- Mer Juin 20, 2012 7:24 pm
#123386
C'est une vieille histoire qui a commencé il y a bientôt deux ans. C'était l'époque où je devais débuter dans l'enseignement puisque l'université dans laquelle je suis étudiant m'avait attribué un cours de première année.
Dans ce cours, je rencontre une jolie étudiante originaire de pays de Molière : brune, teint mat et des yeux insensés. A cette époque, elle avait commencé un petit jeu qui consistait à régulièrement venir me voir à la fin du cours pour des choses sans grand intérêt, ainsi qu'à me titiller, voire me provoquer, sans méchanceté, dans divers emails. Tout un système qui m'avait pas mal préoccupé, devant ma relative incompréhension de son comportement et l'intérêt que je portais sincèrement à cette fille.
Pendant cette période, j'avais commencé à flirter avec une fille qui était aussi dans mon cours (et qui accessoirement était la copine de la fameuse), mais l'affaire avait tourné court malgré une perche énorme que la copine m'avait tendue et que je n'avais pas su prendre correctement. S'est donc ensuivi un échec cuisant avec la copine.
Le trimestre se passe donc entièrement dans un jeu de pics et d'incompréhension, mais en même temps de respect mutuel, car dans le fond, elle et moi remarquerons juste avant les vacances de Noël que nous n'étions pas si différents.
La nouvelle année arrive, et je reçois un email de sa part me conviant à la projection d'un film qui, selon elle, était susceptible de m'intéresser. Je réponds favorablement, et je me rends à cette projection. Je retrouve la fille habillée à son avantage, rouge à lèvres intense, décolleté et tout le tralala. Sur le moment, je ne soupçonne à aucun moment qu'elle s'était apprêté de la sorte parce que je devais venir, mais toujours est-il qu'à mon goût, elle se met trop en valeur lors d'une discussion que nous aurons avant le film. C'était d'ailleurs un comportement récurrent chez elle à cette époque, de se la raconter un peu (trop), voire une fois, de me comparer à un autre prof, ou, comme je l'ai dit, de me chambrer pas mal. Bref, deux, voire trois, superbes signes de désintérêt qui ont l'apparence du signes d'intérêt. D'autant plus que le statut d'autorité que j'avais à l'égard de cette fille semblait à mes yeux brouiller un peu les cartes dans ce jeu de séduction évident. Déjà pas très adroit dans un contexte plus neutre, j'étais encore plus à la masse dans le cas présent.
Toujours est-il que la projection se termine. Je discute avec des gars présents, l'étudiante est évidement juste à côté. Au bout d'un moment, il est temps de mettre les voiles, je dis au revoir à tout le monde. La fille m'imite ouvertement, ce qui nous conduit à devoir faire le chemin du retour ensemble. Durant ce passage, elle a un comportement étrange, marche régulièrement en avant de moi, et non à ma hauteur. Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe : il est clair qu'elle me suivait, mais en même temps, elle gardait une distance. Que cherchait-elle ?
Afin d'en avoir le coeur net, je tente ma chance en lui prenant le bras, ce qui la surprend qque peu. Elle se retire, puis dans un mouvement trop brusque, j'essaie de l'arrêter et de la tirer vers moi pour l'embrasser, mais je la sens résister. Je n'insisterai pas plus devant le constat d'échec cuisant. Il aurait fallu la jouer différemment. Quand j'y repense aujourd'hui, il est clair que j'ai été maladroit, à l'image de ce que je fais encore lorsque j'aborde une inconnue dans la rue. On finit par se séparer enfin, non sans que je lui ai fait remarquer son comportement bizarre.
Elle m'envoie un email le soir-même pour me dire qu'elle n'avait pas tout compris. L'échange qui suivra sera une formidable suite de langage de femme, de noyage de poisson ou de prétextes de fille ("je n'aime pas qu'on me prenne le bras, surtout de qqn que je connais peu", "j'ai pris l'habitude de marcher en avant des gens "), pour au final déboucher sur une réponse sèche de ma part, où, agacé par tant de complexifications pour rien, je lui dis en gros que je ne veux plus entendre parler d'elle. Silence radio pendant un peu plus d'un an. De l'eau coule sous les ponts.
Jusqu'au jour où, il y a trois-quatre mois, je décide de lui envoyer un email pour prendre des nouvelles. Deux rendez-vous suivront.
Dans ce cours, je rencontre une jolie étudiante originaire de pays de Molière : brune, teint mat et des yeux insensés. A cette époque, elle avait commencé un petit jeu qui consistait à régulièrement venir me voir à la fin du cours pour des choses sans grand intérêt, ainsi qu'à me titiller, voire me provoquer, sans méchanceté, dans divers emails. Tout un système qui m'avait pas mal préoccupé, devant ma relative incompréhension de son comportement et l'intérêt que je portais sincèrement à cette fille.
Pendant cette période, j'avais commencé à flirter avec une fille qui était aussi dans mon cours (et qui accessoirement était la copine de la fameuse), mais l'affaire avait tourné court malgré une perche énorme que la copine m'avait tendue et que je n'avais pas su prendre correctement. S'est donc ensuivi un échec cuisant avec la copine.
Le trimestre se passe donc entièrement dans un jeu de pics et d'incompréhension, mais en même temps de respect mutuel, car dans le fond, elle et moi remarquerons juste avant les vacances de Noël que nous n'étions pas si différents.
La nouvelle année arrive, et je reçois un email de sa part me conviant à la projection d'un film qui, selon elle, était susceptible de m'intéresser. Je réponds favorablement, et je me rends à cette projection. Je retrouve la fille habillée à son avantage, rouge à lèvres intense, décolleté et tout le tralala. Sur le moment, je ne soupçonne à aucun moment qu'elle s'était apprêté de la sorte parce que je devais venir, mais toujours est-il qu'à mon goût, elle se met trop en valeur lors d'une discussion que nous aurons avant le film. C'était d'ailleurs un comportement récurrent chez elle à cette époque, de se la raconter un peu (trop), voire une fois, de me comparer à un autre prof, ou, comme je l'ai dit, de me chambrer pas mal. Bref, deux, voire trois, superbes signes de désintérêt qui ont l'apparence du signes d'intérêt. D'autant plus que le statut d'autorité que j'avais à l'égard de cette fille semblait à mes yeux brouiller un peu les cartes dans ce jeu de séduction évident. Déjà pas très adroit dans un contexte plus neutre, j'étais encore plus à la masse dans le cas présent.
Toujours est-il que la projection se termine. Je discute avec des gars présents, l'étudiante est évidement juste à côté. Au bout d'un moment, il est temps de mettre les voiles, je dis au revoir à tout le monde. La fille m'imite ouvertement, ce qui nous conduit à devoir faire le chemin du retour ensemble. Durant ce passage, elle a un comportement étrange, marche régulièrement en avant de moi, et non à ma hauteur. Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe : il est clair qu'elle me suivait, mais en même temps, elle gardait une distance. Que cherchait-elle ?
Afin d'en avoir le coeur net, je tente ma chance en lui prenant le bras, ce qui la surprend qque peu. Elle se retire, puis dans un mouvement trop brusque, j'essaie de l'arrêter et de la tirer vers moi pour l'embrasser, mais je la sens résister. Je n'insisterai pas plus devant le constat d'échec cuisant. Il aurait fallu la jouer différemment. Quand j'y repense aujourd'hui, il est clair que j'ai été maladroit, à l'image de ce que je fais encore lorsque j'aborde une inconnue dans la rue. On finit par se séparer enfin, non sans que je lui ai fait remarquer son comportement bizarre.
Elle m'envoie un email le soir-même pour me dire qu'elle n'avait pas tout compris. L'échange qui suivra sera une formidable suite de langage de femme, de noyage de poisson ou de prétextes de fille ("je n'aime pas qu'on me prenne le bras, surtout de qqn que je connais peu", "j'ai pris l'habitude de marcher en avant des gens "), pour au final déboucher sur une réponse sèche de ma part, où, agacé par tant de complexifications pour rien, je lui dis en gros que je ne veux plus entendre parler d'elle. Silence radio pendant un peu plus d'un an. De l'eau coule sous les ponts.
Jusqu'au jour où, il y a trois-quatre mois, je décide de lui envoyer un email pour prendre des nouvelles. Deux rendez-vous suivront.