- Sam Déc 24, 2011 1:12 pm
#116736
Chose promise, chose due, je vous dois un petit récit de rencontre, mais je veux préciser certains détails avant de m'y mettre. Feu mon journal s'arrête sur l'image de moi il y a quelques mois, qui viens de sortir avec une jolie fille, et je suis toujours avec elle et toujours aussi heureux. Il n'est donc pas question ici de la tromper ou de faire quoi que ce soit d'immoral, mais cette "rencontre" m'a remis involontairement dans le bain et m'a fait réaliser deux choses:
- Je n'ai pas fait tout ça pour oublier comment être séduisant dès que je suis en mains.
- On perd très vite l'habitude de parler aux autres, et on rouille très vite question méthode.
Ceci posé, je n'ai honnêtement rien demandé de particulier, je ne cherchais pas à aborder une fille, mais si j'ai retenu une chose de ma street session avec Pierre, c'est qu'il faut sourire. Il me semble d'ailleurs que tous ceux qui ont participé à un de ses ateliers ont retenu qu'il souriait beaucoup et que son coefficient de sympathie (désolé pour le gros mot) en était décuplé. Cette constatation a été, dans mon cas, amplifiée par le fait que la serveuse du café où je démarre chaque journée fait magistralement la gueule en permanence, et qu'à force de me voir tous les jours elle a fini par se dérider, et mon opinion la concernant a rapidement viré de "quelle grosse c... désagréable" à "elle est très sympa". Bref, quand on vous dit de toujours sourire, ça n'est pas anodin...
Il y a quelques jours, donc, je sors d'un rendez-vous professionnel et, comme je suis désormais freelance, j'ai du temps devant moi et je décide de me poser un peu pour avancer dans ma dernière lecture, la magnifique biographie de Keith Richards. Je ne connais pas bien le quartier, il est 13h45, et je jette mon dévolu sur le Starbucks local, qui, s'il ne fait pas les meilleurs cafés du monde, a le mérite de proposer de bons gros fauteuils moelleux dans lesquels on peut se poser longtemps pour lire tranquillement. Je paie donc mon café à la caisse, je le récupère et je me dirige vers la salle, et là, malheur, pas une table de libre. Pas de panique, Starbucks, bien qu'horriblement cher pour la qualité de ses produits, a une particularité que j'aime beaucoup: il est communément accepté, là-bas, de partager sa table avec un inconnu du moment qu'elle est entourée de fauteuils. J'ai donc deux choix: une mamie a l'air très sympa qui lit dans un coin, et une jeune étudiante charmante qui fait une fiche de lecture à coté de la fenêtre. Le choix est très difficile, j'hésite beaucoup, et je finis par me diriger vers la fenêtre, car c'est bien plus agréable de lire à la lumière naturelle .
Arrivé devant la table, je décide de me montrer un minimum courtois, et c'est à ce moment que le conseil de Pierre ("soyez toujours souriant quand vous parlez à une jolie inconnue") me résonne dans le crâne. Je demande donc, avec mon plus beau sourire, si je peux m'asseoir dans le fauteuil libre face à elle. Elle lève à peine la tête, me dit "bien sur" poliment, se dit probablement "encore un gros lourd qui va essayer de me draguer" et retourne à sa lecture et à ses notes. Contre toute attente (je vous rappelle que je ne suis pas en chasse), je ne dis pas un mot, je sors mon livre, je sucre mon latte soja, et je commence à bouquiner. Elle voit mon bouquin et je capte un petit sourire du coin de l'oeil (je n'ai pas vraiment le look du fan des Stones), mais je ne lève pas les yeux. Je précise ici que si j'avais vraiment tenté un abordage à ce moment là, je me serais planté, essentiellement parce que ce n'était pas le moment de la déranger, mais surtout parce que j'aurais été pris en flag de gros chinage maladroit. Le timing a été involontaire, mais il a tout fait dans cette histoire.
Une petite vingtaine de minutes passe donc, je suis plongé dans mon livre, et j'entends "excusez moi". Je lève les yeux, elle me fait un grand sourire et me demande si je n'aurais pas une feuille de papier par hasard, elle est à court (évidemment, on vient faire une fiche de lecture d'un bouquin épais comme une encyclopédie avec 3 feuilles, c'est tellement logique...). Je farfouille dans mon sac, je sors mon carnet de note, et j'en arrache une feuille et la lui tends.
Je réfléchis un peu en reprenant ma lecture, et je me dis qu'il n'y a pas si longtemps, j'aurais enchainé un peu plus vite, que je me suis vraiment ramolli, et que ça ne va pas du tout. OK, je suis bien avec ma copine, mais est-ce que pour autant je dois arrêter de tester ma séduction? Je n'ai pas passé ces deux ans à m'améliorer pour tout oublier une fois que tout va bien, et comme on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait, je me dis qu'un peu d'exercice me fera le plus grand bien. Je me fais alors deux promesses: j'aurai son numéro avant de partir, et je m'en débarrasserai aussitôt la porte du café franchie.
Pas la peine de me précipiter pour lui parler en tout cas, à la vitesse où elle remplit le petit bout de papier que je lui ai donné, elle va bientôt être à court, j'attends donc sagement qu'elle finisse, plongé dans ma lecture. Au bout d'un moment, elle lève la tête, ennuyée, je laisse courir 30 secondes et je lève les yeux en disant "oh, déjà??". Je ressors le carnet, j'arrache une poignée de feuilles, et elle me remercie avec un grand sourire en disant qu'elle doit noter les idées quand elles viennent. Je réponds que je comprends, c'est pareil quand j'écris des articles (eh, j'en ai écrit 2 pour Spike Séduction, ça compte quand même!!), et qu'à chaque fois que je repousse l'écriture d'un sujet que je veux aborder, je le traine comme un boulet pendant des mois (l'article sur le niveau d'intérêt qui végète entre ma tête et mon disque dur depuis l'été dernier en est un bel exemple...). Elle rebondit rapidement et me demande où j'écris, sentant que le terrain peut vite devenir glissant je recadre un peu en lui expliquant que j'écris de temps en temps en tant qu'invité sur les blogs de mes amis, sur des sujets assez variés. Puis j'ajoute que c'est de toute façon probablement moins passionnant que son livre, par lequel elle a l'air absorbée depuis tout à l'heure, et elle m'explique qu'elle est en train de faire un essai sur les addictions. Hasard, quand tu nous tiens, j'en suis au passage sur la drogue dans le livre de Keith, je rebondis là-dessus, on a une petite discussion animée, elle me conseille un livre sur le sujet et, je ne sais plus trop comment on en arrive là, elle me dit que la durée du sevrage est toujours de 3 jours. Je réponds, avec mon air le plus sérieux, que je ne suis pas d'accord, ça dépend de qui on essaie de se sevrer, puis je fais un grand sourire, ça la fait rire aussi. On papote un peu de tout et de rien, et, puisqu'on parle d'addictions, elle veut aller fumer, je dis "tout ça pour en arriver là, tu voulais que je gardes tes affaires pendant que tu vas fumer", elle rit et répond "eh oui " et disparait quelques minutes.
Je poursuis mon livre, elle revient, on se sourit, chacun reprend sa lecture et ça se tasse un peu. Je me dis que je ne peux pas laisser l'ambiance retomber comme ça, et comme je me prépare à partir, je la relance sur le livre qu'elle m'a conseillé, dont j'ai déjà oublié le titre. Elle m'en sort une photo sur son téléphone, et "tiens donc, amusant, je fais pareil" (et je le prouve de suite, puisque je le fais vraiment). Je lui demande si elle peut m'envoyer la photo par MMS, et j'ajoute que j'allais de toute façon lui demander son numéro parce que je suis sur d'avoir vu quelque part une expo sur la drogue et les addictions (pipeau...) et que j'aimerais beaucoup y aller en compagnie d'une spécialiste, ça la fait rire et elle m'envoie la photo en me disant d'accord pour l'expo. Et je pars.
Une fois sorti, j'efface le MMS directement, et après une petite réflexion, je me dis que ça a été un peu laborieux, j'ai vraiment rouillé en quelques mois. Mais je suis content d'avoir poussé un peu le jeu, ça n'a pas de conséquence autre que de me faire me sentir bien, au final, et je n'en serais que mieux dans ma relation.
Maintenant, honnêtement, c'est elle qui a parlé en premier, ma projection était assez faiblarde, je n'ai pas beaucoup rebondi sur d'autres thèmes dans la discussion et j'y suis allé au forceps, donc le numéro de téléphone reste fragile. Typiquement je n'aurais pas mis plus de 3 jours à rappeler si j'en avais eu l'intention. Mais bon, je suis assez content de moi au final, je n'étais pas sorti pour ça, et un simple sourire et beaucoup de patience (plus une bonne intégration des ateliers et séminaires) m'ont au final amené plutôt loin, sans trop y penser. Et si le contexte a fait l'essentiel, la chance est surtout de savoir provoquer puis saisir les opportunités, sans nécessairement s'en rendre compte.
Si je ressors un seul conseil important de tout ça?? SOURIEZ!! Ca ne coûte rien et ça peut vous mener loin...
Voila pour le récit de rencontre qui scelle la fin des journaux. A vous maintenant, et n'oubliez pas, les dix premiers gagnent un exemplaire de [url=http://www.spikeseduction.com/homme-ideal-seduire-la-femme-qui-vous-plait]l'Homme Idéal[/url], rien que ça c'est une bonne raison de sortir draguer!!
- Je n'ai pas fait tout ça pour oublier comment être séduisant dès que je suis en mains.
- On perd très vite l'habitude de parler aux autres, et on rouille très vite question méthode.
Ceci posé, je n'ai honnêtement rien demandé de particulier, je ne cherchais pas à aborder une fille, mais si j'ai retenu une chose de ma street session avec Pierre, c'est qu'il faut sourire. Il me semble d'ailleurs que tous ceux qui ont participé à un de ses ateliers ont retenu qu'il souriait beaucoup et que son coefficient de sympathie (désolé pour le gros mot) en était décuplé. Cette constatation a été, dans mon cas, amplifiée par le fait que la serveuse du café où je démarre chaque journée fait magistralement la gueule en permanence, et qu'à force de me voir tous les jours elle a fini par se dérider, et mon opinion la concernant a rapidement viré de "quelle grosse c... désagréable" à "elle est très sympa". Bref, quand on vous dit de toujours sourire, ça n'est pas anodin...
Il y a quelques jours, donc, je sors d'un rendez-vous professionnel et, comme je suis désormais freelance, j'ai du temps devant moi et je décide de me poser un peu pour avancer dans ma dernière lecture, la magnifique biographie de Keith Richards. Je ne connais pas bien le quartier, il est 13h45, et je jette mon dévolu sur le Starbucks local, qui, s'il ne fait pas les meilleurs cafés du monde, a le mérite de proposer de bons gros fauteuils moelleux dans lesquels on peut se poser longtemps pour lire tranquillement. Je paie donc mon café à la caisse, je le récupère et je me dirige vers la salle, et là, malheur, pas une table de libre. Pas de panique, Starbucks, bien qu'horriblement cher pour la qualité de ses produits, a une particularité que j'aime beaucoup: il est communément accepté, là-bas, de partager sa table avec un inconnu du moment qu'elle est entourée de fauteuils. J'ai donc deux choix: une mamie a l'air très sympa qui lit dans un coin, et une jeune étudiante charmante qui fait une fiche de lecture à coté de la fenêtre. Le choix est très difficile, j'hésite beaucoup, et je finis par me diriger vers la fenêtre, car c'est bien plus agréable de lire à la lumière naturelle .
Arrivé devant la table, je décide de me montrer un minimum courtois, et c'est à ce moment que le conseil de Pierre ("soyez toujours souriant quand vous parlez à une jolie inconnue") me résonne dans le crâne. Je demande donc, avec mon plus beau sourire, si je peux m'asseoir dans le fauteuil libre face à elle. Elle lève à peine la tête, me dit "bien sur" poliment, se dit probablement "encore un gros lourd qui va essayer de me draguer" et retourne à sa lecture et à ses notes. Contre toute attente (je vous rappelle que je ne suis pas en chasse), je ne dis pas un mot, je sors mon livre, je sucre mon latte soja, et je commence à bouquiner. Elle voit mon bouquin et je capte un petit sourire du coin de l'oeil (je n'ai pas vraiment le look du fan des Stones), mais je ne lève pas les yeux. Je précise ici que si j'avais vraiment tenté un abordage à ce moment là, je me serais planté, essentiellement parce que ce n'était pas le moment de la déranger, mais surtout parce que j'aurais été pris en flag de gros chinage maladroit. Le timing a été involontaire, mais il a tout fait dans cette histoire.
Une petite vingtaine de minutes passe donc, je suis plongé dans mon livre, et j'entends "excusez moi". Je lève les yeux, elle me fait un grand sourire et me demande si je n'aurais pas une feuille de papier par hasard, elle est à court (évidemment, on vient faire une fiche de lecture d'un bouquin épais comme une encyclopédie avec 3 feuilles, c'est tellement logique...). Je farfouille dans mon sac, je sors mon carnet de note, et j'en arrache une feuille et la lui tends.
Je réfléchis un peu en reprenant ma lecture, et je me dis qu'il n'y a pas si longtemps, j'aurais enchainé un peu plus vite, que je me suis vraiment ramolli, et que ça ne va pas du tout. OK, je suis bien avec ma copine, mais est-ce que pour autant je dois arrêter de tester ma séduction? Je n'ai pas passé ces deux ans à m'améliorer pour tout oublier une fois que tout va bien, et comme on ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait, je me dis qu'un peu d'exercice me fera le plus grand bien. Je me fais alors deux promesses: j'aurai son numéro avant de partir, et je m'en débarrasserai aussitôt la porte du café franchie.
Pas la peine de me précipiter pour lui parler en tout cas, à la vitesse où elle remplit le petit bout de papier que je lui ai donné, elle va bientôt être à court, j'attends donc sagement qu'elle finisse, plongé dans ma lecture. Au bout d'un moment, elle lève la tête, ennuyée, je laisse courir 30 secondes et je lève les yeux en disant "oh, déjà??". Je ressors le carnet, j'arrache une poignée de feuilles, et elle me remercie avec un grand sourire en disant qu'elle doit noter les idées quand elles viennent. Je réponds que je comprends, c'est pareil quand j'écris des articles (eh, j'en ai écrit 2 pour Spike Séduction, ça compte quand même!!), et qu'à chaque fois que je repousse l'écriture d'un sujet que je veux aborder, je le traine comme un boulet pendant des mois (l'article sur le niveau d'intérêt qui végète entre ma tête et mon disque dur depuis l'été dernier en est un bel exemple...). Elle rebondit rapidement et me demande où j'écris, sentant que le terrain peut vite devenir glissant je recadre un peu en lui expliquant que j'écris de temps en temps en tant qu'invité sur les blogs de mes amis, sur des sujets assez variés. Puis j'ajoute que c'est de toute façon probablement moins passionnant que son livre, par lequel elle a l'air absorbée depuis tout à l'heure, et elle m'explique qu'elle est en train de faire un essai sur les addictions. Hasard, quand tu nous tiens, j'en suis au passage sur la drogue dans le livre de Keith, je rebondis là-dessus, on a une petite discussion animée, elle me conseille un livre sur le sujet et, je ne sais plus trop comment on en arrive là, elle me dit que la durée du sevrage est toujours de 3 jours. Je réponds, avec mon air le plus sérieux, que je ne suis pas d'accord, ça dépend de qui on essaie de se sevrer, puis je fais un grand sourire, ça la fait rire aussi. On papote un peu de tout et de rien, et, puisqu'on parle d'addictions, elle veut aller fumer, je dis "tout ça pour en arriver là, tu voulais que je gardes tes affaires pendant que tu vas fumer", elle rit et répond "eh oui " et disparait quelques minutes.
Je poursuis mon livre, elle revient, on se sourit, chacun reprend sa lecture et ça se tasse un peu. Je me dis que je ne peux pas laisser l'ambiance retomber comme ça, et comme je me prépare à partir, je la relance sur le livre qu'elle m'a conseillé, dont j'ai déjà oublié le titre. Elle m'en sort une photo sur son téléphone, et "tiens donc, amusant, je fais pareil" (et je le prouve de suite, puisque je le fais vraiment). Je lui demande si elle peut m'envoyer la photo par MMS, et j'ajoute que j'allais de toute façon lui demander son numéro parce que je suis sur d'avoir vu quelque part une expo sur la drogue et les addictions (pipeau...) et que j'aimerais beaucoup y aller en compagnie d'une spécialiste, ça la fait rire et elle m'envoie la photo en me disant d'accord pour l'expo. Et je pars.
Une fois sorti, j'efface le MMS directement, et après une petite réflexion, je me dis que ça a été un peu laborieux, j'ai vraiment rouillé en quelques mois. Mais je suis content d'avoir poussé un peu le jeu, ça n'a pas de conséquence autre que de me faire me sentir bien, au final, et je n'en serais que mieux dans ma relation.
Maintenant, honnêtement, c'est elle qui a parlé en premier, ma projection était assez faiblarde, je n'ai pas beaucoup rebondi sur d'autres thèmes dans la discussion et j'y suis allé au forceps, donc le numéro de téléphone reste fragile. Typiquement je n'aurais pas mis plus de 3 jours à rappeler si j'en avais eu l'intention. Mais bon, je suis assez content de moi au final, je n'étais pas sorti pour ça, et un simple sourire et beaucoup de patience (plus une bonne intégration des ateliers et séminaires) m'ont au final amené plutôt loin, sans trop y penser. Et si le contexte a fait l'essentiel, la chance est surtout de savoir provoquer puis saisir les opportunités, sans nécessairement s'en rendre compte.
Si je ressors un seul conseil important de tout ça?? SOURIEZ!! Ca ne coûte rien et ça peut vous mener loin...
Voila pour le récit de rencontre qui scelle la fin des journaux. A vous maintenant, et n'oubliez pas, les dix premiers gagnent un exemplaire de [url=http://www.spikeseduction.com/homme-ideal-seduire-la-femme-qui-vous-plait]l'Homme Idéal[/url], rien que ça c'est une bonne raison de sortir draguer!!