- Lun Sep 19, 2011 9:21 pm
#113257
Bon, je rentre directement dans le(s) noeud(s) du problème.
J'ai commencé à sortir avec ce petit bout de femme il y a 3 mois. Nous tombons amoureux, et tout file parfaitement. Chaque rencontre est authentique, chaque moment passés sont intenses. On essaye de profité de chaque instant car nous savions dès le départ que je devais partir pour mes études dans une ville à 2h de distance en train (comprendre moyenne-distance). En gros je pars pour un an avant de revenir; pas cool pour entamer une relation. Mais je me dis que je suis tellement bien avec cette fille que je veux tenter une histoire, je veux voir où cette ballade me mènera. Ses signes d'intérêts sont explicites et vrais, donc le tendon a une chance de ne pas se briser.
Avant de partir (~3semaines), elle me dit que ses parents n'approuvent pas notre relation à cause de ma couleur de peau (waip je suis métis) et ne l'approuveraient jamais: "si tu es heureuse avec lui, bien, mais tu le seras sans nous" et d'autres histoires de chantages dont je vous passerai les détails. Bref ça n'aide en rien notre relation car en toute légitimité ca affecte ma copine. Rester ensemble amènerait un bouleversement dans sa vie, et évidemment je m'en sentirais coupable. Elle aurait aussi une sorte de choix à faire dont je ne saurais peut-être pas assumer la responsabilité.
On fait durer comme si de rien n'était, et on continue notre jolie histoire pendant que les tensions augmentent chez elle.
Puis je pars (il y a 15 jours). La vie sans elle est difficile de mon coté, elle me manque, mon sommeil se détériore, je profite pas de la chance que j'ai d'être ici, mon énergie est inexistante. On essaye de se voir tout les 10 jours à tour de rôle. Evidemment quand on se voit, c'est plus aussi rose (en général si je suis mal, les autres le sont aussi, et vice versa. J'ai toujours le monopole dans mes relations et ça me gave). Je suis moins enjoué, moins sociable, moins séduisant, et je le sens, donc ses signes d'intérêts fléchissent. Tout ce bordel (distance + parents + le fait qu'on a tout les deux peurs du futur et qu'on ai peur de perdre ce qu'on a + le manque de stabilité inhérent à notre relation vu qu'on vient de milieux très différents) m'affecte, me fatigue, et j'en ai marre. On a tout les deux l'impression que notre relation tient à un fil, et renforcer ce fil est difficile.
Hier, avant de passer une magnifique soirée (allez check La Guerre est Déclarée, c'est du très bon!), elle m'avoue être en proie à des doutes: Elle m'aime, mais la situation affecte ses sentiments et elle est un peu perdue. Bref, quand je suis mou c'est tout flou, mais quand je suis bien c'est "tu es incroyable... y en aura jamais deux comme toi" etcetc. Donc je suis un peu mitigé sur ce qu'elle ressent réelement, car je pense que ses parents ne pourraient que la réconforter dans le "coté négatif", mais tout part de moi j'ai l'impression.
Ce que je veux: être avec elle, et que nous soyons tout les deux contents d'être ensemble. Plus de stabilité, ne pas flipper toutes les 2h sur "est-ce qu'on est vraiment bien ensemble, est-ce que ca marchera?" (on est en proie aux mêmes doutes 24/7 tout les deux. Nous sommes assez anxieux de nature). Une situation vivable avec ses parents (ils me kifferaient si ils me rencontreraient, en tout cas on a tous vu American History X
). Si ca ne marche pas, lui faire comprendre que c'est pas une raison suffisante (à mon sens) pour se quitter. Bref, je veux la fin du malaise ambiant et latent; je préfère être seul que en couple et pas épanouis, quitte à souffrir. Je dois donc agir.
Voilà, c'est une situation très pénible, et j'y vois quedal, je l'admet. Il me faudrait une lanterne sur ces points les gars:
-foupoudav (foutu pourri d'avance pour les incultes); et donc me focaliser sur ma vie
-Dois-je tenter le dialogue avec ses parents dans son dos (elle ne veut pas que je les contacte)?
-Lui écrire un mail/skype/gsm (les moyens du bord) pour lui faire part de ce que je ressens?
-attendre de la voir en vrai pour en parler (10 jours, c'est peut-être trop long)?
-Lui laisser faire tout les choix/la laisser réflechir?
-m'utilise-t-elle? Sans voir de réel futur avec moi, et juste en kiffant ces petits moments sortis d'un rêve (l'amant idéal?)
Voilà, c'est à peu près tout. Je sais simplement qu'une fois que j'aurais passer cet affreux tunnel (en la quittant, ou en démêlant les noeuds), je pourrais recommencer à être moi-même. Si vous avez besoin de plus d'infos, faites moi savoir.
Thanks!
E.
PS: J'ai 21ans, elle 22 pas loin des 23, dans la même situation niveau études/profession
J'ai commencé à sortir avec ce petit bout de femme il y a 3 mois. Nous tombons amoureux, et tout file parfaitement. Chaque rencontre est authentique, chaque moment passés sont intenses. On essaye de profité de chaque instant car nous savions dès le départ que je devais partir pour mes études dans une ville à 2h de distance en train (comprendre moyenne-distance). En gros je pars pour un an avant de revenir; pas cool pour entamer une relation. Mais je me dis que je suis tellement bien avec cette fille que je veux tenter une histoire, je veux voir où cette ballade me mènera. Ses signes d'intérêts sont explicites et vrais, donc le tendon a une chance de ne pas se briser.
Avant de partir (~3semaines), elle me dit que ses parents n'approuvent pas notre relation à cause de ma couleur de peau (waip je suis métis) et ne l'approuveraient jamais: "si tu es heureuse avec lui, bien, mais tu le seras sans nous" et d'autres histoires de chantages dont je vous passerai les détails. Bref ça n'aide en rien notre relation car en toute légitimité ca affecte ma copine. Rester ensemble amènerait un bouleversement dans sa vie, et évidemment je m'en sentirais coupable. Elle aurait aussi une sorte de choix à faire dont je ne saurais peut-être pas assumer la responsabilité.
On fait durer comme si de rien n'était, et on continue notre jolie histoire pendant que les tensions augmentent chez elle.
Puis je pars (il y a 15 jours). La vie sans elle est difficile de mon coté, elle me manque, mon sommeil se détériore, je profite pas de la chance que j'ai d'être ici, mon énergie est inexistante. On essaye de se voir tout les 10 jours à tour de rôle. Evidemment quand on se voit, c'est plus aussi rose (en général si je suis mal, les autres le sont aussi, et vice versa. J'ai toujours le monopole dans mes relations et ça me gave). Je suis moins enjoué, moins sociable, moins séduisant, et je le sens, donc ses signes d'intérêts fléchissent. Tout ce bordel (distance + parents + le fait qu'on a tout les deux peurs du futur et qu'on ai peur de perdre ce qu'on a + le manque de stabilité inhérent à notre relation vu qu'on vient de milieux très différents) m'affecte, me fatigue, et j'en ai marre. On a tout les deux l'impression que notre relation tient à un fil, et renforcer ce fil est difficile.
Hier, avant de passer une magnifique soirée (allez check La Guerre est Déclarée, c'est du très bon!), elle m'avoue être en proie à des doutes: Elle m'aime, mais la situation affecte ses sentiments et elle est un peu perdue. Bref, quand je suis mou c'est tout flou, mais quand je suis bien c'est "tu es incroyable... y en aura jamais deux comme toi" etcetc. Donc je suis un peu mitigé sur ce qu'elle ressent réelement, car je pense que ses parents ne pourraient que la réconforter dans le "coté négatif", mais tout part de moi j'ai l'impression.
Ce que je veux: être avec elle, et que nous soyons tout les deux contents d'être ensemble. Plus de stabilité, ne pas flipper toutes les 2h sur "est-ce qu'on est vraiment bien ensemble, est-ce que ca marchera?" (on est en proie aux mêmes doutes 24/7 tout les deux. Nous sommes assez anxieux de nature). Une situation vivable avec ses parents (ils me kifferaient si ils me rencontreraient, en tout cas on a tous vu American History X
). Si ca ne marche pas, lui faire comprendre que c'est pas une raison suffisante (à mon sens) pour se quitter. Bref, je veux la fin du malaise ambiant et latent; je préfère être seul que en couple et pas épanouis, quitte à souffrir. Je dois donc agir.Voilà, c'est une situation très pénible, et j'y vois quedal, je l'admet. Il me faudrait une lanterne sur ces points les gars:
-foupoudav (foutu pourri d'avance pour les incultes
); et donc me focaliser sur ma vie-Dois-je tenter le dialogue avec ses parents dans son dos (elle ne veut pas que je les contacte)?
-Lui écrire un mail/skype/gsm (les moyens du bord) pour lui faire part de ce que je ressens?
-attendre de la voir en vrai pour en parler (10 jours, c'est peut-être trop long)?
-Lui laisser faire tout les choix/la laisser réflechir?
-m'utilise-t-elle? Sans voir de réel futur avec moi, et juste en kiffant ces petits moments sortis d'un rêve (l'amant idéal?)
Voilà, c'est à peu près tout. Je sais simplement qu'une fois que j'aurais passer cet affreux tunnel (en la quittant, ou en démêlant les noeuds), je pourrais recommencer à être moi-même. Si vous avez besoin de plus d'infos, faites moi savoir.
Thanks!
E.
PS: J'ai 21ans, elle 22 pas loin des 23, dans la même situation niveau études/profession
“No one can make you feel inferior without your consent.”
avec un(e) musulman(e).