- Mer Juil 25, 2012 6:21 pm
#124458
J'allais à un entretien collectif pour une grande maison qui me plaisait particulièrement.
J'avais complètement déchiré le premier entretien avec la sempiternelle femme blonde de 28 ans de l'autre côté du bureau.
Vous la connaissez, cette femme aux RH froide qui n'est pressée que de rentrer chez elle en vous ayant bouffé toute votre énergie, quand vous lui aurez également fait perdre la sienne, si elle en avait.
Rendez vous dans la jolie rue d'Artois dans les bureaux de la maison.
Je m'annonce à la réception et vois un tas de candidates au teint blême, patientant en se rongeant les ongles, tentant de rester calme sur les dix éternelles minutes de retard de la même blonde des RH, qui pour une fois, s'excusera de son retard.
C'est là que j'aperçois le futur objet de mon désir (ou de mon challenge, voire des deux).
Habillée avec distinction et classe, nous étions d'ailleurs les deux seuls à ne pas être vêtus de noir ce jour là.
Si j'oublie les mocassins en plastique à trois sous de l'autre efféminé.
L'entretien se déroule jusqu'à la pause cigarette.
Je sors le dernier, et vois les 5 autres candidats éparpillés aux quatre coins de la cour. Me paraissant plus que normal d'aller briser la glace, je me dirigé vers Emilie donc, et l'ouvre en lui parlant de ses talons de 48cm, lui demandant avec une vraie curiosité comment elle fait pour ne pas tomber avec.
S'en suit une conversation sur les souliers en général, je lui pointe ma nouvelle paire de Carmina fraîchement cirée lui disant que si un jour elle mettait ses pieds là dedans, elle comprendrait le mot douleur.
Sur ce les autres candidats viennent se greffer, j'en profite pour savoir à qui j'aurais peut être affaire, il fait beau, j'ai une grosse vague de niveau d'énergie depuis quelque temps, le sourire et la légèreté viennent tout seuls sans repartir.
Nous rentrons.
Nouvel exercice pratique digne de ceux qu'on me faisait passer dans les sélections pour les compagnies aériennes. Vous êtes telle ou telle personne. Avec tel ou tel caractère, telle vie etc, et vous devez défendre votre bifteck: 20 000€ sont accordés à deux membres sur 7, démerdez vous, à la fin, on veut deux gagnants.
Pour infos, je tombe sur un mondain type Magloire, vous comprendrez donc que j'aie eu du mal à le défendre, ce bifteck.
Elle tombe sur un AFC nommé Michel. A des gosses et ne peux pas s'en sortir sans cette prime.
J'enchaîne vers un Hiroshima Nagasaki Neg des familles, surtout pour un entretien d'embauche:
[quote]T'as du mal avec tes gosses, mais t'avais qu'à pas les faire
Dit avec un grand sourire, je décroche les éclats de rire de tout le monde, surtout des trois RH bidouillant leur paperasse depuis.
On sort de l'entretien pour une nouvelle pause, puis passons aux entretiens individuels que je vous épargne.
Y'a des fois l'univers se fout de ta gueule
[size=50]Et NAN, pas de royalties ![/size]
Mais certaines fois il t'arrange bien les choses, par exemple quand il te fait partir en même temps que la brunette avec qui tu aimerais bien finir à l'horizontale.
Quelques mots plus tard j'arrache sans difficultés aucune son numéro, quand elle plaisante sur le fait de ne pas la mettre à Michel, ce à quoi, j'avais bien évidemment pensé...
Je la rappelle trois jours après, répondeur, elle rappelle, rendez vous trois jours après.
C'est là où ça se gâte, où le soufflé dégonfle, où le rouge à lèvres dépasse.
Bâfrant un hamburger avec votre cher TMO, je reçois un message de l'intéressée (cas de le dire) m'indiquant qu'elle est arrivée depuis cinq minutes. A notre quand même que j'ai mal gérer mon temps, mais pour une fois que la carotte, c'est à elle qu'on la met...[size=50]caresse ta misogynie comme un chat blanc)[/size]
Je finis donc (rapidement, je l'avoue) mon burger, avec deux pintes dans l'estomac je n'avais plus franchement faim de toute manière, je sors, m'allume une clope, Persol au nez et Carmina aux pieds (j'en suis très fier, vous l'aurez remarqué) et je retrouve ma petite brunette, cheveux détachés, robe façon Pocahontas (l'objet de mon second Nagasakick d'ailleurs) et rouge à lèvres pour le coup absolument pas en adéquation avec la robe.
Premiers points perdus.
Premier endroit, je vous fais grâce des dialogue, sauf de deux trois phrases de sa part qui ne m'ont pas laissé de marbre:
[quote]"Elle :Je suis sûre que t'as des frères et soeurs. Je te parie que t'es au milieux, en sandwich.
"Moi: Ca fait trois fois que tu me parles de sandwichs. T'as faim ou quoi ?
A noter que le ton était bien évidemment léger mais bourré de tension. Tension qu'elle ne fera plus jamais descendre lors du rendez vous. Ayant toujours l'impression qu'on veut me piéger, je laisse le doute sur le fait que j'ai compris ou pas l'allusion.
A la seconde, je ne la loupe pas bien sûr, d'ailleurs, je m'en occupe moi même.
L'arme fatale qu'est mon tatouage me vaut de douces caresses et l'occasion de faire encore une fois (elle ne sait toujours pas à l'heure qu'il est quel âge j'ai, soit 4 ans de moins qu'elle) un peu de mystère quant à sa signification.
Nous changeons d'endroit, et je marque une pause pour la tester sur les monuments de Paris. Elle les reconnais tous jusqu'à la Comédie Française.
[quote]Moi: Punition sur tu te trompes.
Elle: Je veux bien mais ça dépend comment tu punies...
Naturellement, elle se goure...
[size=150]Go For Kiss
[/size]
Et j'y suis allé.
Elle ne dit pas non, mais comme elle ne prolonge pas le contact, j'en déduis qu'il est un peu tôt.
Qu'à cela ne tienne, j'ai tout mon temps.
Je l'emmène dans mon arme secrète numéro deux, un bar à cocktails hyper stylé. Ayant compris qu'elle ne me plaisait plus tant que ça, je me suis dit que finir la soirée dans cet endroit ne me déplaisait pas.
Je commande un cocktail réalisé au chalumeaux pour elle. Je ne vous parle pas des étincelles dans ses yeux, s'ils avaient été bleus ou verts, j'y aurais perdu les miens.
Connaissant les barmen, je discute des nouveaux alcools qu'ils ont reçus, ils me font goûter, bref, légèreté toujours...
J'abrège, j'ai une très mauvaise mémoire de ce qui s'est dit, faudra que je bosse ça un jour.
En sortant du bar, sa main se pose dans mon dos, puis le caresse jusqu'à ce qu'elle remonte dans mon épaule et me fasse faire demi tour pour que ses lèvres atterrissent sur les miennes.
Y'a des fois, l'univers se fout de ta gueule, mais dans le bon sens...
Seconde déception.
A cette heure de la soirée, je ne ressens quasiment plus d'intérêt pour elle.
Trop simple, trop facile, pas à mon niveau.
Je ne suis même pas déçu, j'avance jusqu'au métro avec certes une grosse envie de continuer ailleurs le rendez vous, si vous voyez ce que je veux dire, mais j'ai du oublier mon niveau d'intérêt sur le premier bar.
On s'engouffre dans le métro quand je vois son rouge à lèvre barbouiller son menton , et monte dans ma rame en remerciant le ciel que le bar ne fût pas très éclairé...
J'avais complètement déchiré le premier entretien avec la sempiternelle femme blonde de 28 ans de l'autre côté du bureau.
Vous la connaissez, cette femme aux RH froide qui n'est pressée que de rentrer chez elle en vous ayant bouffé toute votre énergie, quand vous lui aurez également fait perdre la sienne, si elle en avait.
Rendez vous dans la jolie rue d'Artois dans les bureaux de la maison.
Je m'annonce à la réception et vois un tas de candidates au teint blême, patientant en se rongeant les ongles, tentant de rester calme sur les dix éternelles minutes de retard de la même blonde des RH, qui pour une fois, s'excusera de son retard.
C'est là que j'aperçois le futur objet de mon désir (ou de mon challenge, voire des deux).
Habillée avec distinction et classe, nous étions d'ailleurs les deux seuls à ne pas être vêtus de noir ce jour là.
Si j'oublie les mocassins en plastique à trois sous de l'autre efféminé.
L'entretien se déroule jusqu'à la pause cigarette.
Je sors le dernier, et vois les 5 autres candidats éparpillés aux quatre coins de la cour. Me paraissant plus que normal d'aller briser la glace, je me dirigé vers Emilie donc, et l'ouvre en lui parlant de ses talons de 48cm, lui demandant avec une vraie curiosité comment elle fait pour ne pas tomber avec.
S'en suit une conversation sur les souliers en général, je lui pointe ma nouvelle paire de Carmina fraîchement cirée lui disant que si un jour elle mettait ses pieds là dedans, elle comprendrait le mot douleur.
Sur ce les autres candidats viennent se greffer, j'en profite pour savoir à qui j'aurais peut être affaire, il fait beau, j'ai une grosse vague de niveau d'énergie depuis quelque temps, le sourire et la légèreté viennent tout seuls sans repartir.
Nous rentrons.
Nouvel exercice pratique digne de ceux qu'on me faisait passer dans les sélections pour les compagnies aériennes. Vous êtes telle ou telle personne. Avec tel ou tel caractère, telle vie etc, et vous devez défendre votre bifteck: 20 000€ sont accordés à deux membres sur 7, démerdez vous, à la fin, on veut deux gagnants.
Pour infos, je tombe sur un mondain type Magloire, vous comprendrez donc que j'aie eu du mal à le défendre, ce bifteck.
Elle tombe sur un AFC nommé Michel. A des gosses et ne peux pas s'en sortir sans cette prime.
J'enchaîne vers un Hiroshima Nagasaki Neg des familles, surtout pour un entretien d'embauche:
[quote]T'as du mal avec tes gosses, mais t'avais qu'à pas les faire
Dit avec un grand sourire, je décroche les éclats de rire de tout le monde, surtout des trois RH bidouillant leur paperasse depuis.
On sort de l'entretien pour une nouvelle pause, puis passons aux entretiens individuels que je vous épargne.
Y'a des fois l'univers se fout de ta gueule
[size=50]Et NAN, pas de royalties ![/size]
Mais certaines fois il t'arrange bien les choses, par exemple quand il te fait partir en même temps que la brunette avec qui tu aimerais bien finir à l'horizontale.
Quelques mots plus tard j'arrache sans difficultés aucune son numéro, quand elle plaisante sur le fait de ne pas la mettre à Michel, ce à quoi, j'avais bien évidemment pensé...
Je la rappelle trois jours après, répondeur, elle rappelle, rendez vous trois jours après.
C'est là où ça se gâte, où le soufflé dégonfle, où le rouge à lèvres dépasse.
Bâfrant un hamburger avec votre cher TMO, je reçois un message de l'intéressée (cas de le dire) m'indiquant qu'elle est arrivée depuis cinq minutes. A notre quand même que j'ai mal gérer mon temps, mais pour une fois que la carotte, c'est à elle qu'on la met...[size=50]caresse ta misogynie comme un chat blanc)[/size]
Je finis donc (rapidement, je l'avoue) mon burger, avec deux pintes dans l'estomac je n'avais plus franchement faim de toute manière, je sors, m'allume une clope, Persol au nez et Carmina aux pieds (j'en suis très fier, vous l'aurez remarqué) et je retrouve ma petite brunette, cheveux détachés, robe façon Pocahontas (l'objet de mon second Nagasakick d'ailleurs) et rouge à lèvres pour le coup absolument pas en adéquation avec la robe.
Premiers points perdus.
Premier endroit, je vous fais grâce des dialogue, sauf de deux trois phrases de sa part qui ne m'ont pas laissé de marbre:
[quote]"Elle :Je suis sûre que t'as des frères et soeurs. Je te parie que t'es au milieux, en sandwich.
"Moi: Ca fait trois fois que tu me parles de sandwichs. T'as faim ou quoi ?
A noter que le ton était bien évidemment léger mais bourré de tension. Tension qu'elle ne fera plus jamais descendre lors du rendez vous. Ayant toujours l'impression qu'on veut me piéger, je laisse le doute sur le fait que j'ai compris ou pas l'allusion.
A la seconde, je ne la loupe pas bien sûr, d'ailleurs, je m'en occupe moi même.
L'arme fatale qu'est mon tatouage me vaut de douces caresses et l'occasion de faire encore une fois (elle ne sait toujours pas à l'heure qu'il est quel âge j'ai, soit 4 ans de moins qu'elle) un peu de mystère quant à sa signification.
Nous changeons d'endroit, et je marque une pause pour la tester sur les monuments de Paris. Elle les reconnais tous jusqu'à la Comédie Française.
[quote]Moi: Punition sur tu te trompes.
Elle: Je veux bien mais ça dépend comment tu punies...
Naturellement, elle se goure...
[size=150]Go For Kiss
[/size]
Et j'y suis allé.
Elle ne dit pas non, mais comme elle ne prolonge pas le contact, j'en déduis qu'il est un peu tôt.
Qu'à cela ne tienne, j'ai tout mon temps.
Je l'emmène dans mon arme secrète numéro deux, un bar à cocktails hyper stylé. Ayant compris qu'elle ne me plaisait plus tant que ça, je me suis dit que finir la soirée dans cet endroit ne me déplaisait pas.
Je commande un cocktail réalisé au chalumeaux pour elle. Je ne vous parle pas des étincelles dans ses yeux, s'ils avaient été bleus ou verts, j'y aurais perdu les miens.
Connaissant les barmen, je discute des nouveaux alcools qu'ils ont reçus, ils me font goûter, bref, légèreté toujours...
J'abrège, j'ai une très mauvaise mémoire de ce qui s'est dit, faudra que je bosse ça un jour.
En sortant du bar, sa main se pose dans mon dos, puis le caresse jusqu'à ce qu'elle remonte dans mon épaule et me fasse faire demi tour pour que ses lèvres atterrissent sur les miennes.
Y'a des fois, l'univers se fout de ta gueule, mais dans le bon sens...
Seconde déception.
A cette heure de la soirée, je ne ressens quasiment plus d'intérêt pour elle.
Trop simple, trop facile, pas à mon niveau.
Je ne suis même pas déçu, j'avance jusqu'au métro avec certes une grosse envie de continuer ailleurs le rendez vous, si vous voyez ce que je veux dire, mais j'ai du oublier mon niveau d'intérêt sur le premier bar.
On s'engouffre dans le métro quand je vois son rouge à lèvre barbouiller son menton , et monte dans ma rame en remerciant le ciel que le bar ne fût pas très éclairé...