- Jeu Juin 03, 2010 5:40 pm
#95416
Il était une fois, un petit chaperon rouge très mignon, à qui l’on demandait régulièrement de traverser la forêt pour rejoindre la ville afin d’étudier et plus tard gagner de l’argent.
C’était un vrai tendron notre chaperon : jolie et gentille, tous les animaux de la foret l’aimait… y comprit les loups, auprès desquels sa réputation n’avait cessée de croître au fil des ans.
Un jour de printemps, notre petit chaperon fit entendre aux gentils toutous, qui avaient coutume de la suivre partout, qu’elle apprécierait pour une fois de ne plus les avoir sur les talons pour aller en ville.
C’est donc d’un pas léger qu’elle les laissa à l’orée du bois et entra seule dans la forêt.
Dès ses premiers pas, elle se dit qu’il serait idiot de ne pas profiter de ce moment pour apprendre un peu mieux à connaître ce qui l’entourait : après tout quoi de plus normal pour un esprit curieux ?
Un bouquet de fleurs et deux marmottes plus loin, un loup fort avisé et opportuniste vint à croiser son chemin. Bientôt séduite quoiqu’apeurée, tant par l’apparition que les discours qui suivirent, notre petit chaperon s’approcha un peu plus. Et là, sans crier gare le loup fondit sur elle … puis s’en alla tout repu et tout content de lui, sans souffler mot.
Il se trouva beaucoup d’autres loups forts courtois et obligeants sur le chemin du chaperon : tous se dirent différents… certains même tentèrent de la convaincre qu’ils étaient des agneaux dans des corps de loups…. Et avouons le, beaucoup arrivèrent à planter leurs crocs dans l’objet de leur désir. (vraiment naïve quand même Chaperon … !)
Tout en continuant son chemin, Chaperon arriva dans une clairière et décida que se reposer un peu ne serai pas du luxe (eh oui, du coup elle s’est rallongée un tantinet). Elle s’étendit alors au soleil et à ce moment elle pu constater et compter, les bleus que ses dernières rencontres lui avaient laissés.
Trouvant ça esthétiquement moche et surtout immérité, elle se dit qu’elle ferait bien de faire un peu violence à sa nature généreuse et de retourner sa veste (….elle aime bien les tailleurs, Chaperon ). Dans cet état d’esprit, elle se promis qu’à présent ce seraient les autres qui porteraient sa marque.
Forte de son expérience de proie, elle se tailla alors un arc et des flèches qu’elle dissimulerait (ou non selon les cas) derrière un sourire enjôleur, et se redirigea vers la forêt.
Peu sure d’elle au début, elle commença par attaquer des proies faciles : louveteaux, éclopés, anciens : tout d’abord de façon revancharde, puis tout en gardant son cœur cadenassé, de moins en moins volontairement cruelle.
Bien sur elle saisi assez vite que ceux-là ne pourraient la satisfaire durablement et que son plaisir personnel se bornerait, à quelques exceptions près, à celui résidant en la conquête.
Aussi, au fur et à mesure qu’elle affinait ses techniques de chasse elle se mit à regarder plus haut. C’est alors qu’elle comprit que les véritables et si désirables chefs de meute ne se laissent pas capturer sans leur libre consentement et que toute initiative de sa part avait de grandes probabilités d’être vouée à l’échec.
Un jour elle croisa un chien-loup, et il lui plu. Plus rassurant qu’un loup mais possédant un peu de leur charisme elle entreprit de l’apprivoiser. Bien mal lui en prit ! Il se révéla plus égoïste qu’aucun loup et plus tyrannique et exigeant que le plus exigeant et tyrannique des maîtres : quand elle le comprit, notre Hyppolite repris juste à temps sa ceinture, et le quitta bottes à son cou.
Plus le temps passait, plus notre amazone ne croyait plus en ses conquêtes, même celles qui promettaient, et sa solitude grandissait (si vous ne l’avez pas déjà fait, c’est là où vous devez sortir les mouchoirs).
Aussi lorsqu’il lui arrivait de rencontrer aux détours d’un sentier, un chasseur qui avait perdu la trace de la biche qu’il traquait (comprendre aussi bien la « bitch » que potentiellement « the » biche, celle aux pieds d’airain), ils bivouaquaient la nuit ensemble, puis repartaient chacun de leur coté.
A suivre…
Merci de ne pas penser « c’est triste franchement », regardez vous d’abord, et laissez moi dire : « la vie, voyez-vous, ça n’est jamais si bon ni si mauvais qu’on croit. » Une vie, Maupassant.
Surtout que je ne considère pas la mienne finie !!! Bibi ne renonce jamais.
Pour tous ceux qui ne le savait pas ou cherchaient confirmation:
1. Les femmes ne cherchent ni être dominées (ou alors ya un truc qui cloche…) ni dominer elles-mêmes (fatiguant) : elles veulent être traitées en égales par celui qu’elles admire et aime.
2. Petit chaperon, biche, amazone, chaque femme est tout à la fois, c’est juste une question d’attitude (consciente ou non de sa part), mais qui résulte à la fois de sa maturité et de son vécu : alors elle s’adapte à l’auditoire… Vous me direz alors quid des chasseurs / des loups ?
3. C’est frustrant quelques fois d’être une femme, oui oui, je vous assure: On ne vous le répétera jamais assez messieurs, osez!
4. Tout le monde fait des erreurs, mais seuls ceux qui changent ne recommencent pas les mêmes. Il faut se donner les moyens d’être perfectible !
5. Celles qui se la jouent « prédatrice » comme vous dites, ne vous mérite pas, elle vous jetteront comme un kleenex (et j’ose pas dire tampon !).
6. Moins on est impressionnable, plus on recherche à être impressionnée. Cependant Messieurs… :
_ Soyez vous-même, on s’en fout de la frime, sauf si c’est juste pour une ballade en décapotable + virée au casino... !
_ Soyez honnêtes avec vos targets, vous aurez de bonnes surprises.
C’était un vrai tendron notre chaperon : jolie et gentille, tous les animaux de la foret l’aimait… y comprit les loups, auprès desquels sa réputation n’avait cessée de croître au fil des ans.
Un jour de printemps, notre petit chaperon fit entendre aux gentils toutous, qui avaient coutume de la suivre partout, qu’elle apprécierait pour une fois de ne plus les avoir sur les talons pour aller en ville.
C’est donc d’un pas léger qu’elle les laissa à l’orée du bois et entra seule dans la forêt.
Dès ses premiers pas, elle se dit qu’il serait idiot de ne pas profiter de ce moment pour apprendre un peu mieux à connaître ce qui l’entourait : après tout quoi de plus normal pour un esprit curieux ?
Un bouquet de fleurs et deux marmottes plus loin, un loup fort avisé et opportuniste vint à croiser son chemin. Bientôt séduite quoiqu’apeurée, tant par l’apparition que les discours qui suivirent, notre petit chaperon s’approcha un peu plus. Et là, sans crier gare le loup fondit sur elle … puis s’en alla tout repu et tout content de lui, sans souffler mot.
Il se trouva beaucoup d’autres loups forts courtois et obligeants sur le chemin du chaperon : tous se dirent différents… certains même tentèrent de la convaincre qu’ils étaient des agneaux dans des corps de loups…. Et avouons le, beaucoup arrivèrent à planter leurs crocs dans l’objet de leur désir. (vraiment naïve quand même Chaperon … !)
Tout en continuant son chemin, Chaperon arriva dans une clairière et décida que se reposer un peu ne serai pas du luxe (eh oui, du coup elle s’est rallongée un tantinet). Elle s’étendit alors au soleil et à ce moment elle pu constater et compter, les bleus que ses dernières rencontres lui avaient laissés.
Trouvant ça esthétiquement moche et surtout immérité, elle se dit qu’elle ferait bien de faire un peu violence à sa nature généreuse et de retourner sa veste (….elle aime bien les tailleurs, Chaperon ). Dans cet état d’esprit, elle se promis qu’à présent ce seraient les autres qui porteraient sa marque.
Forte de son expérience de proie, elle se tailla alors un arc et des flèches qu’elle dissimulerait (ou non selon les cas) derrière un sourire enjôleur, et se redirigea vers la forêt.
Peu sure d’elle au début, elle commença par attaquer des proies faciles : louveteaux, éclopés, anciens : tout d’abord de façon revancharde, puis tout en gardant son cœur cadenassé, de moins en moins volontairement cruelle.
Bien sur elle saisi assez vite que ceux-là ne pourraient la satisfaire durablement et que son plaisir personnel se bornerait, à quelques exceptions près, à celui résidant en la conquête.
Aussi, au fur et à mesure qu’elle affinait ses techniques de chasse elle se mit à regarder plus haut. C’est alors qu’elle comprit que les véritables et si désirables chefs de meute ne se laissent pas capturer sans leur libre consentement et que toute initiative de sa part avait de grandes probabilités d’être vouée à l’échec.
Un jour elle croisa un chien-loup, et il lui plu. Plus rassurant qu’un loup mais possédant un peu de leur charisme elle entreprit de l’apprivoiser. Bien mal lui en prit ! Il se révéla plus égoïste qu’aucun loup et plus tyrannique et exigeant que le plus exigeant et tyrannique des maîtres : quand elle le comprit, notre Hyppolite repris juste à temps sa ceinture, et le quitta bottes à son cou.
Plus le temps passait, plus notre amazone ne croyait plus en ses conquêtes, même celles qui promettaient, et sa solitude grandissait (si vous ne l’avez pas déjà fait, c’est là où vous devez sortir les mouchoirs).
Aussi lorsqu’il lui arrivait de rencontrer aux détours d’un sentier, un chasseur qui avait perdu la trace de la biche qu’il traquait (comprendre aussi bien la « bitch » que potentiellement « the » biche, celle aux pieds d’airain), ils bivouaquaient la nuit ensemble, puis repartaient chacun de leur coté.
A suivre…
Merci de ne pas penser « c’est triste franchement », regardez vous d’abord, et laissez moi dire : « la vie, voyez-vous, ça n’est jamais si bon ni si mauvais qu’on croit. » Une vie, Maupassant.
Surtout que je ne considère pas la mienne finie !!! Bibi ne renonce jamais.
Pour tous ceux qui ne le savait pas ou cherchaient confirmation:
1. Les femmes ne cherchent ni être dominées (ou alors ya un truc qui cloche…) ni dominer elles-mêmes (fatiguant) : elles veulent être traitées en égales par celui qu’elles admire et aime.
2. Petit chaperon, biche, amazone, chaque femme est tout à la fois, c’est juste une question d’attitude (consciente ou non de sa part), mais qui résulte à la fois de sa maturité et de son vécu : alors elle s’adapte à l’auditoire… Vous me direz alors quid des chasseurs / des loups ?
3. C’est frustrant quelques fois d’être une femme, oui oui, je vous assure: On ne vous le répétera jamais assez messieurs, osez!
4. Tout le monde fait des erreurs, mais seuls ceux qui changent ne recommencent pas les mêmes. Il faut se donner les moyens d’être perfectible !
5. Celles qui se la jouent « prédatrice » comme vous dites, ne vous mérite pas, elle vous jetteront comme un kleenex (et j’ose pas dire tampon !).
6. Moins on est impressionnable, plus on recherche à être impressionnée. Cependant Messieurs… :
_ Soyez vous-même, on s’en fout de la frime, sauf si c’est juste pour une ballade en décapotable + virée au casino... !
_ Soyez honnêtes avec vos targets, vous aurez de bonnes surprises.