conclu notre conversation en lui faisant un aveux : je me suis « excusé » de l'avoir trompé durant notre relation. L'effet a été radical. Elle a fondu en l'arme et j'ai perdu tout intérêt à ses yeux. Je penses qu'elle n'essayera pas de me récupérer. Tant mieux pour moi, car ça aurait marché. Et vu mon moral alors que je rédige ces lignes, je peux vous affirmer que ça ne m'aurait pas fait du bien. Je suis pourtant quelqu'un que les gens décrivent comme solide, dynamique, mature.
Là, je vous écris le lendemain de notre séparation définitive pour que vous ayez l' histoire à chaud. J'espère vraiment qu'elle va vous servir, que vous allez contrairement à moi écouter les gens expérimentés. Pas évident, d'ailleurs on apprend bien mieux quant on fait les erreurs soit même. Sachez tout de même que quand on vous dit qu'il y a « dead walking man », c'est très difficile à admettre. Mais ça fait encore plus mal si on s'accroche.
Comme d'habitude il n'y a pas de morale de l'histoire, pas de solution miracle. Rappelez-vous seulement que d'autres se sont fait prendre avant vous, c'est humain. On invente de moins en moins de chose, quitte à redécouvrir, autant éviter que soit les mauvais plans.
Enfin, le plus intéressant, c'est que je ne lui en veut pas. J'ai passé des moments excellents avec cette personne, j'ai ressenti des choses qui valent vraiment la peine. Je n'ai pas de rancune vis à vis de son comportement et je pense que c'est comme ça qu'il vaut mieux prendre les choses. On ne changera pas la nature des autres, c'est à soit de s'adapter et de prendre ce qui peut nous enrichir au passage. Il faut juste, comme au casino, ne pas surenchérir quand on voir qu'on est en train de perdre.
Bonne continuation,
Flashback
P.S : je pense qu'il n'y a pas de meilleure occasion pour me mettre sérieusement à la séduction. C'est maintenant qu'il faut que je travaille ma volonté, et que je retourne aux bases, non ?