- Sam Jan 29, 2011 4:05 pm
#105051
Cela fait maintenant plus d'un mois que j'ai arrêté de boire. J'entends par là que j'ai arrêté de me "mettre une taule" à chaque fois que je sors en boite : le temps de l'apéro, je sirote tranquillement mon whisky glace pendant que mes amis enchaînent vodka redbull sur whisky coca jusqu'à parfois ne plus trop savoir où ils sont. Quel plaisir de se réveiller le lendemain matin en pleine forme et la tête légère !
Le problème, c'est que depuis que j'arrive sobre en boite de nuit, j'ai du mal à aborder. Je ne me sens pas bon danseur et quand je pense à ma tenue, j'ai l'impression de gesticuler comme un idiot. Tout ça n'aide pas à être fier de soi et pèse sur ma capacité à aller à la rencontre des filles, ce qui n'était pas le cas du temps où j'arrivais tout joyeux.
Il y a bien régulièrement des filles qui s'approchent de moi, me lancent un regard furtif, et fuient quand je m'oriente légèrement dans leur direction comme une façon de les inviter à danser avec moi sans les inviter réellement à le faire. Faire les choses à moitié. Les effets secondaires du sevrage, comme ceux qui grossissent après avoir arrêté de fumer.
Du coup j'essaie de m'imprégner au mieux de la musique et du jeu de lumière pour m'oublier un peu et oublier aussi cette obsession presque maladive de vouloir à tout prix passer la soirée à partager le steak avec une fille passable et passablement démontée.
C'est dans cet esprit que je me rends donc jeudi soir dans une soirée Erasmus, c'est à dire là où tout plein d'étudiantes venues du monde entier de retrouvent pour faire la fête, un petit aperçu de paradis quoi !
Comme d'habitude je danse sans conviction et me fait toutes ces réflexions qui précèdent. Encore une fois des filles approchent puis repartent. Cette fois c'est évident, certaines voudraient bien danser avec moi, attendent mon signal et le trouve trop faible. A la prochaine occasion je me lance, c'est promis.
Oh et puis nouveau problème qui m'empêche de tenir ma promesse : quand on est sobre on garde sa sélectivité ! Définitivement je n'ai pas envie de ces filles qui viennent danser à côté. Je bouge un peu pour voir de nouvelle tête, je passe d'un groupe d'amis à l'autre, etc.
Et alors que je suis en train de danser avec un ami, un groupe de deux ou trois filles je sais plus (dans le feu de l'action...) se retrouvent à danser à nos côtés. Je jette un coup d'oeil dans leur direction avec le sourire qui va bien et... BIM, mon coeur loupe un ou deux battement (très sérieusement) : je viens de croiser le regard (toujours fuyant à peine capté) de celle qui devait sans doute être, à peu de subjectivité près, la plus belle fille de la soirée, à moins d'un mètre de moi, orientée très explicitement vers moi.
L'action qui suit est sans bravoure, à ce moment là toutes les cellules de mon cerveau sont grillée et mes gestes ne sont la causes que du talent d'un marionnettiste invisible : je me tourne vers elle, souris à la Cary Grant, tends la main pour attraper la sienne et... BIM, je me retrouve à danser avec cea mai frumoasă fata petrecerii, la plus belle fille de la soirée.
Ça commence par danser gentiment avec elle, se tenant par le bout des doigts et moi faisant tourner cette merveille sur elle même, toujours droit et fier comme Cary Grant dans son meilleur film mais tremblant et flippant au plus profond de moi.
Pour me rapprocher d'elle j'engage une conversation légère durant laquelle chaque question/réponse sont séparées par quelques minutes de danse :
What's your name ? – Sandra (avec le plus pur accent mexicain), and you ? – Crooked !
Where are you from ? – Mexico ! You ? – Franţa ! (je ne sais plus ni parler anglais ni espagnol depuis que je fais plus d'une heure de roumain par jour...) – Oh so your french ! – I could parier că you are de Mexico. – What ? – Tu comprends le français ? – Oui mais j'arrive pas l'accent ! – C'est pas grave je trouve ça très charmant. Je disais que j'aurai parié que tu étais mexicaine. – .
Tu étudies où ? – A l'INSA – (mes pauvres neurones qui commençaient tout juste à se régénérer retombe en rade...) – Et toi ? – Eh bien... à l'INSA !
– Naaan ! C'est pas vrai ! Toi aussi ? En quel département ? Tu loges dans quelle résidence (Etc...)
Là j'ai du mal à comprendre ce qui m'arrive, je danse avec vraisemblablement une des plus jolies filles de ma fac et je fais du confort sans y penser : savoir qu'on vit au même endroit et de la même façon ça aide à se sentir proche je suppose, un peu comme rencontrer des français à l'étranger.
Tout cela m'a permis de me rapprocher tout doucement et de poser mes mains sur son corps de déesse . Cependant ce n'est pas une danse endiablé comme j'ai eu souvent l'occasion de connaître, elle s'arrangeait pour qu'il y ait toujours un tout petit centimètre entre nous, ses mains sur mes épaules étaient fermées en un poing pas trop crispé. Je décide de reprendre de la distance pour la tester, on recommence à danser mains dans mains les doigts entremêlés. J'aime beaucoup cette façon de faire car j'ai remarqué que les filles intéressées serrent ta main lorsqu'elle la sente glisser alors que les filles désintéresser laissent glisser leurs mains quand vous relâchez la pression. Cette fille passe avec brio ce test de niveau d'intérêt !
Cette fois j'attaque de nouveau la seule danse qui me convienne : le zouk collé serré . De temps en temps je relance une banalité de brin de conversation dont le seul notoire :
J'aime beaucoup comment tu danses. – – Tu t'es inscrite dans un club à la fac ? – Non pourquoi ? Toi oui ? – Nan moi j'aime pas danser (OUPS...) – – Sauf avec de jolies filles – .
Bon je fais tant bien que mal monter la température et Dieu sait que ça a été dur, je ne sais pas pourquoi. Au bout du compte on fini par s'embrasser je dirais... d'un commun accord. C'était devenu une évidence, nos bouches se rapprochait comme si de rien n'était depuis quelques minutes. Moment très agréable, la fille n'avait pas du tout le goût de l'alcool et le baisé n'était pas volé puisqu'il a duré un bon moment et que la tension fut crescendo.
Le reste ne fut que danses plus ou moins rapprochées et quelques baisers toujours dans le même genre. Toujours persistait en moi ce sentiment qu'elle n'était pas on fire, mais néanmoins certains signes étaient là pour me montrer ce que j'ai estimé être de l'intérêt comme quelques regards complices et gênés. Ceci dit je ne suis pas sûr de leur interprétation...
Vient le moment où une de ses amies vient la chercher pour je ne sais quoi. Elle me fait un petit signe et s'en va. Je rejoins mes amis. Le temps est passé assez vite et l'un d'eux est fatigué et veux se barrer bientôt. Je suis moi même las de mes efforts pour chauffer la demoiselle et ne veut pas continuer sur ce rythme. Je danse un peu avec eux sans chercher la fille du regard. Au bout d'un moment je me retourne et la voit un peu plus loin en train de repousser une troupe de mecs. Elle me voit elle aussi, vient à moi (je ne bouge pas d'un centimètre mais continue de la regarder gentiment). Elle me dit qu'elle et ses amies ont perdu une des leurs, à quoi je répond que je ne peux pas l'aider. Elle reste planter là devant moi à la chercher du regard et aperçoit un de ses amis qu'elle aborde sans doute pour lui demander s'il a vu son amie. Le mec en profite pour commencer à danser avec. Complètement dégoûté, je ne le montre pas et me retourne face à mes amis. Je dis à mon pote qu'on y va dans 2 minutes le temps que je prenne le numéro de la fille. Je réfléchi donc 2 minutes en dansant avec mes potes de comment faire et décide d'y aller en plein pendant leur danse, bien devant le mec :
Je m'approche, elle retire les mains de ses épaules et se tourne vers moi. Je lui dis que je m'en vais et lui demande bêtement : tu veux qu'on se revoit ? A quoi elle répond oui. Je lui demande donc son numéro : elle me donne son portable avec son numéro affiché à l'écran pour que je le rentre par moi-même. On se fait un bisou sur la joue (je visais la bouche mais elle a pas compris ou pas voulu, la grande question...).
Je me barre.
A l'heure où j'ai posté ce message je n'ai toujours pas repris contact avec la fille. Notre fac est très grande et il y a peu de chance de se croiser par hasard, je dois donc forcément passer par son numéro. Je pense l'appeler demain soir en suivant les conseils du site et l'inviter, dans une normalité implacable contenu du contexte, à boire un verre un soir au bar de la fac. Je suis toute ouïe pour vos remarques et conseils, j'avoue être parfaitement sceptique quant à l'intérêt que me porte cette charmante jeune femme.
Le problème, c'est que depuis que j'arrive sobre en boite de nuit, j'ai du mal à aborder. Je ne me sens pas bon danseur et quand je pense à ma tenue, j'ai l'impression de gesticuler comme un idiot. Tout ça n'aide pas à être fier de soi et pèse sur ma capacité à aller à la rencontre des filles, ce qui n'était pas le cas du temps où j'arrivais tout joyeux.
Il y a bien régulièrement des filles qui s'approchent de moi, me lancent un regard furtif, et fuient quand je m'oriente légèrement dans leur direction comme une façon de les inviter à danser avec moi sans les inviter réellement à le faire. Faire les choses à moitié. Les effets secondaires du sevrage, comme ceux qui grossissent après avoir arrêté de fumer.
Du coup j'essaie de m'imprégner au mieux de la musique et du jeu de lumière pour m'oublier un peu et oublier aussi cette obsession presque maladive de vouloir à tout prix passer la soirée à partager le steak avec une fille passable et passablement démontée.
C'est dans cet esprit que je me rends donc jeudi soir dans une soirée Erasmus, c'est à dire là où tout plein d'étudiantes venues du monde entier de retrouvent pour faire la fête, un petit aperçu de paradis quoi !
Comme d'habitude je danse sans conviction et me fait toutes ces réflexions qui précèdent. Encore une fois des filles approchent puis repartent. Cette fois c'est évident, certaines voudraient bien danser avec moi, attendent mon signal et le trouve trop faible. A la prochaine occasion je me lance, c'est promis.
Oh et puis nouveau problème qui m'empêche de tenir ma promesse : quand on est sobre on garde sa sélectivité ! Définitivement je n'ai pas envie de ces filles qui viennent danser à côté. Je bouge un peu pour voir de nouvelle tête, je passe d'un groupe d'amis à l'autre, etc.
Et alors que je suis en train de danser avec un ami, un groupe de deux ou trois filles je sais plus (dans le feu de l'action...) se retrouvent à danser à nos côtés. Je jette un coup d'oeil dans leur direction avec le sourire qui va bien et... BIM, mon coeur loupe un ou deux battement (très sérieusement) : je viens de croiser le regard (toujours fuyant à peine capté) de celle qui devait sans doute être, à peu de subjectivité près, la plus belle fille de la soirée, à moins d'un mètre de moi, orientée très explicitement vers moi.
L'action qui suit est sans bravoure, à ce moment là toutes les cellules de mon cerveau sont grillée et mes gestes ne sont la causes que du talent d'un marionnettiste invisible : je me tourne vers elle, souris à la Cary Grant, tends la main pour attraper la sienne et... BIM, je me retrouve à danser avec cea mai frumoasă fata petrecerii, la plus belle fille de la soirée.
Ça commence par danser gentiment avec elle, se tenant par le bout des doigts et moi faisant tourner cette merveille sur elle même, toujours droit et fier comme Cary Grant dans son meilleur film mais tremblant et flippant au plus profond de moi.
Pour me rapprocher d'elle j'engage une conversation légère durant laquelle chaque question/réponse sont séparées par quelques minutes de danse :
What's your name ? – Sandra (avec le plus pur accent mexicain), and you ? – Crooked !
Where are you from ? – Mexico ! You ? – Franţa ! (je ne sais plus ni parler anglais ni espagnol depuis que je fais plus d'une heure de roumain par jour...) – Oh so your french ! – I could parier că you are de Mexico. – What ? – Tu comprends le français ? – Oui mais j'arrive pas l'accent ! – C'est pas grave je trouve ça très charmant. Je disais que j'aurai parié que tu étais mexicaine. – .
Tu étudies où ? – A l'INSA – (mes pauvres neurones qui commençaient tout juste à se régénérer retombe en rade...) – Et toi ? – Eh bien... à l'INSA !
– Naaan ! C'est pas vrai ! Toi aussi ? En quel département ? Tu loges dans quelle résidence (Etc...)
Là j'ai du mal à comprendre ce qui m'arrive, je danse avec vraisemblablement une des plus jolies filles de ma fac et je fais du confort sans y penser : savoir qu'on vit au même endroit et de la même façon ça aide à se sentir proche je suppose, un peu comme rencontrer des français à l'étranger.
Tout cela m'a permis de me rapprocher tout doucement et de poser mes mains sur son corps de déesse . Cependant ce n'est pas une danse endiablé comme j'ai eu souvent l'occasion de connaître, elle s'arrangeait pour qu'il y ait toujours un tout petit centimètre entre nous, ses mains sur mes épaules étaient fermées en un poing pas trop crispé. Je décide de reprendre de la distance pour la tester, on recommence à danser mains dans mains les doigts entremêlés. J'aime beaucoup cette façon de faire car j'ai remarqué que les filles intéressées serrent ta main lorsqu'elle la sente glisser alors que les filles désintéresser laissent glisser leurs mains quand vous relâchez la pression. Cette fille passe avec brio ce test de niveau d'intérêt !
Cette fois j'attaque de nouveau la seule danse qui me convienne : le zouk collé serré . De temps en temps je relance une banalité de brin de conversation dont le seul notoire :
J'aime beaucoup comment tu danses. – – Tu t'es inscrite dans un club à la fac ? – Non pourquoi ? Toi oui ? – Nan moi j'aime pas danser (OUPS...) – – Sauf avec de jolies filles – .
Bon je fais tant bien que mal monter la température et Dieu sait que ça a été dur, je ne sais pas pourquoi. Au bout du compte on fini par s'embrasser je dirais... d'un commun accord. C'était devenu une évidence, nos bouches se rapprochait comme si de rien n'était depuis quelques minutes. Moment très agréable, la fille n'avait pas du tout le goût de l'alcool et le baisé n'était pas volé puisqu'il a duré un bon moment et que la tension fut crescendo.
Le reste ne fut que danses plus ou moins rapprochées et quelques baisers toujours dans le même genre. Toujours persistait en moi ce sentiment qu'elle n'était pas on fire, mais néanmoins certains signes étaient là pour me montrer ce que j'ai estimé être de l'intérêt comme quelques regards complices et gênés. Ceci dit je ne suis pas sûr de leur interprétation...
Vient le moment où une de ses amies vient la chercher pour je ne sais quoi. Elle me fait un petit signe et s'en va. Je rejoins mes amis. Le temps est passé assez vite et l'un d'eux est fatigué et veux se barrer bientôt. Je suis moi même las de mes efforts pour chauffer la demoiselle et ne veut pas continuer sur ce rythme. Je danse un peu avec eux sans chercher la fille du regard. Au bout d'un moment je me retourne et la voit un peu plus loin en train de repousser une troupe de mecs. Elle me voit elle aussi, vient à moi (je ne bouge pas d'un centimètre mais continue de la regarder gentiment). Elle me dit qu'elle et ses amies ont perdu une des leurs, à quoi je répond que je ne peux pas l'aider. Elle reste planter là devant moi à la chercher du regard et aperçoit un de ses amis qu'elle aborde sans doute pour lui demander s'il a vu son amie. Le mec en profite pour commencer à danser avec. Complètement dégoûté, je ne le montre pas et me retourne face à mes amis. Je dis à mon pote qu'on y va dans 2 minutes le temps que je prenne le numéro de la fille. Je réfléchi donc 2 minutes en dansant avec mes potes de comment faire et décide d'y aller en plein pendant leur danse, bien devant le mec :
Je m'approche, elle retire les mains de ses épaules et se tourne vers moi. Je lui dis que je m'en vais et lui demande bêtement : tu veux qu'on se revoit ? A quoi elle répond oui. Je lui demande donc son numéro : elle me donne son portable avec son numéro affiché à l'écran pour que je le rentre par moi-même. On se fait un bisou sur la joue (je visais la bouche mais elle a pas compris ou pas voulu, la grande question...).
Je me barre.
A l'heure où j'ai posté ce message je n'ai toujours pas repris contact avec la fille. Notre fac est très grande et il y a peu de chance de se croiser par hasard, je dois donc forcément passer par son numéro. Je pense l'appeler demain soir en suivant les conseils du site et l'inviter, dans une normalité implacable contenu du contexte, à boire un verre un soir au bar de la fac. Je suis toute ouïe pour vos remarques et conseils, j'avoue être parfaitement sceptique quant à l'intérêt que me porte cette charmante jeune femme.