- Mer Déc 14, 2011 7:52 am
#116350
Constat de ma relation avec une adolescente de 16ans.
Je vais essayer de vous présenter la problématique que j'ai rencontré durant ces 5derniers mois et 1jour. Elle s'étend cependant en certains points depuis plusieurs années. Je dirai que la réflexion et la résolution de la problématique ne sont peut-être pas terminées mais je tiens à vous délivrez ce que j'ai déjà penser comprendre.
J'ai donc entamé une relation avec une adolescente de 16ans, il y a de cela maintenant 5/6mois. C'est un chat internet, skyrock qui nous a permis de nous parler pour la première fois. Son pseudonyme et blog ressortant comme authentique et original il n'en a pas fallu plus pour entamer une conversation vive et complète. Durant une bonne semaine nous avons donc pu faire connaissance, découvrir nos craintes, nos soucis, nos problèmes et nos envies. Il était clair qu'elle se sentait seule et peu entourée, bien que pourtant quelques personnes l'entouraient à ce moment là.
Puis vain donc le jour où nous avons décidé de nous rencontrer en vrai, de pouvoir mettre enfin un visage sur ces mots échangés. Il n'était pas bien dur pour un jeune homme de 21ans de charmer une adolescente de 16ans n'ayant jamais eut de relation auparavant et n'étant pas en confiance avec sa personne. C'est clair que lorsque l'on pense être toujours être perçue comme la potentielle remplaçante de la copine des jeunes hommes à qui l'on parle on ne risque pas de pouvoir construire quelque chose.
Alors quand enfin, un de ces jeunes hommes se décide à bien vouloir se déplacer pour la voir il n'en fallait pas bien plus. Ce geste montrait pour elle qu'on avait réellement envie d'être à ces côtés et de partager un moment (bien plus que virtuel). Il n'était encore une fois pas bien difficile pour ce jeune homme de 21ans de la charmer et de l'embrasser malgré toutes ces craintes, appréhensions et doutes. Il arrive un moment où elle pouvait plus se dire être une remplaçante, car on la charmait là devant elle, bel et bien en chair et en os. Elle finit donc après quelques tentatives infructueuses, que j'appellerai grossièrement « test » car il s'agit pour moi ni plus ni moins que de cela à se laisser aller et essayer ce qu'elle n'avait jamais connu et rêver tant de fois (certainement pas avec un jeune homme tel que moi, mais qu'importe ce n'était plus un rêve cette fois-là).
Ce qui ne lui était absolument pas perceptible venait justement de ce manque d'expériences qui l'imputait jusqu'ici. Ce jeune homme de 21ans avait lui déjà vécu de multiples relations, expériences et douleurs avant elle. Il n'avait jamais eut de relations comme celle-là, une adolescente de 16ans, 5ans d'écart et surtout une femme qui n'avait encore jamais connu faire l'amour. Cette acte, il l'avait vécu la première fois justement avec une femme qui avait déjà eut des relations sexuelles, de façon assez rapide et directe il avait offert son corps à cette femme. Les questions ne se posaient pas à ce moment là, son corps d'adolescent de 17ans avait des envies inassouvies jusqu'ici (il avait déjà refusé de le faire à d'autres mais cette fois-ci il avait fait 1200kilomètres et il pensait savoir qu'une relation quand bien même à distance pourrait valoir la peine de perdre sa virginité).
C'est la peur justement de prendre la virginité de cette adolescente de 16ans qui lui a permis durant les 3premières semaines de leur relation de se retenir à lui faire l'amour (bien qu'elle du quelques fois le repousser pour justement éviter qu'acte il y est, les pulsions sont très présente chez ce jeune homme). Et avant même de la lui prendre il se demandait très régulièrement s'il avait, je le dirai de la façon dont je le percevais à ce moment là « le droit » de lui prendre cette virginité. Il ne s'agissait pas que de lui prendre sa virginité mais d'accepter de construire réellement avec elle, de vivre sa relation pleinement et complètement.
Vous pourriez certainement penser que lorsqu'il a fait l'amour avec elle pour la première fois ses peurs d'investissement et de construction de relation lui était passé afin qu'il puisse réellement s'y mettre. Cependant il n'en fut rien, il se laissa absorber par ces peurs personnelles tels que devoir souffrir à nouveau d'une relation amoureuse. Et plus précisément de ne pas réussir à lui procurer autant d'amour qu'elle le montrait depuis le début de leur relation. Il aurait aimé avoir son âge, pouvoir lui apporter autant d'amour sans se poser de questions et sans réelles craintes. Découvrir à nouveau sans penser à ces anciennes relations. Cela lui fut impossible cependant. Ce qui devait arriver arriva, elle trouva de l'amour auprès d'un autre.
Elle le fit cependant après avoir essayer de construire une relation forte avec ce jeune homme de 21ans, se soldant par un échec. Il lui parlait de moins en moins, se préoccupant bien plus de son colocataire (qui vint durant leurs 4mois de relation, 2mois complet chez lui). Il ressentait beaucoup moins le besoin de parler à celle qui l'aimait, parce qu'il venait de retomber bêtement dans les jeux vidéos (il y retombe régulièrement et met ainsi tout de côté). La présence, le désir et la sensualité s'effacèrent peu à peu jusqu'à finit par lui faire perdre l'amour « total » qu'elle avait pour lui.
Elle le quitta car il ne pouvait pas se séparer d'une amie très proche de lui, ils avait déjà couchés ensemble et continuait d'entretenir des rapports amicaux via les réseau sociaux et téléphoniques. Mais surtout et avant tout parce qu'un autre lui apportait justement plus d'amour et de son temps. Voilà la réelle raison, celle que je vais développer quelque peu. Il s'agît de ma vision, je peux très certainement me tromper (et totalement). Je tiens à rappeler que dans un couple on ne se sépare jamais sur une décision commune, la décision est inculqué à une seule personne et non pas les deux.
Cette rupture eut tout d'abord comme effet de renouer contact à nouveau avec l'amie qui entretenait une relation amicale et anciennement sexuelle, elle viendrait deux jours après ma rupture chez moi. Cela eut un effet réconfortant, ce jeune homme de 21ans ne se sentirait pas seul durant deux jours. Il décida même d'aller chercher seul ces affaires (payant à nouveau le trajet) chez son ex. Il n'avait cependant pas eut le courage de prendre les affaires de celle-ci afin de les lui restituer (ce qui d'ailleurs fut une grave et douloureuse erreur).
Bien entendu le fait de débarquer chez son ex sans l'avoir prévenue, et bien que la situation était définie ne laissa pas indifférent le jeune homme. Il débarquait avec une tête de chien battu, il laissait transparaître ces émotions les plus profondes. Il se sentait abandonné, rejeté et détruit. En réalité il ne pouvait pas concevoir avoir perdu tout l'amour qu'elle lui avait proclamé, écrit, crié et dessiner durant 4mois. Il venait de perdre ce qui pour lui était définitivement acquis. La confrontation à une adolescente de 16ans froide, distante et sans aucune compassion le fit encore plus tiré la gueule. Il prit donc ces affaires, essaya d'attraper, palper et ressentir encore une fois sa présence dans ces bras, ou simplement de la récupérer.
Le soir même, il se retrouvait dans les bras de son amie et se laissa aller. Jouant de la sensualité et de son sourire pour la charmer. Il ne cherchait pas à lui procurer le moindre plaisir mais à s'en procurer à lui seul. Certains ne le comprendront jamais, mais dans ces situations il n'a cherché que le besoin de ne pas se sentir seul et non-désiré. En plus de cela il se permit de sourire très largement alors qu'elle lui demandait une câlin sous la couette (emplie de douceur et d'envies) et s'exclama d'un sourire encore plus large « je l'aime encore, je n'ai pas envie de toi ».
C'est pour cela que ce jeune homme de 21ans ne pouvait pas devenir un homme, car il continuait à aimer une adolescente de 16ans qui lui avait décréter qu'elle ne l’aimait plus. Il venait enfin de comprendre, et il est maintenant un homme (du moins je me proclame en tant que tel).
A 16ans nous sommes tout sauf sérieux, nous voulons accumuler un maximum d'expériences, vivre de multiples relations, acquérir des expériences contraires, aimer, dés-aimer, quitter, être quitter, faire des actions instables. En bref pouvoir se construire, par le processus qu'apporte toutes ces choses là. Ce jeune homme de 21ans quand à lui voulait projeter son état d'esprit et son envie de construire sur une adolescente qui comme je viens de le dire n'en veux absolument pas.
Ce fut mon erreur qui a commencé il y a de cela une semaine jour pour jour, j'ai fait l'erreur de vouloir dupliquer mon envie sur elle. Alors que si elle a envie de me moi, alors elle a envie d'être avec moi. Certes cela est juste pour les femmes ou les hommes, mais pas pour une adolescente. Elle peut très bien avoir envie de la personne et ne pas être avec elle.
Je me permets une petite parenthèse en précisant que je me suis aussi rendu compte que les amis ne peuvent pas être à 50/50 pour les deux personnes d'un couple. Ils ne sont jamais neutre et même s'ils pensent pouvoir l'être ils ne le sont pas (on peut y réfléchir c'est complètement vrai). Dans cette situation il arrive que l'on souffre énormément des avis contraires de nos amis, et qu'on les écoute alors que nous n'avons absolument pas envie de le faire en pensant que cela arrangera tout.
Nous en sommes arrivés à nous revoir pour des raisons des plus humaines et parfois incontrôlables. La peur, le stress, l'espoir et la pitié.
C'est la peur qui pointa la première au rendez-vous accompagner de deux amis, elle portait une nouvelle qui pourtant n'avait pas spécialement eut d'effet sur ce jeune homme de 21ans mais qui déclenchait chez cette adolescente une peur bleue. La peur indiquait de façon prononcé l'arrivée en retard de règles, du moins il s'agissait seulement de 2jours. Le jeune homme ne se faisait pas spécialement de soucis par rapport à cette nouvelle, il l'avait déjà vécu à plusieurs reprises et il savait que son ex suivait bien les prises de pilule (à part deux oublis). Il ne craignait rien et tenta de rassurer comme il pouvait son ex afin que celle-ci attende simplement l'arrivée de celles-ci dans la soirée ou pour le lendemain.
Le stress quant à lui s'empara de l'adolescente lorsqu'elle pris sa douche du soir, elle avait bien choisit son moment pour lui rappeler que le liquide restait définitivement clair et non pas avec quelques prononciations de rouge. Lorsqu'elle sortit de la douche elle laissa aller sa peur d'être enceinte s’initier dans l'esprit du jeune homme de 21ans. Il n'en fallut pas bien plus pour que le stress s'installe lui aussi à l'intérieur des pensées de celui-ci. Je me mis donc à rechercher les pharmacies de garde afin de lui procurer un test de grossesse, qui « heureusement » se trouvait à une distante importante de chez moi. Elle continuait de me parler sur les outils de communication habituel et tentait de me rassurer quelque peu malgré son stress et sa peur afin que je ne vienne pas pour rien et ne me déplace pas.
L'espoir pourtant s'installa dans les jambes du jeune homme de 21ans, le portant à ses habits proprement rangés et pliés dans son dressing. Il s'habilla rapidement, prenant cependant soin de mettre du parfum ainsi que son déodorant. Il enroula rapidement une écharpe autour de son coup et finit par mettre sa veste. Bien décidé à se procurer un test de grossesse, mais surtout et avant tout à la revoir. L'espoir le laissait penser à croire qu'il pourrait la revoir et éventuellement en profiter pour se rapprocher d'elle. Dans la précipitation il ne remarqua pas qu'un tram aurait pu le conduire, trop stressé il allumait sa cigarette en baisant la tête.
La pitié quand à elle finit par toucher cette adolescente de 16ans, lui faisant remarquer ce que ce jeune homme essayait de faire afin de dispenser sa peur et son stress. Quand bien même il venait de laisser échapper son tram et ainsi sa chance de pouvoir se procurer le test de grossesse et d'arriver chez elle à une heure « raisonnable » (bien que l'heure n'avait pas à être présente ici). Elle lui demandait ce qu'il souhaitait pour aller mieux. Il répondit instantanément « te voir », éprise de pitié par ce jeune homme elle lui redemanda s'il était bien sur de vouloir la rejoindre, il lui fit comprendre qu'il en « avait besoin », une dernière parole permis tout ceci « alors vient ».
Je me doute que bien nombreux d'entre vous aurait eut envie de me crier à l'oreille à ce moment là « deux jours de retard de règle et un test de grossesse sont incompatible ! ». Oui même en ayant vécu plus qu'une adolescente de 16ans ce jeune homme de 21ans n'avait jamais pris la peine de s'intéresser à un test de grossesse et à quel moment celui-ci pouvait être « utilisé ».
Tout deux souffraient de cette situation, et il finir par coucher à nouveau ensemble. Les coucheries, aventures et sexe d'après ruptures sont normales et courant lorsque l'on souffre. Pourtant ce jeune homme de 21ans aurait du savoir que lui donner autant qu'elle lui avait donné antérieurement ne marcherait absolument pas cette fois-là. Il était trop tard, il a réagit trop tard, et maintenant il l'a perdu. Elle lui avait pourtant dit qu'elle ne l'aimait plus, il aurait du la croire, car c'est vrai. On ne dit jamais que l'on aime plus s'il y a ne serais qu'un tout petit espoir d'aimer à nouveau (ou très rarement).
J'ai été un véritable gamin à qui l'on avait pris son « jouet », il ne m'appartenait plus et je voulais le récupérer. J'ai tenté de la contrôler et de la faire retomber amoureuse de moi. Alors que cela était tout simplement et bêtement impossible.
Si elle a acceptée de me revoir c'était uniquement parce qu'elle souffrait et qu'elle ressentait de la pitié pour moi. J'aurai du sentir après avoir couché la première fois avec elle qu'elle ne ressentait pas d’intérêt et d'attraction, mais simplement de la pitié. Je n'avais pas à accepter cette pitié.
Je l'ai accepté parce que j'étais un jeune homme, j'avais peur d'être seul, de ne plus pouvoir posséder l'amour. Hors un vrai homme subvient à ces besoins et accepte le fait de pouvoir être seul.
Je savais qu'elle ne m'aimait plus, et que tout cela était une piètre et mauvaise idée. J'ai pourtant sauté à pied joins m'éclaboussant de souffrances.
J'ai tenté d'outrepasser le fait qu'elle voulait parler à d'autres personnes. Je n'aurai pas du outrepasser cette envie, tout comme j'ai tenté d'expliquer son incertitude quand à notre couple par le fait qu'elle avait des soucis extérieurs à notre couple (les cours, les amis, la mauvaise ambiance sur le chat où elle est présente etc...). Hors cela n’influençait en rien son niveau d'intérêt, non cela influençait sur son humeur.
Malgré ma présence physique, elle m'a bien fait comprendre qu'elle avait envie, besoin et la volonté de parler à d'autres personnes, de voir d'autres personnes. C'était un signe clair qu'elle ne me voyait plus comme une relation amoureuse ou un partenaire. Elle m'a vu comme un grand frère au début de notre relation, et maintenant elle a à plusieurs reprises repris ce terme. Je ne suis donc plus une relation amoureuse potentielle ou un partenaire sexuel potentiel.
Le problème majeur n'est pas d'avoir voulu la récupérer mais d'avoir voulu lui projeter mon état d'esprit et mon envie de construire, mais d'avoir penser que si l'on se retrouvait physiquement cela signifiait que je pouvais lui projeter ceci. Hors il ne s'agissait là que de pitié et d’ébats post-ruptures.
J'ai changé après notre rupture, je dirai de façon consciente et sincère que j'ai changer les choses auxquelles je pensais depuis 5ans sur ma chaise (je vis seul depuis 5ans) pour ma personne et parce que j'en avais envie. Le choc certainement de ne pas avoir oser et fait ce qui aurait pu garder mon ancien couple. Lors que je la « possédais » j'ai laisser décliner ma vie quotidienne, alors que j'avais déjà entamé le travail de construction d'une une vie plus saine et propre. Je n'ai produit aucun effort durant cette relation. Jusqu'à en refaire pour qu'elle reste avec moi, j'ai montré que je pouvais être des plus sensuels, doux, à l'écoute, jaloux et romantique, allant même jusqu'à accepter certaines situations que je n'aurai pas du accepter (seul point négatifs de la chose).
La dernière des préoccupations des adolescentes de 16ans et cela jusqu'à bien 20/21ans est de se caser. Bien que nombre de femmes souhaitent absolument se caser pour faire comme les autres, ce n'est pas par une véritable envie de construire et par leur état d'esprit (elle n'en ont pas encore fait la découverte et certitude de ce qu'elle désire).
Je n'ai pas à la « priver » de la confrontation aux expériences avec d'autres personnes, elle doit construire ses goûts, ses envies et besoins par elle même.
Conclusion :
- Aujourd'hui je suis convaincu que ce n'est pas la personne qu'il me faut pour les 5 à 10ans à venir.
- « J'étais déjà mort et je n'étais pas au courant », cette relation est morte et rien n'y fera.