- Ven Nov 20, 2015 4:13 pm
#174804
Bonjour,
L'autre jour, alors que j'étais en province, je décide de rentrer à Paris. Pour ce faire, j'opte pour le covoiturage.
Dans la voiture, il y a 3 femmes (la conductrice qui avait 30 ans, une passagère qui avait 25 ans et une autre qui avait la cinquantaine), je suis le seul homme.
Nous quittons donc la ville de province en question et comme chacun sait, dans cette situation, lorsque nous ne connaissons pas les personnes avec lesquelles on voyage, les premières minutes sont toujours délicates, on ne sait que dire, il faut toujours que quelqu'un se mouille pour lancer un sujet de conversation.
Je décide donc de parler puisque personne ne le fait. Etant prof, je parle d'un sujet sur lequel j'avais des choses à dire : le système scolaire français.
La discussion porte sur les réformes de ces dernières années, l'absurdité des nouvelles méthodes de lecture en primaire et sur la nécessité de faire lire des livres à ses enfants pour qu'ils maîtrisent la langue. Pendant une heure, nous avons pu discuter sereinement.
Mais, au bout d'une heure, j'entends des soupirs à l'arrière, des "fais chier on est en week-end"... Je me tais quelques secondes pensant qu'une des passagères assise derrière venait de recevoir un sms qui l'aurait mise en colère. Quand je reprends la conversation, je comprends alors que ces soupirs et ces remarques désagréables m'étaient adressés. Ils venaient de la passagère âgée de 50 ans. Pour se justifier de son attitude, elle rétorque qu'elle est en week-end, qu'elle ne veut pas parler de sujets sérieux. Qu'à cela ne tienne, je décidais alors de me taire définitivement.
Les deux autres passagères prennent ma défense car elles veulent savoir comment fonctionne l'école française aujourd'hui. L'une d'entre elles a une fille scolarisée et l'autre compte enfanter bientôt. Donc un conseil sur ce domaine est toujours salutaire. Mais rien n'y fait, la passagère de 50 ans se braque et décide de les liguer contre moi en disant constamment "nous les femmes..." et en parlant du cancer du sein. Bonjour les sujets légers de fin de week-end.
Tout le long, je n'ai rien dit préférant les écouter parler.
Je voulais juste vous raconter cette petite anecdote. Si vous avez des avis, ils sont les bienvenus.
L'autre jour, alors que j'étais en province, je décide de rentrer à Paris. Pour ce faire, j'opte pour le covoiturage.
Dans la voiture, il y a 3 femmes (la conductrice qui avait 30 ans, une passagère qui avait 25 ans et une autre qui avait la cinquantaine), je suis le seul homme.
Nous quittons donc la ville de province en question et comme chacun sait, dans cette situation, lorsque nous ne connaissons pas les personnes avec lesquelles on voyage, les premières minutes sont toujours délicates, on ne sait que dire, il faut toujours que quelqu'un se mouille pour lancer un sujet de conversation.
Je décide donc de parler puisque personne ne le fait. Etant prof, je parle d'un sujet sur lequel j'avais des choses à dire : le système scolaire français.
La discussion porte sur les réformes de ces dernières années, l'absurdité des nouvelles méthodes de lecture en primaire et sur la nécessité de faire lire des livres à ses enfants pour qu'ils maîtrisent la langue. Pendant une heure, nous avons pu discuter sereinement.
Mais, au bout d'une heure, j'entends des soupirs à l'arrière, des "fais chier on est en week-end"... Je me tais quelques secondes pensant qu'une des passagères assise derrière venait de recevoir un sms qui l'aurait mise en colère. Quand je reprends la conversation, je comprends alors que ces soupirs et ces remarques désagréables m'étaient adressés. Ils venaient de la passagère âgée de 50 ans. Pour se justifier de son attitude, elle rétorque qu'elle est en week-end, qu'elle ne veut pas parler de sujets sérieux. Qu'à cela ne tienne, je décidais alors de me taire définitivement.
Les deux autres passagères prennent ma défense car elles veulent savoir comment fonctionne l'école française aujourd'hui. L'une d'entre elles a une fille scolarisée et l'autre compte enfanter bientôt. Donc un conseil sur ce domaine est toujours salutaire. Mais rien n'y fait, la passagère de 50 ans se braque et décide de les liguer contre moi en disant constamment "nous les femmes..." et en parlant du cancer du sein. Bonjour les sujets légers de fin de week-end.
Tout le long, je n'ai rien dit préférant les écouter parler.
Je voulais juste vous raconter cette petite anecdote. Si vous avez des avis, ils sont les bienvenus.