By Ignem Feram - Ven Nov 13, 2015 6:44 pm
- Ven Nov 13, 2015 6:44 pm
#174536
Bonjour à tous,
C'est la première fois que je poste sur le forum, et j'ai conscience que je m'y prends trop tard... Mais mieux vaut tard que jamais, car je me pose beaucoup de questions et j'ai la certitude que votre communauté pourra m'apporter des éléments de réponse.
Dans tous les cas, je vous remercie par avance de prendre la peine de lire mon récit, que je vais faire bref, pour mieux aller à l'essentiel.
________________________________________________________________________________________________________
Je m'appelle Adam, j'ai 23 ans, et je sors depuis mars 2014 avec une fille qui en a 29. Nous venons tout juste de rompre, davantage sous son impulsion à elle, comme vous vous en doutez...
J'aimerais la décrire en quelques points précis, pour que vous puissiez vous faire une idée :
_Très féminine et apprêtée, elle plaît (beaucoup) et elle le sait.
_Passé trouble
_Famille riche, mais avec plusieurs suicides à son actif. Père avec un penchant pour l'alcool, mère trop autoritaire n'hésitant pas à frapper ses enfants pour des prétextes dérisoires.
_Esprit vif, grande intelligence et très cultivée. Elle est en marge des autres filles au sujet desquelles elle a un avis négatif et teinté de mépris.
_Grande solitude, très peu voire pas du tout d'amis.
_Vision fataliste de l'existence, avis sur tout, et un avis toujours très tranché.
_Penchant pour la mélancolie, et pour l'auto-destruction. (alcool, grosse consommation de cigarettes, de café, et de ces boissons dégueulasses énergisantes.)
_Malgré sa beauté physique et son intellect, elle a une confiance en elle et une estime d'elle-même qui sont proches du zéro : "j'ai pour habitude de décevoir les gens." ; "Je suis vraiment méchante, tu sais, mais j'ai été à bonne école."
_Vision très précise et personnelle du couple et de l'amour. Vision possessive et fusionnelle.
_Ne supporte pas mon absence. Accepte (très) difficilement que je vois des amis, mes parents... Je devais être tout le temps là, sinon, c'est que je ne l'aimais pas.
_Ne supporte pas le regard des autres filles à mon égard.
_Jalouse, fouille dans mes affaires, mon ordinateur, mon téléphone, mes tiroirs, dès que j'ai le dos tourné.
_N'a aucune considération pour ce que je fais pour elle, ne retiens que ce que je n'ai pas fait. (ou refusé de faire.)
_Sous prétexte d'une extrême sincérité, elle se permet de dire les pires choses et fait preuve d'un total manque de tact. (dont elle est fière.)
_Méprise le mensonge.
Notre histoire aura durée 1 an et demi, avec des hauts, et des très bas. Elle sortait d'une longue relation avec un garçon qui n'en avait rien à faire d'elle, mais elle était folle amoureuse et l'a suivi partout pendant 5 ans. Quand elle a fini par le détester et ne plus supporter sa présence, elle l'a quitté très brutalement, en le brisant presque. Le type continuait de l'appeler en pleurant au téléphone, en la suppliant. Il lui envoyait même de l'argent pour la soutenir dans ses études.
J'ai complètement payé les frais de cette histoire, même si elle n'a eu de cesse de me dire le contraire. Elle a avoué un jour ne m'avoir donné qu'un quart de ce qu'elle lui avait donné autrefois...
Je n'avais jamais été amoureux à ce point auparavant, mais je dois reconnaître que cette histoire m'a emmené sur des sentiers bien sombres, que je ne pensais pas fouler du pied un jour.
A l'heure actuelle, ses études l'ont emmené loin de moi (elle a déménagé). Elle voulait que je la suive, mais j'ai refusé, en lui expliquant que ça avait déjà chauffé entre nous, et que si ça se passait mal, j'allais tout perdre une fois là-bas.
Elle ne me l'a jamais pardonné, et c'est à partir de là que la rupture s'est insidieusement mise en place. Elle m'a annoncé ça par téléphone, en me disant que j'étais "un mec exceptionnel, au-dessus de la médiocrité ambiante (!), mais que j'étais trop jeune" et que je ne pouvais lui apporter ce qu'elle voulait (enfants, famille, stabilité).
Ce à quoi elle a ajouté qu'elle avait toujours des sentiments forts pour moi, qu'elle ne pourrait jamais m'oublier ni cesser de m'aimer, et que je l'avais changé en bien. Si vous aviez entendu le ton de sa voix, je vous assure que j'avais vraiment envie d'y croire...
Moi, je n'ai pas l'impression d'avoir été changé en bien. J'ai même l'impression d'y avoir énormément perdu.
--> Aujourd'hui, je n'ai plus de nouvelles depuis maintenant 1 semaine (elle qui m'appelait tous les soirs...) et la tentation de lui téléphoner est très forte, mais je résiste. Je n'ai plus goût à grand-chose, je dors beaucoup (trop) et j'ai du mal à me lever. Je me force à faire du sport et à sortir comme je le faisais avant naturellement, mais j'ai du mal, je me trouve des excuses bidons pour ne pas le faire.
D'où les questions suivantes :
_Comment faire pour remonter la pente, rendre la douleur plus supportable ? Penser à autre-chose, surtout quand l'envie n'y est pas ?
_J'envisage de changer d'appartement, car l'actuel me rappelle trop de souvenirs. Est-ce une bonne idée ?
_Étant en Master, je n'ai que très peu d'heures de cours. Que faire de mes journées, me rendre utile tout en me vidant la tête ? Le sport, la lecture et les jeux ne suffisent plus. Je donne des cours particuliers qui me font beaucoup de bien (et à mes élèves aussi), mais c'est seulement 4h dans la semaine.
_J'ai une grosse envie de partir loin, de voyager en solitaire, est-ce normal ? J'ai même envisagé l'armée, car mes études ne me plaisent pas vraiment... Comment concrétiser cette envie ?
_J'envisage aussi de faire quelques achats sur le site de Spike, pour tirer des leçons de cette expérience. Que me conseillez-vous ? Des séminaires, des ateliers ? J'ai l'embarras du choix, et je ne sais que choisir...
Merci d'avance pour vos réponses.
C'est la première fois que je poste sur le forum, et j'ai conscience que je m'y prends trop tard... Mais mieux vaut tard que jamais, car je me pose beaucoup de questions et j'ai la certitude que votre communauté pourra m'apporter des éléments de réponse.
Dans tous les cas, je vous remercie par avance de prendre la peine de lire mon récit, que je vais faire bref, pour mieux aller à l'essentiel.
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Je m'appelle Adam, j'ai 23 ans, et je sors depuis mars 2014 avec une fille qui en a 29. Nous venons tout juste de rompre, davantage sous son impulsion à elle, comme vous vous en doutez...
J'aimerais la décrire en quelques points précis, pour que vous puissiez vous faire une idée :
_Très féminine et apprêtée, elle plaît (beaucoup) et elle le sait.
_Passé trouble
_Famille riche, mais avec plusieurs suicides à son actif. Père avec un penchant pour l'alcool, mère trop autoritaire n'hésitant pas à frapper ses enfants pour des prétextes dérisoires.
_Esprit vif, grande intelligence et très cultivée. Elle est en marge des autres filles au sujet desquelles elle a un avis négatif et teinté de mépris.
_Grande solitude, très peu voire pas du tout d'amis.
_Vision fataliste de l'existence, avis sur tout, et un avis toujours très tranché.
_Penchant pour la mélancolie, et pour l'auto-destruction. (alcool, grosse consommation de cigarettes, de café, et de ces boissons dégueulasses énergisantes.)
_Malgré sa beauté physique et son intellect, elle a une confiance en elle et une estime d'elle-même qui sont proches du zéro : "j'ai pour habitude de décevoir les gens." ; "Je suis vraiment méchante, tu sais, mais j'ai été à bonne école."
_Vision très précise et personnelle du couple et de l'amour. Vision possessive et fusionnelle.
_Ne supporte pas mon absence. Accepte (très) difficilement que je vois des amis, mes parents... Je devais être tout le temps là, sinon, c'est que je ne l'aimais pas.
_Ne supporte pas le regard des autres filles à mon égard.
_Jalouse, fouille dans mes affaires, mon ordinateur, mon téléphone, mes tiroirs, dès que j'ai le dos tourné.
_N'a aucune considération pour ce que je fais pour elle, ne retiens que ce que je n'ai pas fait. (ou refusé de faire.)
_Sous prétexte d'une extrême sincérité, elle se permet de dire les pires choses et fait preuve d'un total manque de tact. (dont elle est fière.)
_Méprise le mensonge.
Notre histoire aura durée 1 an et demi, avec des hauts, et des très bas. Elle sortait d'une longue relation avec un garçon qui n'en avait rien à faire d'elle, mais elle était folle amoureuse et l'a suivi partout pendant 5 ans. Quand elle a fini par le détester et ne plus supporter sa présence, elle l'a quitté très brutalement, en le brisant presque. Le type continuait de l'appeler en pleurant au téléphone, en la suppliant. Il lui envoyait même de l'argent pour la soutenir dans ses études.
J'ai complètement payé les frais de cette histoire, même si elle n'a eu de cesse de me dire le contraire. Elle a avoué un jour ne m'avoir donné qu'un quart de ce qu'elle lui avait donné autrefois...
Je n'avais jamais été amoureux à ce point auparavant, mais je dois reconnaître que cette histoire m'a emmené sur des sentiers bien sombres, que je ne pensais pas fouler du pied un jour.
A l'heure actuelle, ses études l'ont emmené loin de moi (elle a déménagé). Elle voulait que je la suive, mais j'ai refusé, en lui expliquant que ça avait déjà chauffé entre nous, et que si ça se passait mal, j'allais tout perdre une fois là-bas.
Elle ne me l'a jamais pardonné, et c'est à partir de là que la rupture s'est insidieusement mise en place. Elle m'a annoncé ça par téléphone, en me disant que j'étais "un mec exceptionnel, au-dessus de la médiocrité ambiante (!), mais que j'étais trop jeune" et que je ne pouvais lui apporter ce qu'elle voulait (enfants, famille, stabilité).
Ce à quoi elle a ajouté qu'elle avait toujours des sentiments forts pour moi, qu'elle ne pourrait jamais m'oublier ni cesser de m'aimer, et que je l'avais changé en bien. Si vous aviez entendu le ton de sa voix, je vous assure que j'avais vraiment envie d'y croire...
Moi, je n'ai pas l'impression d'avoir été changé en bien. J'ai même l'impression d'y avoir énormément perdu.
--> Aujourd'hui, je n'ai plus de nouvelles depuis maintenant 1 semaine (elle qui m'appelait tous les soirs...) et la tentation de lui téléphoner est très forte, mais je résiste. Je n'ai plus goût à grand-chose, je dors beaucoup (trop) et j'ai du mal à me lever. Je me force à faire du sport et à sortir comme je le faisais avant naturellement, mais j'ai du mal, je me trouve des excuses bidons pour ne pas le faire.
D'où les questions suivantes :
_Comment faire pour remonter la pente, rendre la douleur plus supportable ? Penser à autre-chose, surtout quand l'envie n'y est pas ?
_J'envisage de changer d'appartement, car l'actuel me rappelle trop de souvenirs. Est-ce une bonne idée ?
_Étant en Master, je n'ai que très peu d'heures de cours. Que faire de mes journées, me rendre utile tout en me vidant la tête ? Le sport, la lecture et les jeux ne suffisent plus. Je donne des cours particuliers qui me font beaucoup de bien (et à mes élèves aussi), mais c'est seulement 4h dans la semaine.
_J'ai une grosse envie de partir loin, de voyager en solitaire, est-ce normal ? J'ai même envisagé l'armée, car mes études ne me plaisent pas vraiment... Comment concrétiser cette envie ?
_J'envisage aussi de faire quelques achats sur le site de Spike, pour tirer des leçons de cette expérience. Que me conseillez-vous ? Des séminaires, des ateliers ? J'ai l'embarras du choix, et je ne sais que choisir...
Merci d'avance pour vos réponses.