- Lun Aoû 04, 2008 11:50 pm
#55355
[size=150]Bonsoir,[/size]
[img]http://blogsimages.skynet.be/images_v2/002/576/186/20070118/dyn003_original_556_396_pjpeg_2576186_b5766c3b89ec4a5abf48f2a06deaeebf.jpg[/img]
En regardant mon reflet sur la porte du bus 96 ce soir, j’ai mesuré le changement. Je l’ai déjà mesuré souvent, et beaucoup. En fait je le mesure tout le temps.
Le jeune homme - oui, j’ai 20 ans depuis 4 jours, j’ai le droit à « jeune homme »… - le jeune homme du reflet avec ses cheveux courts, veste bien coupée, son air d’en avoir que foutre de prendre le bus seul la nuit, ce jeune homme, n’a plus grand-chose à voir avec l’espèce de mollusque d’il y a deux ans.
Et heureusement.
Ça sert pas à grand-chose, de s’étaler sur le passé.
Je me suis souvent dit que j’allais commencer un journal sur ce forum. Et puis à chaque fois, les choses ont moins de sens quand on les couche sur le « papier ».
Pas vraiment de différence ce soir, mais ce soir j’ai vraiment envie. J’ai envie parce que ça fait longtemps, et pour d’autres raisons plus contingentes.
Ce soir je suis installé dans le bureau de ma prof de latin particulière (on fait ce qu’on peut pour réussir sa prépa…), qui me prête gentiment son appartement pendant qu’elle est en vacances. J’y suis depuis une heure seulement. C’est dépaysant. Mais je ne me sens plus vraiment chez moi « chez moi ».
Et puis la fille que je dois bien finir par appeler ma relation longue (7 mois déjà) vient de partir pour un tour d’Europe de trois semaines. Je viens de commencer à travailler comme vendeur pour une marque de chaussure italienne haute gamme, pour un peu plus de trois semaines encore… Et dans un peu plus de trois semaines je commence ma deuxième année de khâgne. J’habiterai sûrement seul à ce moment là.
Depuis la fin d’une relation longue désastreuse, depuis la découverte de la communauté aussi, les choses n’arrêtent pas de changer comme ça. Mais cette fois, tout s’accélère. Cette période de trois semaines qui arrive ressemble à ma vie depuis deux ans. Elle n’a brusquement rien à voir avec ma vie d’avant, et sera remplacé encore par une autre vie dans peu de temps. Je reste en transition. En progrès, j’imagine.
Je ne suis pas un grand séducteur. Je ne séduction pas dans la rue, pas encore du moins, parce que je n’en ai pas vraiment besoin. La khâgne et mon cercle social me fournissent assez de « cibles » que je pourchasse en dilettante, d’autant plus que ma relation longue / moyenne comble déjà mes besoins les plus primaires…
Je pense, et j’espère que mon journal aura une certaine profondeur (bien plus que cette première page), quand viendra le vrai récit. On verra bien, je ne vais pas en raconter plus maintenant, ce qui comptait ce soir c’était de l’ouvrir.
Le titre aussi trouvera son explication plus tard.
[img]http://blogsimages.skynet.be/images_v2/002/576/186/20070118/dyn003_original_556_396_pjpeg_2576186_b5766c3b89ec4a5abf48f2a06deaeebf.jpg[/img]
En regardant mon reflet sur la porte du bus 96 ce soir, j’ai mesuré le changement. Je l’ai déjà mesuré souvent, et beaucoup. En fait je le mesure tout le temps.
Le jeune homme - oui, j’ai 20 ans depuis 4 jours, j’ai le droit à « jeune homme »… - le jeune homme du reflet avec ses cheveux courts, veste bien coupée, son air d’en avoir que foutre de prendre le bus seul la nuit, ce jeune homme, n’a plus grand-chose à voir avec l’espèce de mollusque d’il y a deux ans.
Et heureusement.
Ça sert pas à grand-chose, de s’étaler sur le passé.
Je me suis souvent dit que j’allais commencer un journal sur ce forum. Et puis à chaque fois, les choses ont moins de sens quand on les couche sur le « papier ».
Pas vraiment de différence ce soir, mais ce soir j’ai vraiment envie. J’ai envie parce que ça fait longtemps, et pour d’autres raisons plus contingentes.
Ce soir je suis installé dans le bureau de ma prof de latin particulière (on fait ce qu’on peut pour réussir sa prépa…), qui me prête gentiment son appartement pendant qu’elle est en vacances. J’y suis depuis une heure seulement. C’est dépaysant. Mais je ne me sens plus vraiment chez moi « chez moi ».
Et puis la fille que je dois bien finir par appeler ma relation longue (7 mois déjà) vient de partir pour un tour d’Europe de trois semaines. Je viens de commencer à travailler comme vendeur pour une marque de chaussure italienne haute gamme, pour un peu plus de trois semaines encore… Et dans un peu plus de trois semaines je commence ma deuxième année de khâgne. J’habiterai sûrement seul à ce moment là.
Depuis la fin d’une relation longue désastreuse, depuis la découverte de la communauté aussi, les choses n’arrêtent pas de changer comme ça. Mais cette fois, tout s’accélère. Cette période de trois semaines qui arrive ressemble à ma vie depuis deux ans. Elle n’a brusquement rien à voir avec ma vie d’avant, et sera remplacé encore par une autre vie dans peu de temps. Je reste en transition. En progrès, j’imagine.
Je ne suis pas un grand séducteur. Je ne séduction pas dans la rue, pas encore du moins, parce que je n’en ai pas vraiment besoin. La khâgne et mon cercle social me fournissent assez de « cibles » que je pourchasse en dilettante, d’autant plus que ma relation longue / moyenne comble déjà mes besoins les plus primaires…
Je pense, et j’espère que mon journal aura une certaine profondeur (bien plus que cette première page), quand viendra le vrai récit. On verra bien, je ne vais pas en raconter plus maintenant, ce qui comptait ce soir c’était de l’ouvrir.
Le titre aussi trouvera son explication plus tard.
Tom.