- Ven Juin 07, 2013 10:59 am
#134753
Ayant trouvé en Romain un fidèle admirateur du noble verbe, je m'en voudrais de le décevoir. Ainsi donc, je reprends la plume pour raconter la suite de mes aventures.
Ne vous laissez pas impressionner par leur quantité actuelle, mon indécrottable goût pour le lyrisme me pousse parfois à raconter des petites choses en les développant plus que de raison.
Vous ayant laissés la dernière fois sur une tirade promettant que je serais désormais plus attentif à mon "gut feeling", c'est bien de tripes dont il va s'agir aujourd'hui.
Je confesse mon inclinaison naturelle pour les latines au tempérament de feu, longues lianes intrépides que seuls la virilité placide des vrais hommes calme et rassure.
J'ai a demi mot parlé des origines slaves de Léa dans ma dernière romance, et le destin a continué de me se moquer de moi en remettant en travers de mon chemin une seconde blonde immense.
J'ai ce défaut de raffoler des jolies femmes, comme je l'ai sans doute déjà avoué et contre lequel je lutte, mais il aurait été ridicule d'éconduire cette splendide polonaise au motif qu'elle avait un pedigree si proche de celle qui m'avait causé tant de tourment peu de temps avant.
D'autant que celle-ci n'était pas n'importe quelle polonaise. En effet, dans une vie passée, elle avait été la victime ravie de mes turpitudes à une époque où je me refaisais un égo en entretenant deux relations en parallèle. L'ironie cosmique ne m'épargnant jamais, ces deux jeunes femmes étaient réglées selon le même calendrier, et étaient nées le même jour, ce que je découvris avec stupeur au bout de quelques mois en me demandant à quel anniversaire je pourrais bien aller. Je persiste à penser que quelqu'un la-haut se fout de ma gueule.
Revenons à nos moutons. Cette ancienne conquête vivait donc sur un autre continent et ne s'était pas manifestée depuis des mois. Nous avions conservé d'excellentes relations, et nous conversions régulièrement sur nos vies à grand renfort de dispositifs électroniques. C'est ainsi que je reçu un courrier laconique m'indiquant qu'elle arrivait en France sous peu et me demandant mes disponibilités pour cette période. Un échange plus tard, je lui proposai de remplacer au pied levé le +1 que j'avais annoncé pour une cérémonie importante en pensant y emmener Léa. Du tac au tac, elle accepta. Je lui proposai alors de l'emmener dîner dans la foulée, ce qu'elle accepta immédiatement. L'échange se déroulait au moyen de webcam, et j'observai qu'elle avait maigri en lui souhaitant que l'origine de cette perte de poids ne soit pas sentimentale. Très peinée, elle coupa court en me disant qu'on en parlerait de vive voix.
Je ne suis pas né de la dernière pluie, on pourrait presque dire cyniquement que j'ai un peu de métier. Rappeler un ex, sembler avoir des difficultés sentimentales, et consentir à toutes ses propositions signifie souvent que la casserole n'est pas bien loin.
Afin d'en juger, je lui mentionnai que je partais le week-end suivant dans la demeure classée d'un ami très cher et qu'elle était la bienvenue. "Parfait" fut sa réponse.
Cependant, mes tripes contredisaient mon cerveau en allumant des gyrophares.
Lorsque je la revis, pour la première fois depuis deux ans, j'en fus sidéré. Ce moment à lui seul valait la petite déconvenue que vous lirez ensuite. Elle était magnifique, perchée sur des talons inhabituels pour une femme d'un mètre quatre vingt, des collants noirs remontant vers une robe courte en lin souris et une cape noire sur laquelle sa longue chevelure d'or ondulait sagement. (oui, j'ai un truc avec les capes, mon coté St Laurent, sans doute)
Sa perte de poids lui changeait complètement le visage, et son hâle était le parfait écrin pour son regard azur.
Le soir même nous nous ré-apprivoisâmes chastement, n'étant pas très pressé. Mes tripes, quant à elles, continuaient à tirer toutes les sonnettes d'alarme à leur disposition.
Le week-end arriva enfin, et nous étions attendus par mon ami qui avait préparé une chambre pour nous deux, et je commençais à me dire que sa réaction à l'idée de partager ma couche me donnerait au moins un indice sur ses intentions. Arrivés à destination, nous montâmes les valises dans la chambre sans mot dire, et elle ne sembla pas choquée de l'initiative. Intérieurement, je me réjouissais mais mes tripes veillaient toujours.
A l'issue d'une promenade, je découvris enfin le fin mot de l'histoire. Ma chère amie, dont un vieil ex qui avait compté se fiançait ce week-end là sans l'inviter, avait vu tous ses amis programmer leur week-end en fonction de cette célébration, et se retrouvait ainsi oisive. Elle me raconta alors tous ses problèmes de couple, les infidélités de son mec, etc.
Le week-end fût excellent une fois passé le petit pincement d'avoir servi de bouche-trou, et il me rappela quelque chose que j'avais oublié. Je vis cette amie dans une situation où, clairement dépréciée et malmenée par son mec, elle restait sans trop y croire, soit par peur de se retrouver seule (ce qui est un comble pour une fille comme elle) soit par intérêt, tout en ayant clairement formulé que ça ne pourrait plus marcher très longtemps.
Ne vous laissez pas impressionner par leur quantité actuelle, mon indécrottable goût pour le lyrisme me pousse parfois à raconter des petites choses en les développant plus que de raison.
Vous ayant laissés la dernière fois sur une tirade promettant que je serais désormais plus attentif à mon "gut feeling", c'est bien de tripes dont il va s'agir aujourd'hui.
Je confesse mon inclinaison naturelle pour les latines au tempérament de feu, longues lianes intrépides que seuls la virilité placide des vrais hommes calme et rassure.
J'ai a demi mot parlé des origines slaves de Léa dans ma dernière romance, et le destin a continué de me se moquer de moi en remettant en travers de mon chemin une seconde blonde immense.
J'ai ce défaut de raffoler des jolies femmes, comme je l'ai sans doute déjà avoué et contre lequel je lutte, mais il aurait été ridicule d'éconduire cette splendide polonaise au motif qu'elle avait un pedigree si proche de celle qui m'avait causé tant de tourment peu de temps avant.
D'autant que celle-ci n'était pas n'importe quelle polonaise. En effet, dans une vie passée, elle avait été la victime ravie de mes turpitudes à une époque où je me refaisais un égo en entretenant deux relations en parallèle. L'ironie cosmique ne m'épargnant jamais, ces deux jeunes femmes étaient réglées selon le même calendrier, et étaient nées le même jour, ce que je découvris avec stupeur au bout de quelques mois en me demandant à quel anniversaire je pourrais bien aller. Je persiste à penser que quelqu'un la-haut se fout de ma gueule.
Revenons à nos moutons. Cette ancienne conquête vivait donc sur un autre continent et ne s'était pas manifestée depuis des mois. Nous avions conservé d'excellentes relations, et nous conversions régulièrement sur nos vies à grand renfort de dispositifs électroniques. C'est ainsi que je reçu un courrier laconique m'indiquant qu'elle arrivait en France sous peu et me demandant mes disponibilités pour cette période. Un échange plus tard, je lui proposai de remplacer au pied levé le +1 que j'avais annoncé pour une cérémonie importante en pensant y emmener Léa. Du tac au tac, elle accepta. Je lui proposai alors de l'emmener dîner dans la foulée, ce qu'elle accepta immédiatement. L'échange se déroulait au moyen de webcam, et j'observai qu'elle avait maigri en lui souhaitant que l'origine de cette perte de poids ne soit pas sentimentale. Très peinée, elle coupa court en me disant qu'on en parlerait de vive voix.
Je ne suis pas né de la dernière pluie, on pourrait presque dire cyniquement que j'ai un peu de métier. Rappeler un ex, sembler avoir des difficultés sentimentales, et consentir à toutes ses propositions signifie souvent que la casserole n'est pas bien loin.
Afin d'en juger, je lui mentionnai que je partais le week-end suivant dans la demeure classée d'un ami très cher et qu'elle était la bienvenue. "Parfait" fut sa réponse.
Cependant, mes tripes contredisaient mon cerveau en allumant des gyrophares.
Lorsque je la revis, pour la première fois depuis deux ans, j'en fus sidéré. Ce moment à lui seul valait la petite déconvenue que vous lirez ensuite. Elle était magnifique, perchée sur des talons inhabituels pour une femme d'un mètre quatre vingt, des collants noirs remontant vers une robe courte en lin souris et une cape noire sur laquelle sa longue chevelure d'or ondulait sagement. (oui, j'ai un truc avec les capes, mon coté St Laurent, sans doute)
Sa perte de poids lui changeait complètement le visage, et son hâle était le parfait écrin pour son regard azur.
Le soir même nous nous ré-apprivoisâmes chastement, n'étant pas très pressé. Mes tripes, quant à elles, continuaient à tirer toutes les sonnettes d'alarme à leur disposition.
Le week-end arriva enfin, et nous étions attendus par mon ami qui avait préparé une chambre pour nous deux, et je commençais à me dire que sa réaction à l'idée de partager ma couche me donnerait au moins un indice sur ses intentions. Arrivés à destination, nous montâmes les valises dans la chambre sans mot dire, et elle ne sembla pas choquée de l'initiative. Intérieurement, je me réjouissais mais mes tripes veillaient toujours.
A l'issue d'une promenade, je découvris enfin le fin mot de l'histoire. Ma chère amie, dont un vieil ex qui avait compté se fiançait ce week-end là sans l'inviter, avait vu tous ses amis programmer leur week-end en fonction de cette célébration, et se retrouvait ainsi oisive. Elle me raconta alors tous ses problèmes de couple, les infidélités de son mec, etc.
Le week-end fût excellent une fois passé le petit pincement d'avoir servi de bouche-trou, et il me rappela quelque chose que j'avais oublié. Je vis cette amie dans une situation où, clairement dépréciée et malmenée par son mec, elle restait sans trop y croire, soit par peur de se retrouver seule (ce qui est un comble pour une fille comme elle) soit par intérêt, tout en ayant clairement formulé que ça ne pourrait plus marcher très longtemps.
l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte
