- Mar Oct 04, 2011 5:14 pm
#113675
Aux grandes entrées fracassantes, j'ai préféré ces derniers temps insinuer lentement mais sûrement l'image de ma personne. C'est souvent comme ça que ça se passe, dans la vie. Et puis, avouons, c'est dur une entrée fracassante. Nous sommes sur un forum, les règles sont différentes. On ne sait pas qui nous a vu entrer, qui nous a vu sortir. Et sur un forum, on se présente. Soit, présentons nous.
Je ne vous raconterai pas comment la découverte de la communauté a exorcisé le Mister Nice Guy en moi. Ça serait compliqué, je suis une nana. Mon pseudo avait sûrement déjà fait passé le message. Je suis d'ailleurs certaine qu'on est pas mal à vous lire, ou la curiosité de mes contemporaines serait franchement décevante. Mais des Mister Nice Guy on en a aussi dans le placard, je vous jure.
Je ne vais pas me la ramener, vous exposer l'analyse que je fais de la « communauté », de la portée sociologique de la chose et vous offrir la condescendance de mon regard de femme accomplie.
Impossible, j'ai commencé à vous lire bien trop tôt pour ça.
Assez tôt pour que la vision de mon « l'homme idéal » soit façonnée, au moins en partie, par ces heures de lecture. Assez tôt pour que les filles qui me plaisent se voient descendre de leur piédestal (oui, paradoxalement, ce foutu phénomène continue de fonctionner dans ce sens là). Assez tôt pour avoir intériorisé une conception de la réussite un poil américanisée. Trop tôt peut être. Quoi qu'un prisme en vaut sûrement un autre. Le tout étant de savoir les diversifier.
J'ai 20 ans maintenant , l'écriture de ce message était la seconde option d'une alternative simple : arrêter toute consultation des forums portés sur le sujet ou quitter la passivité et y participer.
Je vois le Spike Club et lieux apparentés tout à la fois comme des chances hallucinantes, inédites et des malédictions. Chance parce qu'on y est exposés aux réflexions, aux connaissances, aux références d'individus qu'on aurait pu ignorer toute notre vie. Question de milieux, de circonstances...Indéniablement, ça enrichi et stimule.
Malédiction parce qu'il me semble parfois que la démarche de « développement » gêne notre évolution plus qu'elle ne l'aide. Des tas de gens très bien avancent tous les jours sans se demander à quelle étape du bootcamp ils en sont. Et leur avancée est peut être un peu plus singulière, personnelle. Peut être.
Je suis là, c'est sûrement que j'y trouve encore mon compte.
Je ne vous raconterai pas comment la découverte de la communauté a exorcisé le Mister Nice Guy en moi. Ça serait compliqué, je suis une nana. Mon pseudo avait sûrement déjà fait passé le message. Je suis d'ailleurs certaine qu'on est pas mal à vous lire, ou la curiosité de mes contemporaines serait franchement décevante. Mais des Mister Nice Guy on en a aussi dans le placard, je vous jure.
Je ne vais pas me la ramener, vous exposer l'analyse que je fais de la « communauté », de la portée sociologique de la chose et vous offrir la condescendance de mon regard de femme accomplie.
Impossible, j'ai commencé à vous lire bien trop tôt pour ça.
Assez tôt pour que la vision de mon « l'homme idéal » soit façonnée, au moins en partie, par ces heures de lecture. Assez tôt pour que les filles qui me plaisent se voient descendre de leur piédestal (oui, paradoxalement, ce foutu phénomène continue de fonctionner dans ce sens là). Assez tôt pour avoir intériorisé une conception de la réussite un poil américanisée. Trop tôt peut être. Quoi qu'un prisme en vaut sûrement un autre. Le tout étant de savoir les diversifier.
J'ai 20 ans maintenant , l'écriture de ce message était la seconde option d'une alternative simple : arrêter toute consultation des forums portés sur le sujet ou quitter la passivité et y participer.
Je vois le Spike Club et lieux apparentés tout à la fois comme des chances hallucinantes, inédites et des malédictions. Chance parce qu'on y est exposés aux réflexions, aux connaissances, aux références d'individus qu'on aurait pu ignorer toute notre vie. Question de milieux, de circonstances...Indéniablement, ça enrichi et stimule.
Malédiction parce qu'il me semble parfois que la démarche de « développement » gêne notre évolution plus qu'elle ne l'aide. Des tas de gens très bien avancent tous les jours sans se demander à quelle étape du bootcamp ils en sont. Et leur avancée est peut être un peu plus singulière, personnelle. Peut être.
Je suis là, c'est sûrement que j'y trouve encore mon compte.