Comme son nom l'indique

Modérateurs: animal, Léo

By Mammouth
#122598 D'un côté le besoin de solitude, cette tranquillité bienheureuse.
De l'autre, le plaisir de vivre des relations qui nous mènent vers l'inconnu.

Comment jongler entre deux états d'âme, humeurs ou caractères différents quand on se sent à la fois paresseux, solitaire et silencieux mais aussi sociable, volontaire et impétueux sans se donner à soi-même l'image d'un schizophrène en lutte contre lui même ?

Vous arrive t-il aussi de vous trouver à la fois motivé et apathique, sociable et acariatre, ouvert et imbuvable ?

La drague quand on adore détester ça et quand on déteste adorer ça, c'est pas évident... si quelqu'un à la clé ?
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By BelAmant
#122614 [quote="Mammouth"]D'un côté le besoin de solitude, cette tranquillité bienheureuse.
De l'autre, le plaisir de vivre des relations qui nous mènent vers l'inconnu.
L'un n'empêche pas l'autre, heureusement.

[quote="Mammouth"]Comment jongler entre deux états d'âme, humeurs ou caractères différents quand on se sent à la fois paresseux, solitaire et silencieux mais aussi sociable, volontaire et impétueux sans se donner à soi-même l'image d'un schizophrène en lutte contre lui même ?
Je ne pense pas que ce spikeséduction soit la solution. Je pense plutôt à un travail sur toi même, d'introspection voir d'une aide exterieure. Avant de séduire, il faut être à l'aise avec soi même, à fortiori se connaître.

[quote="Mammouth"]Vous arrive t-il aussi de vous trouver à la fois motivé et apathique, sociable et acariatre, ouvert et imbuvable ?
Pas en même temps non, mais des hauts et des bas oui. Des périodes de hauts à optimiser et des périodes de bas pour se recentrer et sauver les meubles. Attention au piège du développement personnel et de son perfectionnisme. J'ai retenu un conseil de Synchronn : Tu as le droit d'être gauche, d'être mauvais ou peu confiant.

[quote="Mammouth"]La drague quand on adore détester ça et quand on déteste adorer ça, c'est pas évident... si quelqu'un à la clé ?
On la cherche, on la cherche, si tant est qu'il y en ait une.
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By animal
#122615 Ou sinon, tu peux juste arrêter de te prendre le chou et te remuer, la vie ne se résume pas à "je vais chiner tout ce qui bouge", mais à passer de bons moments, avec des filles ou pas...
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By Elan
#122618 La drague en soit, on en fait vite le tour.

On a tous une personnalité relativement définie mais personne n'a une humeur constante, c'est pas très grave quand on y pense, non ?
ByIrène Adler
#123138 Tiens, je connais ce mouvement de va et viens, entre d'un côté le plaisir de ne pas être seul, et de l'autre ... le plaisir de ne pas être avec les autres.

Je crois sincèrement qu'il est (plus que "normal" qui n'a pas vraiment de sens) du moins "sain" d'avoir des contradiction.

Nul n'est forcé d'être constant, et bien heureusement, nul ne le pourrait.

Nos envies changent selon les circonstances, et on peut très bien être plein d'entrains pour voguer aventureusement vers le monde le matin, et, après une journée un peu harassante, ne rêver qu'à sa grotte.

C'est plus embêtant quand les deux états d'âme sont simultanés. Ce qui m'arrive également, parfois.

Dans ces cas là, mon truc à moi, est de me forcer suffisamment dans une voix ou dans l'autre. Ne surtout pas rester trop longtemps dans l'hésitation "être avec les autres ou être seul" , mais plonger dans l'une des options sans réfléchir. Une fois dedans, pris dans l'action (l'action pouvant être boire un verre avec des gens ou être vautré devant la télé), je m rend compte que j'y suis pas trop mal et que j'ai bien fait.

Ma perception de tout cela est grandement aidée par le fait que je ne crois pas que le "moi" peut "être" quelque chose de fixe et défini, et que j'ai l'intime conviction que ce "moi" est un état dynamique en évolution perpétuelle ...
ByThe Man Outside
#123182 [quote="Mammouth"]D'un côté le besoin de solitude, cette tranquillité bienheureuse.
De l'autre, le plaisir de vivre des relations qui nous mènent vers l'inconnu.

Comme disait Glenn Gould, chacun a des besoins sociaux et des besoin d'isolement, seul la proportion entre ces deux pôles varie chez les gens. Chez lui, c'était 90% d'isolement, mais tu n'es pas Glenn Gould, donc ça devrait bien se passer.

Faut pas confondre besoin de solitude (introversion) et misanthropie.
By UnfixedCat
#123477 [quote="Mammouth"]D'un côté le besoin de solitude, cette tranquillité bienheureuse.
De l'autre, le plaisir de vivre des relations qui nous mènent vers l'inconnu.

Comment jongler entre deux états d'âme, humeurs ou caractères différents quand on se sent à la fois paresseux, solitaire et silencieux mais aussi sociable, volontaire et impétueux sans se donner à soi-même l'image d'un schizophrène en lutte contre lui même ?

Vous arrive t-il aussi de vous trouver à la fois motivé et apathique, sociable et acariatre, ouvert et imbuvable ?

La drague quand on adore détester ça et quand on déteste adorer ça, c'est pas évident... si quelqu'un à la clé ?


Oui, mais pas tout à la fois, les périodes de léthargie et l'envie de replis nourrissent les prochains élans aventureux.

Etre capable de survivre à la plus grande solitude est nécessaire pour devenir sainement sélectif vis à vis des gens qu'on rencontre.
Cela permet de ne pas vivre comme un deuil écrasant toute séparation, et de ce fait ne pas être quelqu'un qui fuit la séparation face à une relation plus nuisible qu'enrichissante.
Cela permet aussi d'avoir la dignité de ne jamais être quelqu'un dans le besoin (donc à fuir), et de construire des relations qui résistent au temps, de ces relations que l'on sent toujours vivantes, même quand elles sont en hibernation.

Au début où j'ai abordé la séduction, j'ai cru qu'il était nécessaire de nourrir de multiples relations, parce que je pensais que prouver sa sociabilité, voire sa popularité par ce moyen étaient nécessaires, et cela me dérangeait.
Mais on n'a pas à devenir un robot social, un type qui cherche à être apprécié par tout le monde, il vaut mieux être un être tranché, détesté par certains et apprécié sincèrement par d'autres.

Il y a des gens dont les goûts, les idées, les occupations et les objectifs, m'emmerdent définitivement, je n'ai aucun scrupule à ne pas désirer les connaître. Être détesté par ceux qui ont des idées contraire aux miennes, c'est me faire donner de l’énergie pour y croire encore plus.

En fait il n'y a pas besoin de tant d'efforts que ça pour que notre réputation se forge et que les fantasmes des gens construisent une image à notre place. Il suffit de veiller à ce que l'on communique.

Quand on a une vie, de multiples activités, on n'a pas le temps d'être tellement dispersé, il faut donc trier, on perd des gens de valeurs en voulant distribuer à trop de monde, et à des gens qui n'en valent pas la peine.

Et pire, on prend le risque de devoir lutter pour avoir le loisir fréquent d'être face à soi même, chose qui, personnellement, serait vraiment un élément pour me rendre dingue car je déteste l'idée d'être envahit.

C'est agréable et énergisant de croiser quelques personnes avec qui on a sympathisé quand on sort ou dans la vie courante, ça l'est beaucoup moins quand on passe ses loisirs à devoir les "gérer".