Vos soirées, rendez-vous, aventures, etc.

Modérateurs: animal, Léo

Avatar de l’utilisateur
By C.
#22134 Je pourrais écrire un long article sur les boîtes de jeunes. Ou pas. Parce que les soirées qu’on y passe sont toujours les mêmes : des mecs riches et mal sapés se partagent des filles surexcitées, les quelques filles sortant du lot traînant en paquet fermé pour se protéger de la vulgarité ambiante. Reste l’ivresse assourdissante d’une foule qui s’agite.

Après une soirée chez un ami, 1h30, je suis deux amies, qui souhaitent que je les accompagne. Deux premières heures assez banales, mais je suis de bonne humeur, je m’amuse. 3h30 : mon amie fait un malaise, je lui file ma tune de taxi, et je me retrouve seul, avec 3 heures à attendre avant le premier métro.Lors des premières minutes, noyé dans la vulgarité des pulls jacquards trop grands, des polos ralph laurens, shmooves, je me mis à douter de moi, bien qu’en chemise cintrée à fines rayures bleue et blanche et jean a.p.c.

Finalement, je me retourne : une fille, robe blanche et ballerines noires, vierge à la tenue épurée dans ce déferlement de filles dont les tenues belles mais techniques semblaient le fruit d’une semaine de réflexion vestimentaire . Je l’avais déjà vu tout à l’heure, alors que je dansais avec mes deux amies, très bien habillées et très jolies - robes pulls et chaussures à talons en daim-, harcelées par des dragueurs en chiens, bref, qui me DHVaient. Mais elle était alors dans un groupe de 6 ou 7 filles, fermées sur l’extérieur. Là, isolée sur le pan d’un mur, elle perd son regard dans celui de son amie, comme lasses de cette agitation.
Ni une, ni deux, j’open.
Moi : Tu comptes rester là longtemps comme ça, perchée sur un mur, avec un air morne, le paquet de Marlboro à la main, ou tu préfères danser ?
Elle : Mais euh non…Tu veux qu’on danse ?
Moi : J’ai pris ta descente [ Elle a quitté son ‘perchoir’ pour entendre ce que je lui disais. J’ai pris ça comme un premier signe d'intérêt ] comme un oui. Je me trompe ?
Elle : Non.

On danse, se rapproche, elle se colle à moi, ses cheveux sont si prêts que je peux les lui remettre derrière l’oreille. Le k-close me paraît à deux pas. Pour la beauté du geste, j’entame une conversation, tu t’appelles comment etc…Et là, pour mon plus grand malheur, j’avais sous estimé mon âge et elle me demande le mien en premier : après avoir dit que j’en avais 17, j’apprends qu’elle est en première année de prépa H.E.C. C’es un obstacle, mais tant pis, je continue, j’ai un mojo d’enfer, une bonne répartie, je conversation / badinage sur le reste, je tiens les rennes de la conversation, je la fait rire, je me positionne comme le prix. Du fait de l’alcool consommé dans cette soirée, et de l’heure tardive à laquelle je me suis couché, je n’ai plus de souvenir précis de la conversation sauf un bref échange qui m’a mis en difficulté, et l’impression générale que j’avais les choses en main. Cet échange, après qu’elle ait remarqué mes amies parties :
Elle : Donc tu es tout seul, là ?
Moi : Non, je suis avec toi.
Elle : Oui, mais avant, je veux dire.
Moi : J’étais avec mes amies.
Elle : Pas là, après, avant de venir me voir.
Moi : *réflexion*. Je n’étais pas tout seul, je t’attendais.
Elle : rire


Nous dansons à nouveau, je sens son corps sous sa robe et ses mains sur mes hanches, mais débarque alors ce qui sont le reste de ses amies, et sa sœur avec. Je sens que le truc se corse, qu’il y’a comme un raidissement suite à leur présence. Je lui propose d’aller danser, elle me dit ‘ Non, on peut danser là’. J’ai à ce moment là compris qu’il ne se passerait rien. Une de ses amies se sent mal [Décidemment ! ], donc elle se dirige vers le fond de la salle, je ne la rejoins pas. Elle vient me voir une demi-heure après pour me dire qu’elle part, me demande ce que je fais durant ces vacances, je lui dis que je suis occupé, elle qu’elle part en voyage, bref, bise et au revoir.
Au final donc, pas de close, mais l’envie de faire partager cette chose là, en sachant qu’il y’a 6 mois, étant donné la difficulté de draguer seul dans une boîte de nuit, je serai resté tout seul, sans rien amorce du tout.
Tout ça, c’était samedi. Dimanche, je la retrouve sur un site dont elle faisait parti, lui envoie un message pour que l’on se revoit, absence de réponse. Je regarde alors son profil, et je vois qu’elle est maquée. Neext, et ce dès le dimanche soir.


En effet, je revois des amies de vacances le dimanche. Parmi elle, une fille jolie, dont les formes sont agréables, mais que je n’avais pas sargé là bas, pour des raisons x ou y. L’ambiance est bonne, alcool et retrouvailles ont toujours fait bon ménage. Je m’arrange pour me tirer avec elle, et là, on se retrouve seule dans la rue.
Elle : On passe par là, c’est plus court.
Moi : Non, on passe par cette rue là, dis-je, en désignant une rue déserte pourvue d’un petit muret sympa.
On parle de musique, je fais monter la tension sur un désaccord, je fais mime d’être vexé et elle de même : elle part 10 mètres devant. Je m’arrête. On se regarde. Je fais un pas. Elle en fait un. Puis un autre pas, qui succède à un autre. Je suis à côté d’elle, notre progression se fait par centimètres. Son visage est sous le mien, k-close. On se retrouve vite contre ce muret, à s’embrasser comme des fous durant 40 minutes, poitrine douce et des poignets d’amour parfaites, pas ces boules de graisses qui cassent la silhouette, mais ces rondeurs qui sont le prolongement de la courbe du corps. J’ai gagné mon week-end.