- Lun Sep 17, 2012 9:59 am
#126159
Des soirées, j’en ai vécu des mythiques. Des bien nazes aussi. Et entre celles-ci, tout un tas d’autres plus ou moins réussies qui font la chair de la vie nocturne.
Très rares sont celles, cependant, desquelles j'ai retiré des vérités utiles.
Ou quand Picsou se mêle à un triangle incestueux...
Samedi, 21 h 30
Richard et moi nous sommes rencontrés sur les bancs de la fac d’Histoire.
Huit ans plus tard, Richard et moi cheminons jusqu’à un meeting de slam organisé par un ami dans un de ces bars associatifs underground qui pullulent dans le centre de Bordeaux.
De ce début de soirée, pas grand-chose à dire. Quelques artistes dépressifs déclamant en vers en quoi la vie les a brisés, le tout en boucle et de façon inaudible. Dix minutes auront suffies à nous faire dégager.
Quelques centaines de mètres plus loin, la Maison à Réaction. Musique funk et pierres de taille. L’endroit est bondé, et la population dispose d’un niveau d’énergie autrement plus élevé. Notre attention se porte sur un groupe composé de trois filles et un garçon, parmi lesquels deux blondes visiblement originaires de l’Est. A moins que ce ne soit du Nord. Deux cibles au contact visuel fuyant, et au niveau d’intérêt par-là même difficilement quantifiable.
Après quelques tergiversations, Richard se jette à l’eau. Je le suis de près, et nous faisons ainsi connaissance avec Inge et Line, deux sœurs allemandes – l’une professeur ici même, l’autre en visite pour la semaine - ainsi que leurs amis espagnols qui ne tarderont pas à prendre la poudre d'escampette.
Nous badinons du mieux possible, ramant comme il est nécessaire de ramer pour créer une dynamique de groupe propice aux interactions. La sauce prend, mais le niveau de la musique, couplé à la mixité des accents, ne favorise pas le dialogue.
Au premier blanc, rapide debrief’. Richard veut Line, la cadette, la plus délurée. Monsieur a pris l’initiative de l’abordage, Monsieur est donc prioritaire. Mais je ne perds que peu au change, Inge, dans un style plus propret, est tout aussi mignonne.
Décision est prise des les inviter à danser.
Le premier écueil se profile.
Très rares sont celles, cependant, desquelles j'ai retiré des vérités utiles.
Ou quand Picsou se mêle à un triangle incestueux...
Samedi, 21 h 30
Richard et moi nous sommes rencontrés sur les bancs de la fac d’Histoire.
Huit ans plus tard, Richard et moi cheminons jusqu’à un meeting de slam organisé par un ami dans un de ces bars associatifs underground qui pullulent dans le centre de Bordeaux.
De ce début de soirée, pas grand-chose à dire. Quelques artistes dépressifs déclamant en vers en quoi la vie les a brisés, le tout en boucle et de façon inaudible. Dix minutes auront suffies à nous faire dégager.
Quelques centaines de mètres plus loin, la Maison à Réaction. Musique funk et pierres de taille. L’endroit est bondé, et la population dispose d’un niveau d’énergie autrement plus élevé. Notre attention se porte sur un groupe composé de trois filles et un garçon, parmi lesquels deux blondes visiblement originaires de l’Est. A moins que ce ne soit du Nord. Deux cibles au contact visuel fuyant, et au niveau d’intérêt par-là même difficilement quantifiable.
Après quelques tergiversations, Richard se jette à l’eau. Je le suis de près, et nous faisons ainsi connaissance avec Inge et Line, deux sœurs allemandes – l’une professeur ici même, l’autre en visite pour la semaine - ainsi que leurs amis espagnols qui ne tarderont pas à prendre la poudre d'escampette.
Nous badinons du mieux possible, ramant comme il est nécessaire de ramer pour créer une dynamique de groupe propice aux interactions. La sauce prend, mais le niveau de la musique, couplé à la mixité des accents, ne favorise pas le dialogue.
Au premier blanc, rapide debrief’. Richard veut Line, la cadette, la plus délurée. Monsieur a pris l’initiative de l’abordage, Monsieur est donc prioritaire. Mais je ne perds que peu au change, Inge, dans un style plus propret, est tout aussi mignonne.
Décision est prise des les inviter à danser.
Le premier écueil se profile.