- Jeu Aoû 22, 2013 9:02 am
#136933
Ca fait maintenant bien longtemps que je n'ai pas pris le temps de malmener les touches de mon clavier dans le but de partager mes expériences sur le forum, l’accueil reçu par mon dernier récit ainsi que mon statut d'homme casé m'ayant quelque peu dissuadé. Mais c'est sans trop de rancœur (ok mytho) que je sors de ma retraite.
Le soleil dehors nous caresse agréablement la peau, pour quelque temps encore du moins. Mais vous comme moi sentons déjà que c’est bientôt la fin du film et que d'ici peu le vent qui quelques jours auparavant nous effleurait tendrement le visage s'amusera à nous gifler sans pitié. Cet avenir funeste me pousse à me remémoré une rencontre passée qui sent bon le caramel et le sable chaud.
Mon caramel s'appelait Mélanie. Rien qu'en repensant à cette rencontre je ne peux m'empêcher de me dire à nouveau que certaines belles rencontres tiennent à rien, et sont le résultat un enchainement de hasard. Le jour de ma rencontre avec Mélanie ou plutôt le matin, je sors tout juste de de l'une de cette succession de boites pour jeunes gens fauchés, le long de la Barceloneta. Mes potes et moi avons dansés toute la nuit et comme à notre habitude maintenant depuis le début de notre séjour, nous terminons la soirée parmi les quelques autres survivants de la veille. Nous déambulons de petits groupes en petits groupes tout en savourant notre dernier lever de soleil sur la ville. Les deux potes qui se trouvent avec moi pour leur plus grand bonheur parviennent à conclure quelques baisés avec les deux jeunes russes rencontrés peu de temps avant.
Fatigué, mais surtout je dois l'avouer blasé et blessé dans mon orgueil d'être le seul de nous trois à n'avoir fait aucune rencontre concluante, je décide de rentrer. A Paris j'ai toujours aimé marcher seul la nuit empli de bonne énergie, après une soirée des plus agréable marcher au hasard des rues et des rencontres. Les rues de Barcelone ce matin-là me procure le même plaisir, et je rencontre deux ou trois groupes avec lesquelles j'échange quelques mots de franglais durant quelques mètres .Ce matin je me sens l'âme d'un explorateur, me repérant grâce à la magnifique statue de Christophe Colon situé à la place du même nom et qui surplombe la ville. Arrivé enfin à la dite place, la foule se densifie nettement et je dois maintenant me frayer un chemin parmi les travailleurs pressés.
Mélanie avait d’interminables jambes couleur caramel mises en valeur par un mini short blanc que je ne pourrai oublier. Sa tignasse bouclée me rappelle celle de la plus célèbre des Destiny's child, sa manière de se mouvoir excite mes sens... Mais il faut que je me dépêche, car elle s'éloigne de plus en plus de moi et mon corps tout entier me fait savoir que je dois agir. Je me mets à lui courir après sans réfléchir de manière quasi mécanique. Arrivé enfin à sa hauteur je l'interpelle par un simple "hi", elle se retourne et je poursuis tout simplement en lui demandant son nom, deux-trois conneries que j'ai oublié et bien-sur son numéro de téléphone. Suite à notre bref échange je continu mon chemin accompagné de ce sentiment de légèreté que je ressentais lorsque petit j’avais réussi les rares devoirs d’école que je faisais. Arrivé à l'appartement je m'endors d’un sommeil de plomb.
A mon réveil, aux alentours de 15h (ouais c'est les vacances ) je check mon répertoire fraîchement garnit et envoie un message à Mélanie entre autre sans trop d'espoir tant notre rencontre fut éphémère. Le message écrit en anglais disait à peu près ceci : [*] Salut Mélanie, c'est Blacksheep de la placa de Colon, j'ai envie de faire ta connaissance. Boire un verre dans la soirée te tente? [*]. J'ai été agréablement surpris qu'elle me réponde dans les 15 minutes qui suivirent d'un message enjoué. L'heure est donc fixée vers 20h à la placa de colon.
Arrivé sur place je la trouve qui m'attend, je remarque qu'elle s'est apprêtée: +1 .On passe une bonne partie de la soirée à discuter de nos études, de ses passions. C'est une fille que je trouve intéressante malgré la barrière de la langue qui nous pousse à chercher nos mots et à demander à l'autre de répéter dans une langue que tous les deux ne maitrisons pas. Mais je dois avouer que de tout ce qu'elle me dit c'est son job de mannequin à temps partiel pour une marque que je qualifierai aujourd'hui de hipster, qui est le plus rester dans ma mémoire. Non pas que je sois éblouie à la vue d’un pseudo mannequin, mais ce qui m’a plu c’est qu’elle me l’annonce pas à la manière de ces filles qui ne se sentent plus parce qu’elle pose devant un objectif. Elle mesure 1m80 et je la taquine un peu sur sa taille en lui disant qu'entre elle et moi ça ne collera car je ne veux pas d’enfant nain (non, non elle ne me mange pas sur le sommet du crâne, je mesure 1m93 ). Je garde une attitude à la fois détachée durant toute la soirée qui contraste avec les propos joueurs que je lui dis, et au fur et à mesure, je la sens manifestement se rapprocher physiquement de moi.
La soirée avance, elle me dit devoir se lever le matin pour aller bosser. Je lui propose alors innocemment qu'on aille à mon appartement récupérer une bouteille de vin puis qu'on profite de la douceur de la nuit avant que je la laisse, elle accepte. Arrivé dans l'appartement, deux de mes potes dorment dans leur chambre respective et le reste de la bande par chance est encore en vadrouille. Après avoir cherché désespérément une bouteille de vin que je ne trouverai jamais je lui propose un grand cru coca-cola light dans le salon. Qu'à cela ne tienne, la tension est déjà palpable dans la pièce et nous avons vite oublié le vin que nous étions pourtant venus chercher. Lorsque le moment vint, je l'ai raccompagné en bas jusqu'à son taxi où elle me promit de très vite venir à Paris. Je l'ai embrassé une dernière fois, puis elle s’est éloignée à bord de son taxi. C'était ma dernière nuit catalane, une délicieuse nuit.
Le soleil dehors nous caresse agréablement la peau, pour quelque temps encore du moins. Mais vous comme moi sentons déjà que c’est bientôt la fin du film et que d'ici peu le vent qui quelques jours auparavant nous effleurait tendrement le visage s'amusera à nous gifler sans pitié. Cet avenir funeste me pousse à me remémoré une rencontre passée qui sent bon le caramel et le sable chaud.
Mon caramel s'appelait Mélanie. Rien qu'en repensant à cette rencontre je ne peux m'empêcher de me dire à nouveau que certaines belles rencontres tiennent à rien, et sont le résultat un enchainement de hasard. Le jour de ma rencontre avec Mélanie ou plutôt le matin, je sors tout juste de de l'une de cette succession de boites pour jeunes gens fauchés, le long de la Barceloneta. Mes potes et moi avons dansés toute la nuit et comme à notre habitude maintenant depuis le début de notre séjour, nous terminons la soirée parmi les quelques autres survivants de la veille. Nous déambulons de petits groupes en petits groupes tout en savourant notre dernier lever de soleil sur la ville. Les deux potes qui se trouvent avec moi pour leur plus grand bonheur parviennent à conclure quelques baisés avec les deux jeunes russes rencontrés peu de temps avant.
Fatigué, mais surtout je dois l'avouer blasé et blessé dans mon orgueil d'être le seul de nous trois à n'avoir fait aucune rencontre concluante, je décide de rentrer. A Paris j'ai toujours aimé marcher seul la nuit empli de bonne énergie, après une soirée des plus agréable marcher au hasard des rues et des rencontres. Les rues de Barcelone ce matin-là me procure le même plaisir, et je rencontre deux ou trois groupes avec lesquelles j'échange quelques mots de franglais durant quelques mètres .Ce matin je me sens l'âme d'un explorateur, me repérant grâce à la magnifique statue de Christophe Colon situé à la place du même nom et qui surplombe la ville. Arrivé enfin à la dite place, la foule se densifie nettement et je dois maintenant me frayer un chemin parmi les travailleurs pressés.
Mélanie avait d’interminables jambes couleur caramel mises en valeur par un mini short blanc que je ne pourrai oublier. Sa tignasse bouclée me rappelle celle de la plus célèbre des Destiny's child, sa manière de se mouvoir excite mes sens... Mais il faut que je me dépêche, car elle s'éloigne de plus en plus de moi et mon corps tout entier me fait savoir que je dois agir. Je me mets à lui courir après sans réfléchir de manière quasi mécanique. Arrivé enfin à sa hauteur je l'interpelle par un simple "hi", elle se retourne et je poursuis tout simplement en lui demandant son nom, deux-trois conneries que j'ai oublié et bien-sur son numéro de téléphone. Suite à notre bref échange je continu mon chemin accompagné de ce sentiment de légèreté que je ressentais lorsque petit j’avais réussi les rares devoirs d’école que je faisais. Arrivé à l'appartement je m'endors d’un sommeil de plomb.
A mon réveil, aux alentours de 15h (ouais c'est les vacances ) je check mon répertoire fraîchement garnit et envoie un message à Mélanie entre autre sans trop d'espoir tant notre rencontre fut éphémère. Le message écrit en anglais disait à peu près ceci : [*] Salut Mélanie, c'est Blacksheep de la placa de Colon, j'ai envie de faire ta connaissance. Boire un verre dans la soirée te tente? [*]. J'ai été agréablement surpris qu'elle me réponde dans les 15 minutes qui suivirent d'un message enjoué. L'heure est donc fixée vers 20h à la placa de colon.
Arrivé sur place je la trouve qui m'attend, je remarque qu'elle s'est apprêtée: +1 .On passe une bonne partie de la soirée à discuter de nos études, de ses passions. C'est une fille que je trouve intéressante malgré la barrière de la langue qui nous pousse à chercher nos mots et à demander à l'autre de répéter dans une langue que tous les deux ne maitrisons pas. Mais je dois avouer que de tout ce qu'elle me dit c'est son job de mannequin à temps partiel pour une marque que je qualifierai aujourd'hui de hipster, qui est le plus rester dans ma mémoire. Non pas que je sois éblouie à la vue d’un pseudo mannequin, mais ce qui m’a plu c’est qu’elle me l’annonce pas à la manière de ces filles qui ne se sentent plus parce qu’elle pose devant un objectif. Elle mesure 1m80 et je la taquine un peu sur sa taille en lui disant qu'entre elle et moi ça ne collera car je ne veux pas d’enfant nain (non, non elle ne me mange pas sur le sommet du crâne, je mesure 1m93 ). Je garde une attitude à la fois détachée durant toute la soirée qui contraste avec les propos joueurs que je lui dis, et au fur et à mesure, je la sens manifestement se rapprocher physiquement de moi.
La soirée avance, elle me dit devoir se lever le matin pour aller bosser. Je lui propose alors innocemment qu'on aille à mon appartement récupérer une bouteille de vin puis qu'on profite de la douceur de la nuit avant que je la laisse, elle accepte. Arrivé dans l'appartement, deux de mes potes dorment dans leur chambre respective et le reste de la bande par chance est encore en vadrouille. Après avoir cherché désespérément une bouteille de vin que je ne trouverai jamais je lui propose un grand cru coca-cola light dans le salon. Qu'à cela ne tienne, la tension est déjà palpable dans la pièce et nous avons vite oublié le vin que nous étions pourtant venus chercher. Lorsque le moment vint, je l'ai raccompagné en bas jusqu'à son taxi où elle me promit de très vite venir à Paris. Je l'ai embrassé une dernière fois, puis elle s’est éloignée à bord de son taxi. C'était ma dernière nuit catalane, une délicieuse nuit.