- Lun Avr 02, 2012 10:51 pm
#120954
Derrière ce titre volontairement provocateur, caricaturale ou stupide, c'est selon, se cache un gros questionnement personnel.
L'objet: La rupture inattendue dans mon couple. Le sujet: Moi. La problématique: Votre avis critique, de gentlemen éclairé. N'hésitez pas, soyez cru, tranchez dans le vif, inutile de prendre des pincettes, mais svp, restez constructif..
Commençons par le sujet, pour t'aider, toi qui est en train de lire ces lignes, à mieux comprendre et cerner cette histoire. Génétiquement, j'ai eu du bol, et globalement, je plais, autant aux femmes qu'aux hommes. Je suis assez athlétique et sec, ca plait aussi (mais ca, c'est pas du bol, mais 4h à 8h de travail par semaine). Certains ici connaissent plus ou moins mon "niveau", et globalement je pense pouvoir dire avoir une bonne intelligence sociale et comprendre les dynamiques de groupe autant qu'individuelles et savoir quel comportement est séduisant et lequel, ne l'est pas.
J'ai pendant un temps certain, soigneusement évité tout engagement, lorsqu'il se présentait. J'étais épanoui, dans des "relations", à base de "friend with benefits" ou relation non exclusive; Voir juste des coups d'un soir.
Depuis quelque temps, j'en veux plus, ce papillonnement ne m'épanouie plus. C'est une relation de couple, de confiance, à laquelle j'aspire. Or, pour ca, il y a un petit souci: Il faut être à 2, et avec la bonne personne, il parait que c'est mieux.
Entre le moment ou j'ai ressenti ce besoin, et ou j'ai rencontré Marie, l'objet de notre sujet, il s'est passé quelques mois; Pendant lesquels j'ai juste eu une ou deux histoires de fesses, qui m'ont confortées dans ce choix, tant elles étaient superficielles, platoniques et je me sentais vide, après.
Marie, c'est moi qui l'ai abordée, sur du contextuel, juste une petite remarque en passant à côté d'elle, au travail. Elle a de la répartie, on a discutés 5 bonnes minutes du coup, jusqu'à ce que je doive y aller. Elle était clairement intéressée.
Puis se passe quelque temps, des bonjours et des sourires quand on se croise, sans plus, l'occasion de passer à l'étape suivante se présentait pas (pas terrible, lorsqu'elle est accompagnée ou inversement..), puis, j'avais aussi d'autres cibles.
Ensuite, elle prends les devants et passe à l'attaque. "Par hasard", se retrouve à la même soirée que moi, dès qu'on se voit, on se dit bonjour et on discute un bon moment, le plus naturellement du monde. Je prends au milieu de la discussion son numéro, elle se rajoute. Je la rappèlerais quelques jours après, finalement on réussira pas à se voir, mais elle propose immédiatement d'autres choses; Qui conviendront pas, faute à nos emplois du temps respectifs chargés. Pas grave, net time. J'apprendrais plus tard de sa bouche, qu'il n'y avait aucun hasard, à sa présence ce soir là.
Une semaine passe, et le vendredi je reçois un texto, ou elle me dis ni plus ni moins, dans les grandes lignes, qu'elle est dispo ce week-end et que si j'ai un peu de temps… On se verra le lendemain samedi, la connexion et le confort se feront immédiatement, environ 2 heures après le début du rdv, on est chez elle, en train de s'arracher les vêtements.
Et là, il y a un truc qui se passe. Sexuellement c'est extrêmement intense entre nous, même la première fois, alors qu'on se connait à peine. Et ca n'ira que crescendo, à chaque fois, plus fort, plus intense, plus loin dans les sensations. Je me souviens encore de ses mots, à ma surprise lorsque on allait le faire et que je m'apprêtes à la stimuler avant de la pénétrer, et découvre qu'elle est totalement mouillée et dilatée… "Je suis toujours prête pour toi, coug". Ces mots furent l'effet d'explosifs. Derrière son apparence un peu sage, tailleur Chanel, se cachait une jeune femme chaude comme la braise, totalement cochonne.
Au bout de la troisième fois je crois, elle me fait comprendre que pour elle, c'est une relation exclusive; Qu'elle peux pas coucher avec deux hommes en même temps, c'est pas son truc. On continue, doucement (je trouve), parfois on se parle pas de la journée, un seul petit texto le soir, aucun emballement. Ca continuera comme ca, mais avec plus de confort, de confiance. Elle a besoin d'être sécurisée, ce que je fais. Je pensais à ce moment, que c'était vraiment bien parti. Habitué aux relations de séduction, chien et chat, j'apprends à m'ouvrir un peu, afin qu'on puisse avancer, quitter ce jeu de pouvoir qu'on avait au début, ou on voulait faire céder l'autre, pour qu'il prenne l'initiative.
Nos conversations les plus intéressantes, étaient après l'orgasme. Ou plutôt, entre deux orgasmes. Et plusieurs fois, elle m'avait dit des choses allant dans le sens "on est très différents quand même"; J'ai creusé un peu, pour comprendre, elle arrivait pas à mettre les mots, dessus, hormis "t'es quand même vachement plus sérieux que moi"; Je lui répondais juste quelque chose du genre, que c'est ce qui rends notre relation intéressante, cela amène un juste milieu et que c'est nullement un obstacle, mais complémentaire. Et puis, je m'attardais pas trop dessus, on était tellement bien ensemble, surtout dans ces moments, comme seuls au monde. Ah le plaisir charnel, lorsque la connexion est au rdv… Rien que d'être dans les bras l'un de l'autre, de sentir la chaleur de son corps, les deux respirations qui se synchronisent, le souffle sur sa peau, lorsqu'elle expire,… Ca, c'était pour le quota masochiste.
Ensuite, depuis environ deux trois semaines, on arrivait beaucoup moins à se voir, toujours à cause de nos emplois du temps. Je savais que c'était pas bon, "loin des yeux, loin du coeur". Surtout lorsqu'on on se voyait pas une semaine, ca fait quand même long, d'autant qu'elle est une fille qui a pas tellement d'imaginatif, elle est dans le présent. Puis très fétarde, aimant l'alcool, le curseur du risque était plus totalement dans le vert. Mais il y avait quand même des signes rassurants, lorsqu'elle me disait qu'il manquait quelque chose, au moment de s'endormir, qu'elle devait encore ronger son frein quelques jours avant qu'on se revoit, que ma présence lui manquait,… Puis, dès qu'on se revoyait, c'était encore plus intense que la fois précédente.
Puis, on arrive à ce week-end, ou elle pars avec des amis. Aucun texto, ni nouvelles, du jeudi au dimanche. Je voulais pas lui courir après, la laisser respirer, et aussi voir, si elle, en donnerait, des nouvelles. Dimanche vers midi, j'envoi un court message, sexué et funny, en deux temps, une question, et puis la réponse, ou elle me réponds d'abord très intéressée au premier et puis, au moment ou je lui donne la réponse (la partie sexuée et sous entendue), plus de nouvelles. Bon. Dimanche soir, elle m'appèle, me propose de passer chez elle, je suis pas chez moi ca tombe bien et au moment de rentrer, je fais le (petit) détours.
Elle est froide et distante, pas du tout caline, langage corporel renfermé. Je la laisse comme ca, un quart d'heure environ, voir si ca va s'arranger de sois même, puis je prends l'initiative, un petit geste, elle s'allonge sur moi dans le canapé. Et la, je sens quand même qu'il y a un truc qui va pas
M: - A quoi tu penses?
E: - A nous
- Mais encore?
- Est-ce que tu pourrais tomber amoureux de moi?
Je lui réponds, que c'est pas quelque chose qui se commande et que de ma vie, je l'ai jamais été. Que si elle me pose la question, c'est qu'elle a du se la poser à elle… Elle me réponds, qu'elle sait pas, qu'on est quand même très différents, qu'elle est perdue. Qu'elle voudrait pas que je m'enflamme et qu'après ca mène à rien,…
J'hallucine un peu, mais ne laisse rien paraitre. La aussi, je lui expliques que je me suis jamais enflammé, que ca va pas commencer maintenant, mais que ca m'empêche pas de vivre à fond l'instant présent et de voir ensuite, ou ca me mène, sans se poser de questions. Qu'on va pas se marier, qu'il n'y a aucune obligation ou raison de ce mettre une pression, et qu'on devrait juste profiter. Et que si au bout, ca mène à rien, c'est pas grave, c'est la vie. "Si c'est pas grave, ca montre que ca mène à rien"; Je lui réponds que ca n'a rien avoir, mais qu'on est adultes, qu'on peut pas forcer l'autre à avoir de l'affection et que même si cela fait de la peine, quand ca va plus, il faut passer à autre chose, rester rationnel. "T'es encore pire que moi, en faite".
Elle a du mal à mettre des mots sur ses émotions, je dois prendre plusieurs angles d'attaques pour poser la même question, à quelques minutes d'intervalle, afin d'obtenir des réponses. En gros, elle me trouve "quand même trop sérieux, trop posé, trop mature". Elle, elle est restée "enfant". Puis, elle a l'impression que j'ai un idéal, que je sais exactement ce que je veux, que j'essaye de l'atteindre, que je suis pas assez léger… Que je prends notre relation "trop au sérieux". (Une autre fille, aurait trouvée tout l'inverse).
La, ca commence à piquer, car effectivement, je sais exactement ce que je veux, ce qui me plait et me plait pas chez une personne, mais c'est pas censé transparaitre. Ensuite, pour ceux qui connaissent le profil MBTI, je suis dominant INTJ. Pas totalement, heureusement, j'ai aucun problème à créer une dynamique dans un groupe, à représenter celle-ci, à aller vers les personnes, j'ai la communication facile, avec les deux sexes, je suis à l'aise dans des présentations devant quelques centaines de personnes. Bref, on peut pas dire que je suis introverti. Mais pas extraverti non plus. En faite, plutôt réservé et discret, de nature. Et j'ai beaucoup travaillé la dessus, car certaines personnes avaient l'impression que je mettais une distance entre elles et moi; Les qualificatifs de réservé/ténébreux/mystérieux, sont souvent revenus. Or, c'est quelque chose que j'aimerais gommer, en faveur d'une image plus sociale. Ce que j'ai globalement réussit. Donc, qu'elle ressente ca, pique un peu, ca non plus, c'est plus censé transparaitre et je sais, que pour l'immense majorité des personnes que je côtoie, ce n'est plus le cas. Après, je préfère écouter que parler, ca, c'est un fait.
Elle est perdue, elle sait pas ou elle en est, bref, elle doute. Dans ma tête, je sais que c'est terminé, mais je reste, c'est dans ces moments qu'il faut "séduire du renseignement". Et après, on pourra toujours trier le bon grain de l'ivraie. Je lui dis juste, qu'elle fait une erreur qu'elle regrettera, à force de se mettre des doutes, des barrières, de mettre une distance, l'autre prends ses distances et que cela la conforte dans ses doutes, bref, un cercle vicieux. Qu'elle s'attarde trop sur le négatif, plutôt que sur le positif. J'en ai pas parlé, mais dès le début elle a dit "on a des moments franchement exceptionnels, ou je me sens bien avec toi, mais d'autres, ou je me pose des questions". Je sais aussi, qu'un de ses proches peut pas me voir (jalousie) - Et que certaines de ses amies, une en particulier (en couple, mais dont je suis certain qu'elle a eu un coup de coeur à mon sujet), sont jalouses. Marie m'avait dit "j'étais sur que tu étais un bon coup, je sais pas, je le sentais, d'ailleurs avec untel (le nom de son amie), on s'est faite la réflexion". Et aussi "c'est abusé comme t'as confiance en toi" (la aussi, sa copine lui a fait la même remarque). Donc avec tout ce temps sans se voir, si déjà elle avait des doutes, cela n'a que du décupler la choses. Ce m'avait embêté dès le début, elle parlait trop de nous à ses amies. Je sentais que ca allait devenir problématique, toutes ces personnes qui donnent leur avis.
Voila en gros, ce qui en est ressorti. Je suis parti, digne, sur un câlin furtif. En lui disant que c'est très bien qu'elle ai exprimée ce qu'elle avait sur le coeur mais; Et là elle me coupe; "C'est une erreur"; "Oui, j'en suis sur". A ce moment, elle a le regard vide, les oreilles rouges sang, des contractions dans les muscles du cou, la voix faible.
Moi, je viens de me prendre une claque énorme, enfin non, une claque c'est pas assez fort. Un coup de couteau, dans la porte de mes émotions, que j'avais entre-ouverte de quelques millimètre. Elle a frappée dans le mille, en plein dans la fente, la lame aiguisée.
Donc j'aimerais votre avis, sur ce que cette histoire vous évoque. Je me demande sérieusement, si mon côté réservé, malgré le fait que je sois très sociable en même temps, n'est pas un frein définitif à toute relation de couple. C'est terrible, de se dire, qu'on passe totalement la barrière de l'attraction physique, qu'elle créer même de l'intérêt, qu'on valide la barrière sociale, que des inconnues ont des préjugés positifs comme "ca doit être un bon coup". Mais que c'est après, sur le caractère, que ca coince. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression que les femmes cherchent des hommes extravertis. Ou peut être, que je devrais simplement m'orienter vers des femmes plus âgées (la dans l'histoire, elle a 21 ans), qui savent apprécier un caractère posé, calme, mur.
Merci à toi, de m'avoir lu, jusqu'au bout (ou pas) .
L'objet: La rupture inattendue dans mon couple. Le sujet: Moi. La problématique: Votre avis critique, de gentlemen éclairé. N'hésitez pas, soyez cru, tranchez dans le vif, inutile de prendre des pincettes, mais svp, restez constructif..
Commençons par le sujet, pour t'aider, toi qui est en train de lire ces lignes, à mieux comprendre et cerner cette histoire. Génétiquement, j'ai eu du bol, et globalement, je plais, autant aux femmes qu'aux hommes. Je suis assez athlétique et sec, ca plait aussi (mais ca, c'est pas du bol, mais 4h à 8h de travail par semaine). Certains ici connaissent plus ou moins mon "niveau", et globalement je pense pouvoir dire avoir une bonne intelligence sociale et comprendre les dynamiques de groupe autant qu'individuelles et savoir quel comportement est séduisant et lequel, ne l'est pas.
J'ai pendant un temps certain, soigneusement évité tout engagement, lorsqu'il se présentait. J'étais épanoui, dans des "relations", à base de "friend with benefits" ou relation non exclusive; Voir juste des coups d'un soir.
Depuis quelque temps, j'en veux plus, ce papillonnement ne m'épanouie plus. C'est une relation de couple, de confiance, à laquelle j'aspire. Or, pour ca, il y a un petit souci: Il faut être à 2, et avec la bonne personne, il parait que c'est mieux.
Entre le moment ou j'ai ressenti ce besoin, et ou j'ai rencontré Marie, l'objet de notre sujet, il s'est passé quelques mois; Pendant lesquels j'ai juste eu une ou deux histoires de fesses, qui m'ont confortées dans ce choix, tant elles étaient superficielles, platoniques et je me sentais vide, après.
Marie, c'est moi qui l'ai abordée, sur du contextuel, juste une petite remarque en passant à côté d'elle, au travail. Elle a de la répartie, on a discutés 5 bonnes minutes du coup, jusqu'à ce que je doive y aller. Elle était clairement intéressée.
Puis se passe quelque temps, des bonjours et des sourires quand on se croise, sans plus, l'occasion de passer à l'étape suivante se présentait pas (pas terrible, lorsqu'elle est accompagnée ou inversement..), puis, j'avais aussi d'autres cibles.
Ensuite, elle prends les devants et passe à l'attaque. "Par hasard", se retrouve à la même soirée que moi, dès qu'on se voit, on se dit bonjour et on discute un bon moment, le plus naturellement du monde. Je prends au milieu de la discussion son numéro, elle se rajoute. Je la rappèlerais quelques jours après, finalement on réussira pas à se voir, mais elle propose immédiatement d'autres choses; Qui conviendront pas, faute à nos emplois du temps respectifs chargés. Pas grave, net time. J'apprendrais plus tard de sa bouche, qu'il n'y avait aucun hasard, à sa présence ce soir là.
Une semaine passe, et le vendredi je reçois un texto, ou elle me dis ni plus ni moins, dans les grandes lignes, qu'elle est dispo ce week-end et que si j'ai un peu de temps… On se verra le lendemain samedi, la connexion et le confort se feront immédiatement, environ 2 heures après le début du rdv, on est chez elle, en train de s'arracher les vêtements.
Et là, il y a un truc qui se passe. Sexuellement c'est extrêmement intense entre nous, même la première fois, alors qu'on se connait à peine. Et ca n'ira que crescendo, à chaque fois, plus fort, plus intense, plus loin dans les sensations. Je me souviens encore de ses mots, à ma surprise lorsque on allait le faire et que je m'apprêtes à la stimuler avant de la pénétrer, et découvre qu'elle est totalement mouillée et dilatée… "Je suis toujours prête pour toi, coug". Ces mots furent l'effet d'explosifs. Derrière son apparence un peu sage, tailleur Chanel, se cachait une jeune femme chaude comme la braise, totalement cochonne.
Au bout de la troisième fois je crois, elle me fait comprendre que pour elle, c'est une relation exclusive; Qu'elle peux pas coucher avec deux hommes en même temps, c'est pas son truc. On continue, doucement (je trouve), parfois on se parle pas de la journée, un seul petit texto le soir, aucun emballement. Ca continuera comme ca, mais avec plus de confort, de confiance. Elle a besoin d'être sécurisée, ce que je fais. Je pensais à ce moment, que c'était vraiment bien parti. Habitué aux relations de séduction, chien et chat, j'apprends à m'ouvrir un peu, afin qu'on puisse avancer, quitter ce jeu de pouvoir qu'on avait au début, ou on voulait faire céder l'autre, pour qu'il prenne l'initiative.
Nos conversations les plus intéressantes, étaient après l'orgasme. Ou plutôt, entre deux orgasmes. Et plusieurs fois, elle m'avait dit des choses allant dans le sens "on est très différents quand même"; J'ai creusé un peu, pour comprendre, elle arrivait pas à mettre les mots, dessus, hormis "t'es quand même vachement plus sérieux que moi"; Je lui répondais juste quelque chose du genre, que c'est ce qui rends notre relation intéressante, cela amène un juste milieu et que c'est nullement un obstacle, mais complémentaire. Et puis, je m'attardais pas trop dessus, on était tellement bien ensemble, surtout dans ces moments, comme seuls au monde. Ah le plaisir charnel, lorsque la connexion est au rdv… Rien que d'être dans les bras l'un de l'autre, de sentir la chaleur de son corps, les deux respirations qui se synchronisent, le souffle sur sa peau, lorsqu'elle expire,… Ca, c'était pour le quota masochiste.
Ensuite, depuis environ deux trois semaines, on arrivait beaucoup moins à se voir, toujours à cause de nos emplois du temps. Je savais que c'était pas bon, "loin des yeux, loin du coeur". Surtout lorsqu'on on se voyait pas une semaine, ca fait quand même long, d'autant qu'elle est une fille qui a pas tellement d'imaginatif, elle est dans le présent. Puis très fétarde, aimant l'alcool, le curseur du risque était plus totalement dans le vert. Mais il y avait quand même des signes rassurants, lorsqu'elle me disait qu'il manquait quelque chose, au moment de s'endormir, qu'elle devait encore ronger son frein quelques jours avant qu'on se revoit, que ma présence lui manquait,… Puis, dès qu'on se revoyait, c'était encore plus intense que la fois précédente.
Puis, on arrive à ce week-end, ou elle pars avec des amis. Aucun texto, ni nouvelles, du jeudi au dimanche. Je voulais pas lui courir après, la laisser respirer, et aussi voir, si elle, en donnerait, des nouvelles. Dimanche vers midi, j'envoi un court message, sexué et funny, en deux temps, une question, et puis la réponse, ou elle me réponds d'abord très intéressée au premier et puis, au moment ou je lui donne la réponse (la partie sexuée et sous entendue), plus de nouvelles. Bon. Dimanche soir, elle m'appèle, me propose de passer chez elle, je suis pas chez moi ca tombe bien et au moment de rentrer, je fais le (petit) détours.
Elle est froide et distante, pas du tout caline, langage corporel renfermé. Je la laisse comme ca, un quart d'heure environ, voir si ca va s'arranger de sois même, puis je prends l'initiative, un petit geste, elle s'allonge sur moi dans le canapé. Et la, je sens quand même qu'il y a un truc qui va pas
M: - A quoi tu penses?
E: - A nous
- Mais encore?
- Est-ce que tu pourrais tomber amoureux de moi?
Je lui réponds, que c'est pas quelque chose qui se commande et que de ma vie, je l'ai jamais été. Que si elle me pose la question, c'est qu'elle a du se la poser à elle… Elle me réponds, qu'elle sait pas, qu'on est quand même très différents, qu'elle est perdue. Qu'elle voudrait pas que je m'enflamme et qu'après ca mène à rien,…
J'hallucine un peu, mais ne laisse rien paraitre. La aussi, je lui expliques que je me suis jamais enflammé, que ca va pas commencer maintenant, mais que ca m'empêche pas de vivre à fond l'instant présent et de voir ensuite, ou ca me mène, sans se poser de questions. Qu'on va pas se marier, qu'il n'y a aucune obligation ou raison de ce mettre une pression, et qu'on devrait juste profiter. Et que si au bout, ca mène à rien, c'est pas grave, c'est la vie. "Si c'est pas grave, ca montre que ca mène à rien"; Je lui réponds que ca n'a rien avoir, mais qu'on est adultes, qu'on peut pas forcer l'autre à avoir de l'affection et que même si cela fait de la peine, quand ca va plus, il faut passer à autre chose, rester rationnel. "T'es encore pire que moi, en faite".
Elle a du mal à mettre des mots sur ses émotions, je dois prendre plusieurs angles d'attaques pour poser la même question, à quelques minutes d'intervalle, afin d'obtenir des réponses. En gros, elle me trouve "quand même trop sérieux, trop posé, trop mature". Elle, elle est restée "enfant". Puis, elle a l'impression que j'ai un idéal, que je sais exactement ce que je veux, que j'essaye de l'atteindre, que je suis pas assez léger… Que je prends notre relation "trop au sérieux". (Une autre fille, aurait trouvée tout l'inverse).
La, ca commence à piquer, car effectivement, je sais exactement ce que je veux, ce qui me plait et me plait pas chez une personne, mais c'est pas censé transparaitre. Ensuite, pour ceux qui connaissent le profil MBTI, je suis dominant INTJ. Pas totalement, heureusement, j'ai aucun problème à créer une dynamique dans un groupe, à représenter celle-ci, à aller vers les personnes, j'ai la communication facile, avec les deux sexes, je suis à l'aise dans des présentations devant quelques centaines de personnes. Bref, on peut pas dire que je suis introverti. Mais pas extraverti non plus. En faite, plutôt réservé et discret, de nature. Et j'ai beaucoup travaillé la dessus, car certaines personnes avaient l'impression que je mettais une distance entre elles et moi; Les qualificatifs de réservé/ténébreux/mystérieux, sont souvent revenus. Or, c'est quelque chose que j'aimerais gommer, en faveur d'une image plus sociale. Ce que j'ai globalement réussit. Donc, qu'elle ressente ca, pique un peu, ca non plus, c'est plus censé transparaitre et je sais, que pour l'immense majorité des personnes que je côtoie, ce n'est plus le cas. Après, je préfère écouter que parler, ca, c'est un fait.
Elle est perdue, elle sait pas ou elle en est, bref, elle doute. Dans ma tête, je sais que c'est terminé, mais je reste, c'est dans ces moments qu'il faut "séduire du renseignement". Et après, on pourra toujours trier le bon grain de l'ivraie. Je lui dis juste, qu'elle fait une erreur qu'elle regrettera, à force de se mettre des doutes, des barrières, de mettre une distance, l'autre prends ses distances et que cela la conforte dans ses doutes, bref, un cercle vicieux. Qu'elle s'attarde trop sur le négatif, plutôt que sur le positif. J'en ai pas parlé, mais dès le début elle a dit "on a des moments franchement exceptionnels, ou je me sens bien avec toi, mais d'autres, ou je me pose des questions". Je sais aussi, qu'un de ses proches peut pas me voir (jalousie) - Et que certaines de ses amies, une en particulier (en couple, mais dont je suis certain qu'elle a eu un coup de coeur à mon sujet), sont jalouses. Marie m'avait dit "j'étais sur que tu étais un bon coup, je sais pas, je le sentais, d'ailleurs avec untel (le nom de son amie), on s'est faite la réflexion". Et aussi "c'est abusé comme t'as confiance en toi" (la aussi, sa copine lui a fait la même remarque). Donc avec tout ce temps sans se voir, si déjà elle avait des doutes, cela n'a que du décupler la choses. Ce m'avait embêté dès le début, elle parlait trop de nous à ses amies. Je sentais que ca allait devenir problématique, toutes ces personnes qui donnent leur avis.
Voila en gros, ce qui en est ressorti. Je suis parti, digne, sur un câlin furtif. En lui disant que c'est très bien qu'elle ai exprimée ce qu'elle avait sur le coeur mais; Et là elle me coupe; "C'est une erreur"; "Oui, j'en suis sur". A ce moment, elle a le regard vide, les oreilles rouges sang, des contractions dans les muscles du cou, la voix faible.
Moi, je viens de me prendre une claque énorme, enfin non, une claque c'est pas assez fort. Un coup de couteau, dans la porte de mes émotions, que j'avais entre-ouverte de quelques millimètre. Elle a frappée dans le mille, en plein dans la fente, la lame aiguisée.
Donc j'aimerais votre avis, sur ce que cette histoire vous évoque. Je me demande sérieusement, si mon côté réservé, malgré le fait que je sois très sociable en même temps, n'est pas un frein définitif à toute relation de couple. C'est terrible, de se dire, qu'on passe totalement la barrière de l'attraction physique, qu'elle créer même de l'intérêt, qu'on valide la barrière sociale, que des inconnues ont des préjugés positifs comme "ca doit être un bon coup". Mais que c'est après, sur le caractère, que ca coince. Plus le temps passe, plus j'ai l'impression que les femmes cherchent des hommes extravertis. Ou peut être, que je devrais simplement m'orienter vers des femmes plus âgées (la dans l'histoire, elle a 21 ans), qui savent apprécier un caractère posé, calme, mur.
Merci à toi, de m'avoir lu, jusqu'au bout (ou pas) .