- Sam Fév 02, 2008 2:12 am
#34915
[size=134]<EDIT> Nouveau titre[/size], cette partie du forum changeant de nom en passant de "Changez de vie" à "Lifestyle". (ce dernier n'induit pas la notion de développement personnel comme la première)
Je trouve que ce sujet peu abordé est sous-estimé par rapport à son importance.
J'ai constaté que souvent le manque de virilité coïncide avec un père absent, tout comme le manque de confiance en soi <-> un manque de reconnaissance <->des parents absents ou très sévères, ne faisant jamais de compliments.
[size=134]A l'origine de ce post.[/size]
Un [url=http://www.spikeseduction.com/forum/papachar-vt1360-75.html#34861]post[/url] présent en section privée fait référence au problème du manque de reconnaissance, qui est lié à la relation que l'on a eue dans l'enfance avec ses parents.
J'avais réagi sur le sujet en partageant mon expérience personnelle sur le besoin de reconnaissance.
Moi qui ait eu un énorme besoin de reconnaissance, j'ai toujours eu un père très sévère qui ne s'intéressait pas à mes centres d'intérêts, passait tout son temps à travailler sans rien partager ou presque avec moi et mes frère et soeurs. En plus de ça, il était instituteur et j'ai été son élève : pas évident de se faire des amis en étant le fils du maître. Je ne pouvais donc même pas un peu compenser par une reconnaissance extérieure ce que ne m'avait pas donné mon père. On ne peut jamais vraiment compenser, mais ça pourrait atténuer.
Plus tard lorsque j'ai commencé à dessiner des portraits dans la rue, les gens appréciaient mes dessins et me faisaient des compliments. Moi qui n'en n'avais jamais reçu de mes parents, je ne savais pas quoi répondre, j'étais même déstabilisé par ces remarques et je les minimisais. Ces remarques en fait me firent prendre conscience de ma valeur, remplaçant un peu ce qui m'avait toujours manqué. Petit à petit, je retrouvais confiance en moi, en effet qui dit manque de reconnaissance dit manque de confiance.
Je travaillais chaque année un peu plus ma manière de dessiner, j'essayais du nouveau matériel qui aterrissait même parfois à la poubelle. Un jour à Annecy un portraitiste russe qui travaillait à côté de moi m'a félicité sur mon travail. Les remarques des gens étaient de + en + chaleureuses et "remerciantes". Je pouvais même me vanter de lui piquer une bonne partie de sa clientèle au mois de juillet lorsque les clients étaient moins nombreux qu'en août. Il faut dire aussi qu'il était plus blasé que moi (40 ans), du coup moins exigeant avec lui-même du moment qu'il gagnait ce qui lui fallait. Je ne raconte pas tout ça dans le but de démonstration de valeur, mais parce qu'il a bien fallu tout ça, toute cette persistance de compliments, pour que je prenne conscience que j'étais assez bon dans ce que je faisais. Oui, je peux dire que j'ai repris confiance en moi grâce aux portraits. J'ai pris conscience que je n'avais pas assez été aimé ou plutôt qu'on ne me l'avait pas assez montré, qu'on ne m'avait pas assez ou pas du tout donné de valeur. J'ai compris que je devais arrêter d'être cet enfant qui n'était jamais à la hauteur, car j'étais capable de réussir.
Ce fût aussi le point de départ d'autres changements, ce problème en répercutant d'autres dans la construction de ma personnalité. Enfin passons.
Même si j'avais réglé ce problème, la relation avec mon père n'avait pas changée.
J'ai longtemps pensé que je ne changerais rien, et que de toute façon je devais vivre en faisant un peu abstraction de lui, puisqu'il ne changerait pas. Bien sûr c'était faux et je me trompais. J'aime mon père et j'aimerais tant partager une vraie relation avec lui. Cette relation que je n'ai jamais eue.
Il est dur de lui dire franchement les choses, mais c'est la seule solution.
Je trouve que ce sujet peu abordé est sous-estimé par rapport à son importance.
J'ai constaté que souvent le manque de virilité coïncide avec un père absent, tout comme le manque de confiance en soi <-> un manque de reconnaissance <->des parents absents ou très sévères, ne faisant jamais de compliments.
[size=134]A l'origine de ce post.[/size]
Un [url=http://www.spikeseduction.com/forum/papachar-vt1360-75.html#34861]post[/url] présent en section privée fait référence au problème du manque de reconnaissance, qui est lié à la relation que l'on a eue dans l'enfance avec ses parents.
J'avais réagi sur le sujet en partageant mon expérience personnelle sur le besoin de reconnaissance.
Moi qui ait eu un énorme besoin de reconnaissance, j'ai toujours eu un père très sévère qui ne s'intéressait pas à mes centres d'intérêts, passait tout son temps à travailler sans rien partager ou presque avec moi et mes frère et soeurs. En plus de ça, il était instituteur et j'ai été son élève : pas évident de se faire des amis en étant le fils du maître. Je ne pouvais donc même pas un peu compenser par une reconnaissance extérieure ce que ne m'avait pas donné mon père. On ne peut jamais vraiment compenser, mais ça pourrait atténuer.
Plus tard lorsque j'ai commencé à dessiner des portraits dans la rue, les gens appréciaient mes dessins et me faisaient des compliments. Moi qui n'en n'avais jamais reçu de mes parents, je ne savais pas quoi répondre, j'étais même déstabilisé par ces remarques et je les minimisais. Ces remarques en fait me firent prendre conscience de ma valeur, remplaçant un peu ce qui m'avait toujours manqué. Petit à petit, je retrouvais confiance en moi, en effet qui dit manque de reconnaissance dit manque de confiance.
Je travaillais chaque année un peu plus ma manière de dessiner, j'essayais du nouveau matériel qui aterrissait même parfois à la poubelle. Un jour à Annecy un portraitiste russe qui travaillait à côté de moi m'a félicité sur mon travail. Les remarques des gens étaient de + en + chaleureuses et "remerciantes". Je pouvais même me vanter de lui piquer une bonne partie de sa clientèle au mois de juillet lorsque les clients étaient moins nombreux qu'en août. Il faut dire aussi qu'il était plus blasé que moi (40 ans), du coup moins exigeant avec lui-même du moment qu'il gagnait ce qui lui fallait. Je ne raconte pas tout ça dans le but de démonstration de valeur, mais parce qu'il a bien fallu tout ça, toute cette persistance de compliments, pour que je prenne conscience que j'étais assez bon dans ce que je faisais. Oui, je peux dire que j'ai repris confiance en moi grâce aux portraits. J'ai pris conscience que je n'avais pas assez été aimé ou plutôt qu'on ne me l'avait pas assez montré, qu'on ne m'avait pas assez ou pas du tout donné de valeur. J'ai compris que je devais arrêter d'être cet enfant qui n'était jamais à la hauteur, car j'étais capable de réussir.
Ce fût aussi le point de départ d'autres changements, ce problème en répercutant d'autres dans la construction de ma personnalité. Enfin passons.
Même si j'avais réglé ce problème, la relation avec mon père n'avait pas changée.
J'ai longtemps pensé que je ne changerais rien, et que de toute façon je devais vivre en faisant un peu abstraction de lui, puisqu'il ne changerait pas. Bien sûr c'était faux et je me trompais. J'aime mon père et j'aimerais tant partager une vraie relation avec lui. Cette relation que je n'ai jamais eue.
Il est dur de lui dire franchement les choses, mais c'est la seule solution.
Modifié en dernier par Citylights le Dim Fév 17, 2008 2:34 am, modifié 1 fois.