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Modérateurs: animal, Léo

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By The Scientist
#124849 Salut à tous !

Pour faire suite à [url=http://www.spikeseduction.com/forum/seduire-a-l-etranger-dans-une-langue-etrangere-vt10101.html]ce topic[/url], je vais vous raconter la dernière (més)aventure qui m'est arrivée dans mon pays d'adoption : la Suède.

[size=150]Des yeux bleus et des jambes interminables :

Episode 1, la rencontre.[/size]



Tout commence lundi soir. Je suis avec Nathan, un ami américain, originaire du Tennessee, et qui parle anglais avec un accent à couper au couteau.

On prend une bière, tranquillement, dans mon pub préféré de Göteborg. De la bonne musique, des gens simples et ouverts d'esprit et une ambiance propice aux rencontres.

Mais ce soir, on n'est pas là pour ça.

Nathan me raconte sa relation avec une petite suédoise répondant au doux prénom de Elina, rencontrée un mois plus tôt. D'ailleurs il peut me remercier car ce soir là c'est moi qui avait fait tout le boulot d'aller aborder son groupe et créer la première intéraction. Il n'a eu qu'à venir avec son anglais parfait et finir le job. Bref.

Rien de ce qui se passe autour de nous n'a vraiment d'importance. On discute, on rigole, on passe un bon moment entre potes.

[size=150]Une histoire de clichés...[/size]

La soirée prend une tournure différente quand le groupe à notre droite nous interrompt pour nous demander de les prendre en photo.

Je m'exécute. Ils sont content du cliché, je suis content d'avoir rendu service, c'est cool.

Alors que je m'apprête à retourner dans ma conversation, la jeune femme à ma droite me demande "t'es français, non ?" (en anglais évidemment). Je fais mine de m'offusquer : "comment ça, tu oses dire que j'ai un accent terrible ?". Elle rigole, on discute, elle m'explique qu'elle a été à Poitiers y'a quelques années (drôle d'idée, mais bon), qu'elle a vécu en Espagne, qu'elle adore danser la salsa (je tente une vague projection : "oh j'adorerais apprendre, je danse déjà un peu le tango, on devrait aller à Tel bar un de ces 4 et se faire une soirée latine"), et pas mal d'autres trucs.

Bref, le courant passe autant qu'il peut passer dans une langue étrangère, c'est à dire plutôt pas mal, sans que je n'arrive à établir une véritable connexion pour autant (du moins, rien d'aussi "fort" qu'en français).

A un moment, elle me dit qu'elle trouve que le style vestimentaire des français laisse à désirer. Je ne laisse pas passer l'occasion et je la chambre sur le style des suédois (et en particulier des suédoises, avec leurs minishorts en jeans, dont je n'arrive toujours pas à savoir si je les adore ou les déteste). Bref, on se taquine un peu, c'est bonenfant, j'aime.

Au bout d'une demi-heure, son groupe part. Elle avec. Je prends son numéro de manière très naturelle ("c'était sympa de te rencontrer, on devrait prendre un verre un de ces 4, laisse moi ton numéro !" en lui tendant mon téléphone). J'apprends qu'elle s'appelle Jasmine. Pas très suédois, mais elle est grande, blonde, des yeux bleus perçants, et des jambes interminables, alors je ne vais pas faire le difficile sur le prénom.

Elle se lève et part en me faisant la bise (alors que les suédois serrent les mains des étrangers, ou, quand ils se connaissent, s'enlacent). Alors qu'elle s'éloigne, je surprends mes yeux à remonter les courbes de ses longues jambes fines et bronzées. C'est une très belle femme.

A suivre...
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By The Scientist
#124854 [size=150]Des yeux bleus et des jambes interminables :

Episode 2, la prise de rendez-vous.[/size]


Il y a pas mal d'écoles sur ce que l'on doit faire avec le numéro d'une fille.

- La recontacter ou non quelques minutes plus tard pour lui dire "sympa cette rencontre, voici mon numéro, à bientôt. Signé : Machin".
- Lui envoyer un message ou la rappeler pour fixer le rendez-vous.
- Attendre 3 jours hors WE ou non avant de donner signe de vie.
- Etc.

Toutes ces règles ont des raisons d'exister, et d'habitude, j'ai ma petite routine à moi (silence radio pendant 3/4 jours, puis appel en fin de journée, entre 18 et 20h, pour fixer une date). Mais là, pour différentes raisons, je vais casser mes règles.


Je décide de recontacter Jasmine ce mercredi midi, soit moins de 48 heures après l'avoir rencontré.

La première raison, c'est que je n'ai pas l'impression d'avoir créé une très bonne connexion, donc si j'attends trop longtemps j'ai peur qu'elle zappe et ne donne pas suite (ça m'est arrivé deux fois ces derniers jours, je vais pas m'entêter dans une démarche qui ne fonctionne pas).

La deuxième raison est beaucoup plus pragmatique : j'ai une amie qui vient me rendre visite depuis Londres de jeudi à samedi, et je me vois mal lui dire que je dois m'eclipser pour un rendez-vous (et encore moins, si les choses se passent bien, ramener une fille supplémentaire dans mon studio).

Je n'ai donc guère le choix : si je veux avoir la moindre chance avec Jasmine, c'est ce mercredi soir.

Je lui envoie donc un SMS : "Hey Jasmine, ici The Scientist, from This Bar. Je sais que tu n'es pas une grande fan du style vestimentaire des français, mais t'as l'air d'une fille sympa donc je te propose de prendre une bière ce soir. Je peux me teindre les cheveux en blond et me laisser pousser la barbe, histoire de faire plus suédois, si tu préfères."

(Ok, on a fait 100 fois mieux comme message de prise de contact, et je sais au moment où je l'envoie que je lui donne trop d'importance en laissant entendre, derrière la plaisanterie, que je suis prêt à me transformer pour elle, mais je voulais rebondir sur l'un de nos sujets de conversation, et pas juste proposer une bière de but en blanc).

Bref, sa réponse arrive moins de 5min plus tard : "ok, j'ai juste un truc de prévu à 8h mais on peut se rejoindre après. On se tient au courant".

Ma réponse : "C'est parfait pour moi, je me rends à un concert acoustique à 7H avec une amie -traduit "a friend" en anglais, font chier à pas distinguer les genres !-, on se retrouve après ! Rdv à 10h30 à tel endroit".

Elle : "Ok, à ce soir !".

Suite et fin au prochain épisode...
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By The Scientist
#124862 [size=150]Des yeux bleus et des jambes interminables : [/size]

[size=150]Episode 3 : la rencontre[/size]

J'arrive avec 10 minutes de retard. Et ce n'est pas pour faire "hard to get" ou quoi que ce soit, mon tram a simplement décidé de rester bloqué au milieu de la voie juste après que je sois monté dedans.

Jasmine m'attend, sagement assise sur un banc, les écouteurs sur les oreilles. Elle se lève en m'apercevant, me fait la bise, et direct, me tend son ipod : "tiens écoute ça, ça donne la patate !".

Une musique latino envahit mon oreille gauche. Enjoué et dynamique, certes, mais définitivement pas ma tasse de thé. On parle musique sur le chemin du bar.

Première constatation, elle a un très haut niveau d'énergie. En général, j'adore, mais ce soir, ça me fait un peu peur : je suis fatigué car, très intelligement, j'ai fait une jolie nuit blanche la veille (où j'ai rencontré une petite suédoise brune, sosie de Virginie Ledoyen, ça fera peut-être l'objet d'un autre récit si vous êtes sage :) ). Bref, Jasmine est en mode bombe. Je force mon cerveau à passer la vitesse supérieure.

On finit par se poser côte à côte sur la banquette d'un bar où je me suis déjà rendu deux trois fois. Plutôt rock d'habitude, ce soir ils diffusent surtout du hip-hop. Jasmine est ravie, moi moins. J'ai quelques critères sur ce que j'attends d'une relation plus ou moins longue avec une femme, et une certaine affinité musicale en fait définitivement partie. Dès ce moment, je sais que, dans le meilleur des cas, Jasmine sera l'affaire d'une belle nuit d'amour, mais rien de plus.

Elle parle vite, je ne comprends pas toujours tout, mais la discussion est fluide. On rigole bien dans les premières minutes de l'intéraction. Au bout d'un petit moment, j'essaie d'approfondir la connexion : je lui pose des questions sur son enfance, ses rêves, ce qu'elle aime faire, etc. Elle est pudique et répond, globalement, de manière assez évasive. Ou, tout au moins, elle se débrouille toujours pour ne pas s'exprimer sur son cas particulier, et revenir sur des choses plus générales. C'est pas gagné.

On est toujours assis côte à côte. La musique est forte, on se penche l'un vers l'autre pour bien s'entendre, et nos mains et bras s'effleurent régulièrement.

Nos langages corporels ont beau être synchrones, je sens qu'il manque un peu de tension sexuelle, et, pour être honnête, je suis à court d'idées pour la créer autrement que par la taquinerie et un jeu de regards.

On finit par changer de bar, et je lui laisse le choix : "emmène moi dans un endroit que tu aimes", lui dis-je.

Sur le chemin, la tension sexuelle remonte un peu grâce à une discussion hommes/femmes sur les facilités d'uriner en public (ok, ça sonne pas terrible dit comme ça, mais sur le moment c'était drôle et sexué), mais je n'arrive pas à être parfaitement rassuré : ça manque de signes d'intérêts de sa part (je n'ai eu droit quasiment à aucune question personnelle, si ce n'est quelques "what about you ?" en réponse aux miennes).

Elle m'emmène dans un bar reggae, où des musiciens amateurs se réunissent pour jammer. J'aurais sûrement vraiment apprécié l'endroit en d'autres circonstances, mais pour un rendez-vous, ce n'est vraiment pas approprié. La musique est trop forte pour pouvoir discuter, on se hurle quelques phrases dans l'oreille de temps en temps. La tension retombe. Je l'entraîne dehors une demi-heure plus tard, avec le petit pincement au coeur du rendez-vous que je sais loupé : j'ai l'intime conviction que c'est mort. Mais je m'en fou, je suis en Suède, j'ai passé une soirée très agréable avec une jolie blonde, je vais tenter. Coûte que coûte.

On sort, donc. Direction, l'arrêt de tram le plus proche. On discute un peu mais la conversation peine à reprendre du rythme. Je passe mon bras autour de son épaule. Je sens qu'elle tique, et elle s'éloigne impercetiblement. Merde. Je continue ou j'arrête ?

Bof, dans cinq minutes on arrive aux trams, ça sera blindé de monde. C'est maintenant ou jamais.

On est dans une allée au milieu d'une sorte de mini-parc (il y a beaucoup d'espace verts en Suède). Je m'arrête, je la prends par le bras et je l'attire à moi.

Elle esquive.

"I'm really in love with someone, I cant, sorry". On ne peut pas dire que je ne m'y attendais pas.

Je ne réagis pas, et continue de marcher en reprenant la conversation sur un autre sujet.

Cent mètres plus loin, je lance sur un ton indifférent, "au fait, tu sais que je n'ai jamais embrassé une suédoise blonde ?"

Elle : "Oh, really ?"

On a arrêté de marcher. Le panneau lumineux d'une station essence éclaire partiellement son visage, mais je vois qu'elle me regarde dans les yeux. Je passe ma main sur sa joue et l'embrasse.

Elle se laisse faire. Quelques secondes seulement, avant de se dégager à nouveau.

On reprend notre marche. C'est elle qui brise le silence, au bout d'une dizaine de secondes.

Je décide de la relancer sur sa passion, l'art. Toujours dans l'optique de créer cette fameuse connexion. Je lui fais parler de ce qu'elle aime, de ses artistes préférés. "Qu'est ce qui te fait ressentir des choses puissantes, là au fond de ton coeur ? Qu'est ce qui éveille des émotions chez toi ?"

J'ai l'impression d'avoir vu juste. Elle s'enflamme, me montre plusieurs tableaux qu'elle aime (la magie d'internet sur les téléphones modernes), me parle de ce qu'elle dessine, etc. On est assis sur un banc, près des arrêts de tram. Elle est assise en tailleur, le corps tourné vers moi.

Je passe ma main dans ses cheveux. Elle se laisse faire. On se regarde dans les yeux un moment. Elle sourit. Tous les signaux sont au vert.

Je m'approche pour l'embrasser.

Elle me fixe avec un petit sourire que je n'arrive pas à déterminer.

Ses lèvres sont à deux centimètres des miennes.

Elle m'esquive.

"I am very in love with someone, I told you".

Il y a de plus en plus de monde autour de nous. Je décide de l'emmener quelques mètres plus loin sur un prétexte bidon.

On parle en se regardant dans les yeux, avec un sourire en coin. Il y a une vraie tenstion sexuelle, et je réalise qu'on flirt VRAIMENT pour la toute première fois de la soirée. Dommage que mon dernier tram décide d'apparaître au bout de l'avenue à ce moment là.

"J'ai été très heureux de te rencontrer, j'ai passé une très belle soirée", dis-je, en guise d'au-revoir.
-"Same for me, I had a really good time !"

Je tente de l'embrasser une dernière fois. Elle esquive à nouveau. Et me dit "Swedish goodbye" en m'enlaçant. Je cloture sur un "french goodbye" en faisant deux bises. "J'aurais préféré un autre type de french goodbye", dis-je en rigolant, au moment où mon tram ouvre ses portes.

Elle m'embrasse fugacement sur les lèvres avant de disparaître.

Je monte dans mon tram et me demandant si je suis heureux d'avoir embrassé ma première suédoise blonde aux yeux bleus, ou si je regrette de ne pas avoir mieux géré le rendez-vous et l'avoir ramené chez moi.

Globalement, j'ai loupé le coche, je suis persuadé qu'elle était intéressée et que je n'ai pas saisi les bonnes perches.

Jasmine, ses yeux bleus et ses jambes interminables feront partie des beaux souvenirs de mon séjour ici, mais ne deviendront jamais rien de plus : en montant dans l'ascenceur qui me ramène chez moi, j'efface son numéro. Non sans un pincement au coeur.

Merci de m'avoir lu. Je pense savoir là où j'ai merdé, ce n'est pas dur : il manquait à peu près tout : une meilleure connexion, davantage de tension sexuelle (pas totalement absente pour autant), et, je pense le plus flagrant, davantage de confort. J'écoute vos avis :)
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By animal
#124865 Tu as merdé en arrivant crevé au RDV et en la laissant choisir l'endroit, gérer la logistique ce n'est pas que donner l'image du mec qui gère tout, c'est aussi éviter de se retrouver dans un endroit dont l'énergie te dévore au premier RDV. Pour moi tu perds beaucoup au concert, et le premier baiser, pressé par le temps, tombe mal. Tant qu'à faire, il aurait mieux valu tenter le coup entre les deux bars, la connexion était meilleure.

J'en profite pour glisser une petite remarque: s'il n'y a pas vraiment de meilleur moment défini pour embrasser, j'ai une certitude: les derniers instants du RDV sont certainement les pires pour tenter sa chance, on embrasse parce qu'on en a envie, pas parce que notre temps ensemble s'achève. Vous avez déjà vu, à la télé, le joueur de poker qui ne prend pas de risques, voit,ses jetons diminuer petit à petit à cause des blinds et fait all-in quand il n'a plus grand chose pour s'en sortir comme par magie? Ce mec gagne très rarement le tournoi... C'est pareil en rencard...
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By The Scientist
#124884 Merci Animal pour ton retour.

[quote]Tant qu'à faire, il aurait mieux valu tenter le coup entre les deux bars, la connexion était meilleure.

Sur le chemin du deuxième bar, l'idée de l'embrasser m'a traversé l'esprit à un moment, mais je n'étais pas pleinement satisfait de la connexion et j'espérais l'améliorer dans le second bar. La suite de la soirée a montré que j'aurais dû le faire à ce moment là, clairement. Le mieux est l'ennemi du bien, même en séduction.

[quote]s'il n'y a pas vraiment de meilleur moment défini pour embrasser, j'ai une certitude: les derniers instants du RDV sont certainement les pires pour tenter sa chance, on embrasse parce qu'on en a envie, pas parce que notre temps ensemble s'achève.

Archi d'accord. Ceci dit, quand on sait qu'on est sur la corde raide, que le niveau d'intérêt de la fille oscille entre 45 et 55% en courbe descendante (j'ai l'impression d'être un statisticien de la séduction en écrivant ça), et qu'il n'y a quasiment aucune chance pour qu'on la revoit lors d'un second rendez-vous, alors mieux vaut tenter même en fin de RDV plutôt que rester dans l'ignorance. Ca dépend de la capacité que l'on a à encaisser les râteaux, mais globalement je pense que ça vaut mieux.

Bref, merci pour ton retour Animal !
By Piano
#124886 Je pense aussi qu'il y a un gros problème d'énergie, beaucoup trop de décalage entre vous deux. On sent que parler la saoûle pendant le premier RDV, qu'elle attend de l'action. Genre commencer à danser en pleine rue et l'entraîner dans un délire pop-stars en balade dans la ville, prendre des photos, faire semblant de tourner un clip, charmer des mémés et leur signer des autographes, etc. Elle veut un mec qui la bouge...

[quote]elle adore danser la salsa (je tente une vague projection : "oh j'adorerais apprendre, je danse déjà un peu le tango

Là tu l'intéresses.

[quote]"tiens écoute ça, ça donne la patate !". Une musique latino envahit mon oreille gauche. Enjoué et dynamique, certes, mais définitivement pas ma tasse de thé

Et là il y a "tromperie sur la marchandise".

Tes SMS pour la recontacter sont un peu pourris en effet, c'est pas la peine de relancer obligatoirement une partie de la conversation, c'est ennuyant et ça fait "je te rappelle qui je suis au cas où tu m'aurais déjà zappé".

Globalement tu réfléchis trop quand avec ce genre de filles il faudrait être plus instinctif. Elle projetait sur "le français" une attitude plus latino et chaude que les suédois, mais tu ne l'as pas servie.

Sur la question d'embrasser je suis entièrement d'accord avec Animal sur le "on embrasse quand on en a envie, pas quand on arrive à court du temps". Par contre les premiers baisers peuvent être à la fin : raccompagner la fille chez elle et l'embrasser devant sa porte, avant de s'en aller, reste un classique indémodable. Mais dans l'histoire racontée ici ça n'aurait pas marché, ou servi à rien.
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By The Scientist
#124895 Merci pour ton message Piano.

[quote]Je pense aussi qu'il y a un gros problème d'énergie, beaucoup trop de décalage entre vous deux. On sent que parler la saoûle pendant le premier RDV, qu'elle attend de l'action.

Pour l'énergie, pas tant que ça. Certes j'ai du me faire violence car je suis arrivé crevé au rendez-vous, mais globalement j'ai plutôt tendance à recevoir régulièrement des compliments sur ma "positive energy", et je n'ai pas eu de mal à me mettre à son niveau. Je ne pense pas qu'elle se soit dit "ce mec est mou", pour être clair. Dans le premier bar, l'échange était vraiment dynamique, beaucoup de répartie de part et d'autres, des vannes, des taquineries. A ce stade là, ce qui a manqué, vraiment, c'est la connexion, j'en suis intimement persuadé, car le reste était plutôt réussi.


[quote]Genre commencer à danser en pleine rue et l'entraîner dans un délire pop-stars en balade dans la ville, prendre des photos, faire semblant de tourner un clip, charmer des mémés et leur signer des autographes, etc. Elle veut un mec qui la bouge...

Clairement, ce rendez-vous manquait de fantaisie. C'était sympa, distrayant, tout ce qu'on veut, mais il manquait un truc. En y réfléchissant, je me rends compte qu'au final, elle me plaisait assez peu sur l'aspect intellectuel/émotionnel : peu de passion commune, etc. Si elle n'avait pas été suédoise, avec la plastique qui va avec, j'aurais probablement pas mis tant d'effort pour essayer de passer à l'étape supérieure.


[quote]Elle projetait sur "le français" une attitude plus latino et chaude que les suédois, mais tu ne l'as pas servie.

Tu mets le doigt sur un point particulièrement intéressant. Je n'avais pas vu ça comme ça du tout : elle est passionnée de la culture latine et je n'ai pas imaginé une seule seconde qu'elle puisse me percevoir comme en faisant partie (je viens de Normandie, je suis passionné par les cultures nordiques et je me liquéfie dès que le thermomètre dépasse les 23 degrès, on a fait mieux comme latino :D ). Je garde ça en tête pour les prochaines !

Anyway, merci pour ton analyse :)