- Lun Oct 15, 2012 8:00 pm
#127394
Il était une fois un petit garçon élevé par des parents aimants ; un père travailleur, une mère attentionnée pétrie de valeurs morales catholiques. Un petit garçon modèle qui ne sera jamais grondé à l’école, qui aura son bac avec mention, qui trouvera rapidement un boulot utile à la société dans une ville moyenne du centre de la France rendue célèbre par Joffre pour y avoir envoyé pas mal de vieilles badernes.
Le garçon a assimilé que c’est l’excès de toute chose qui est nuisible, sans réaliser que cette vérité était applicable y compris au fait même d’être "raisonnable", comme à celui d’être "gentil".
L’adulte d’aujourd’hui ne renie pas son éducation, mais a aussi conscience qu’elle lui a surtout appris à vivre dans un monde imaginaire fait d’inéluctable justice, d’amour uniquement entravé par des incompréhensions à lever, de raison l’emportant sur les instincts.
Il l’a compris à mesure que grandissait la dichotomie entre ce monde imaginaire et la réalité inexorable.
Si la tentation a été grande (et l’est encore parfois) de fuir toujours plus loin cette réalité (méthode Diogène), il a appris à trouver seul des armes pour s'y confronter.
Il y a quelques années, il passe totalement par hasard* devant une véritable "armurerie". Le contenu de la boutique lui met une claque, mais il passe finalement son chemin. Trop orgueilleux pour admettre avoir besoin de l’aide d’autrui.
Aujourd’hui, il a retrouvé l’adresse et a décidé de franchir la porte.
L’avenir dira s’il en ressort rapidement ou non, s’il y trouve des choses intéressantes, s’il y apporte des choses intéressantes...
Note : non, il n’a pas l’habitude de parler à la troisième personne, il tâchait simplement de soigner la forme...
Un "j’aime-j’aime pas" qui vous en dira déjà beaucoup sur moi :
J’apprécie :
Je n’apprécie pas :
* En cherchant une réplique de Pierre Palmade sur "les choix" : liste-de-questions-fermees-vt1598.html
Le garçon a assimilé que c’est l’excès de toute chose qui est nuisible, sans réaliser que cette vérité était applicable y compris au fait même d’être "raisonnable", comme à celui d’être "gentil".
L’adulte d’aujourd’hui ne renie pas son éducation, mais a aussi conscience qu’elle lui a surtout appris à vivre dans un monde imaginaire fait d’inéluctable justice, d’amour uniquement entravé par des incompréhensions à lever, de raison l’emportant sur les instincts.
Il l’a compris à mesure que grandissait la dichotomie entre ce monde imaginaire et la réalité inexorable.
Si la tentation a été grande (et l’est encore parfois) de fuir toujours plus loin cette réalité (méthode Diogène), il a appris à trouver seul des armes pour s'y confronter.
Il y a quelques années, il passe totalement par hasard* devant une véritable "armurerie". Le contenu de la boutique lui met une claque, mais il passe finalement son chemin. Trop orgueilleux pour admettre avoir besoin de l’aide d’autrui.
Aujourd’hui, il a retrouvé l’adresse et a décidé de franchir la porte.
L’avenir dira s’il en ressort rapidement ou non, s’il y trouve des choses intéressantes, s’il y apporte des choses intéressantes...
Note : non, il n’a pas l’habitude de parler à la troisième personne, il tâchait simplement de soigner la forme...
Un "j’aime-j’aime pas" qui vous en dira déjà beaucoup sur moi :
J’apprécie :
- - rencontrer un mot inconnu
- une galette à l’andouille de Guémené
- un jardin à l’anglaise
- l’orage
- Samuel Barber
- Diderot
- les femmes plus âgées
Je n’apprécie pas :
- - les moustiques
- les mobylettes trafiquées
- les tongs
- le béton
- les jeux de cartes
- Stendhal
- les gens pour qui l’unique aune est l’argent
- « Oh ! il est beau ce tableau ! » / « Combien il vaut ? »
« Ça a l’air bon… » / « Ouais mais c’est moins cher à côté »
« Alors ? ces vacances ? » / « Oh, les prix là-bas… »
« J’ai planté un Tulipier » / « Avec un Pommier, t’aurais eu des pommes… »
* En cherchant une réplique de Pierre Palmade sur "les choix" : liste-de-questions-fermees-vt1598.html