Bloc notes : A vous les femmes, à vous les autres.

- Lun Juil 21, 2008 7:29 pm #54371 Je décide d'ouvrir ce bloc notes sur les quelques lignes d'un penseur qui a bouleversé à peu près tous mes points de vues et la vision du monde qui m'entoure. Elles marquent tout à fait la fin d'un cycle et le début d'un autre - cet éternel soucis de symétrie me perdra - et puis après tout la vie ce n'est que ça, une succession de cycles.

[quote]Savoir c'est comprendre comment la moindre chose est liée au tout; aucune chose n'a sa raison en elle, et ainsi le mouvement juste nous éloigne de nous-mêmes.

[quote]Tant qu'on est seul on ne peut etre soi. Les nigauds de moralistes disent qu'aimer c'est s'oublier; vue trop simple; plus on sort de soi-même et plus on est soi-même; mieux aussi on se sent vivre. Ne laisse pas pourrir ton bois dans ta cave.

Alain, Propos sur le bonheur.

"Si on compare en gros l'homme et la femme,
on peut dire que la femme n'aurait pas le génie de la parure
si elle ne se savait pas d'instinct réservée au second rôle."

Nietzsche

- Mer Juil 23, 2008 12:55 am #54484 « Elle m'a trompé, elle ne m'aime pas »

[img]http://pagesperso.aol.fr/youyou4582/images/l%20ile%20de%20la%20tentation%204.jpg[/img]

Je me demande souvent quand les gens arrêteront de confondre l'amour et le désir, c'est la source de tous leurs maux, de toutes leurs inquiétudes, le pire c'est qu'ils sont leurs propres bourreaux ; le fait de s'infliger de telles souffrances devrait être interdit par la loi, on devrait enfermer tous ces fous qui vivent la peur au ventre, qui gâchent leurs vies et leurs énergies dans une jalousie stérile qui ne suscite que la pitié, mais je voudrais néanmoins leur adresser quelques mots...

Je peux paraître dur mais je ne vous hais pas, c'est juste que vous me renvoyez une image de moi qui me fait vomir. Le désir ce n'est rien, c'est trop facile à démontrer, c'est une pulsion, c'est le degré 0 des sentiments, il ne se satisfait pas du réel, c'est pour ça qu'on ne peut jamais sans débarrasser, il est toujours présent se déplaçant d'un visage à un autre, il se survie sans cesse à lui même. L'amour véritable – si l'on doit en donner une définition – n'est pas cette passion débile et aveuglante, l'amour c'est l'attachement, la constance ; Shakespeare l'avait déjà comprit : « Les transports violents ont des fins violentes et meurent dans leur triomphe ; aimez-vous donc modérément. »

Avant 1970, il était courant pour un homme d'avoir une femme lui offrant une famille, une maitresse dont il était amoureux et souvent aussi, il côtoyait des prostitués. Aujourd'hui on tente de réunir ces trois femmes en une – féministes merci – c'est très difficile, il faut sacrifier une des trois entités, le désir, la preuve aujourd'hui on l'assimile à l'amour, il est plus facile de l'occulter quand on le nie. Les conséquences sont lourdes : divorces de masse etc...
Je ne vais pas me lancer dans une étude sociologique il y a beaucoup à dire, mais je pense qu'il est important de signaler que les valeurs dominant notre société aujourd'hui ne sont pas la depuis toujours, ne sont pas les plus saines et ne sont vraiment pas les plus représentatives de ce que nous sommes : Des hommes.

Assumez vos désirs, redevenez des hommes (lisez Stendhal), faites preuve de mansuétude, pardonnez surtout l'infidélité, excusez la faiblesse ne l'oubliez jamais, vous serez le prix.

"Si on compare en gros l'homme et la femme,
on peut dire que la femme n'aurait pas le génie de la parure
si elle ne se savait pas d'instinct réservée au second rôle."

Nietzsche