- Jeu Mar 08, 2012 2:57 pm
#120157
Premier récit pour moi ici. Il faut dire qu'après une [url=http://www.spikeseduction.com/forum/une-rupture-pour-le-moins-etrange-vt9707.html]rupture un peu étrange[/url], quelques joyeux moments passés avec une "rebound girl" et [url=http://www.spikeseduction.com/forum/quand-les-choses-vont-un-rien-trop-vite-vt9753.html]une rencontre placée sous le signe de menues divergences[/url], je n'étais pas dans une dynamique de séduction.
Tout commence samedi, dans un club de squash. Je ne suis pas beau à voir, cela fait bientôt deux heures que mon partenaire et moi courrons après la baballe. Ceux qui pratiquent ce sport comprendrons. Fin du dernier match, deux filles attendent que nous libérions le terrain. Une amortie, je vais l'avoir, je pars en fente, la raquette en avant. Puis le pied qui ne glisse plus, qui se coince sur le parquet, la cheville qui commence à tourner. L'entorse. Hurlement. Je suis sur le dos, la cheville enfle immédiatement. Mon partenaire file chercher de la glace le plus vite possible, les deux filles se précipitent sur moi.
Malgré mon état, je remarque immédiatement l'une d'elles. Menue, la peau laiteuse, rousse coupée au carré, même si je me dis tout de suite que ce n'est pas sa couleur naturelle (confirmation plus tard, elle est blonde). Très joli visage. Et surtout des yeux bleus/gris magnifiques. Et là, sur le dos, mes deux mains entourant ma cheville, je plonge mes yeux dans les siens. Elle rougit immédiatement, détourne le regard. La glace arrive, je sors du terrain sur une jambe et m’assois juste en dehors.
Au lieu de commencer à jouer, la jeune fille se place à mes côtés, me demande comment je vais, si elle peut faire quelque chose. Mon partenaire sourit et s'éclipse. Elles avaient réservé une heure, sa copine jouera la première demi-heure seule. Je suis transpirant, à bout de souffle, ma cheville me fait un mal de chien, mais peu importe. Les mots viennent tout seul, la connexion est rapide, naturelle des deux côtés. Juste avant de rejoindre le terrain, elle sort un carnet de son sac, y écrit son numéro de téléphone : "A très bientôt". Je la regarde jouer un peu. Très mal au demeurant. Il faudra que je lui en parle...
Je laisse passer un peu de temps, la recontactant mardi via SMS. Elle répond dans les 10 minutes : "Je ne pensais plus avoir de nouvelles de toi". Nous nous retrouvons le soir en centre-ville, direction un bar avec une salle isolée, à l'arrière. Nous serons les seuls clients de la soirée.
Les débuts me font un peu douter : elle a à l'évidence un caractère très fort, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais je la trouve, à certains moments, presque dure, sévère. Puis, au bout de 30 minutes, elle s'adoucit, se détend. De mon côté, je la titille sur son niveau de squash mais ça repart aussi sec dans l'autre sens sur mes capacités à maintenir ma cheville dans une position naturelle. Elle rit. Beaucoup. Même à mes plaisanteries les plus éculées. 22h30, nous n'avons pas mangé. Le problème étant que tous les restos sont fermés à cette heure.
Elle : "J'ai de quoi manger chez moi. Allez, je t'invite".
OK mon garçon, on a vu pire comme démarrage.
Moi : "OK, tu habites où ?".
Je découvre alors que nous habitons à... 30 secondes l'un de l'autre.
Arrivé chez elle, je décide de ralentir un peu le rythme. Sans doute trop. Nous rigolons toujours autant, mais je sens la dangereuse "zone ami" se rapprocher. Elle est prof, me parle énormément de son boulot et... de son ex-mari. ça ne sent pas bon du tout. Là, deux solutions : je reprends immédiatement les choses en main ou je m'éjecte. Mais je suis crevé de ma journée, mon niveau d'énergie est bas. Je sens que si je retente une accroche à ce moment là, j'ai 3 chances sur 4 de tout foutre en l'air.
M : "Bon, je ne vais pas te voler toutes tes heures de sommeil, je vais te laisser".
E : "Ha oui, 2 h du matin quand même".
Elle me raccompagne jusqu'au portail qui sépare nos deux résidence. Au moment de se dire au revoir, je lui pose la main sur la hanche et lui fait une bise douce mais appuyée. Elle rougit de nouveau. Et je tourne les talons. Deux minutes plus tard, je reçois un SMS : "J'ai passé une excellente soirée. J'espère te revoir très bientôt". Je décide de ne pas répondre.
Hier, en début d'après-midi, SMS : "Tu fais quelque chose ce soir ? Moi, je devais aller squasher, mais avec ma cheville...". Réponse dans le quart d'heure : "Je serais bien allé au cinéma, mais je suis fatiguée. Un DVD chez moi ?". J'arrive vers 20h mais je me rends compte que je retombe dans les travers de mardi : je ne crée aucune connexion, ne flirt pas, les discussions, aussi intéressantes soient-elles, tournent autour de la politique, du cinéma, de nos boulots. Je décide alors d'appliquer une méthode pour le moins frontale qui, sur le coup, m'apparaît comme fort risquée (elle l'est sans doute). Nous sommes autour de son bar, je la fixe dans les yeux :
"Dis-moi, tu ne te rends pas compte que tu me plais ou tu le fait exprès ?"
Elle devient écarlate mais souris tout en tenant des propos qui ne m'apprennent pas grand chose : "Bah, je sais pas trop, je n'ai plus trop l'habitude, enfin tu vois". Euh, non, je ne vois pas vraiment.
Elle lance le DVD, je m'assois dans le canapé, je m'attends à ce qu'elle squatte le fauteuil comme mardi. Finalement, elle se mets dos à moi sur le canapé, écarte doucement mes bras et se love contre moi. Pendant les 90 minutes du film, nous discutons, je lui caresse le visage, les cheveux, l'embrasse dans le cou. Ce n'est qu'au mot "fin" qu'elle se tourne vers moi. Le baiser est lui aussi doux, langoureux. Puis tout devient plus intense, les corps se caressent, les mains se baladent. In fine, nous nous arrêterons là. Pour quelle raison ? Certainement pas par manque de désir, mais plus du fait d'un accord commun non-verbalisé, l'envie de ne pas brûler les étapes. Je sais que certains d'entre vous vont considérer cela comme étrange, ce que je peux comprendre, mais peu importe.
Je ne sais pas où cela va me mener. Je sais juste que, aujourd'hui, je suis content de boiter...
Tout commence samedi, dans un club de squash. Je ne suis pas beau à voir, cela fait bientôt deux heures que mon partenaire et moi courrons après la baballe. Ceux qui pratiquent ce sport comprendrons. Fin du dernier match, deux filles attendent que nous libérions le terrain. Une amortie, je vais l'avoir, je pars en fente, la raquette en avant. Puis le pied qui ne glisse plus, qui se coince sur le parquet, la cheville qui commence à tourner. L'entorse. Hurlement. Je suis sur le dos, la cheville enfle immédiatement. Mon partenaire file chercher de la glace le plus vite possible, les deux filles se précipitent sur moi.
Malgré mon état, je remarque immédiatement l'une d'elles. Menue, la peau laiteuse, rousse coupée au carré, même si je me dis tout de suite que ce n'est pas sa couleur naturelle (confirmation plus tard, elle est blonde). Très joli visage. Et surtout des yeux bleus/gris magnifiques. Et là, sur le dos, mes deux mains entourant ma cheville, je plonge mes yeux dans les siens. Elle rougit immédiatement, détourne le regard. La glace arrive, je sors du terrain sur une jambe et m’assois juste en dehors.
Au lieu de commencer à jouer, la jeune fille se place à mes côtés, me demande comment je vais, si elle peut faire quelque chose. Mon partenaire sourit et s'éclipse. Elles avaient réservé une heure, sa copine jouera la première demi-heure seule. Je suis transpirant, à bout de souffle, ma cheville me fait un mal de chien, mais peu importe. Les mots viennent tout seul, la connexion est rapide, naturelle des deux côtés. Juste avant de rejoindre le terrain, elle sort un carnet de son sac, y écrit son numéro de téléphone : "A très bientôt". Je la regarde jouer un peu. Très mal au demeurant. Il faudra que je lui en parle...
Je laisse passer un peu de temps, la recontactant mardi via SMS. Elle répond dans les 10 minutes : "Je ne pensais plus avoir de nouvelles de toi". Nous nous retrouvons le soir en centre-ville, direction un bar avec une salle isolée, à l'arrière. Nous serons les seuls clients de la soirée.
Les débuts me font un peu douter : elle a à l'évidence un caractère très fort, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais je la trouve, à certains moments, presque dure, sévère. Puis, au bout de 30 minutes, elle s'adoucit, se détend. De mon côté, je la titille sur son niveau de squash mais ça repart aussi sec dans l'autre sens sur mes capacités à maintenir ma cheville dans une position naturelle. Elle rit. Beaucoup. Même à mes plaisanteries les plus éculées. 22h30, nous n'avons pas mangé. Le problème étant que tous les restos sont fermés à cette heure.
Elle : "J'ai de quoi manger chez moi. Allez, je t'invite".
OK mon garçon, on a vu pire comme démarrage.
Moi : "OK, tu habites où ?".
Je découvre alors que nous habitons à... 30 secondes l'un de l'autre.
Arrivé chez elle, je décide de ralentir un peu le rythme. Sans doute trop. Nous rigolons toujours autant, mais je sens la dangereuse "zone ami" se rapprocher. Elle est prof, me parle énormément de son boulot et... de son ex-mari. ça ne sent pas bon du tout. Là, deux solutions : je reprends immédiatement les choses en main ou je m'éjecte. Mais je suis crevé de ma journée, mon niveau d'énergie est bas. Je sens que si je retente une accroche à ce moment là, j'ai 3 chances sur 4 de tout foutre en l'air.
M : "Bon, je ne vais pas te voler toutes tes heures de sommeil, je vais te laisser".
E : "Ha oui, 2 h du matin quand même".
Elle me raccompagne jusqu'au portail qui sépare nos deux résidence. Au moment de se dire au revoir, je lui pose la main sur la hanche et lui fait une bise douce mais appuyée. Elle rougit de nouveau. Et je tourne les talons. Deux minutes plus tard, je reçois un SMS : "J'ai passé une excellente soirée. J'espère te revoir très bientôt". Je décide de ne pas répondre.
Hier, en début d'après-midi, SMS : "Tu fais quelque chose ce soir ? Moi, je devais aller squasher, mais avec ma cheville...". Réponse dans le quart d'heure : "Je serais bien allé au cinéma, mais je suis fatiguée. Un DVD chez moi ?". J'arrive vers 20h mais je me rends compte que je retombe dans les travers de mardi : je ne crée aucune connexion, ne flirt pas, les discussions, aussi intéressantes soient-elles, tournent autour de la politique, du cinéma, de nos boulots. Je décide alors d'appliquer une méthode pour le moins frontale qui, sur le coup, m'apparaît comme fort risquée (elle l'est sans doute). Nous sommes autour de son bar, je la fixe dans les yeux :
"Dis-moi, tu ne te rends pas compte que tu me plais ou tu le fait exprès ?"
Elle devient écarlate mais souris tout en tenant des propos qui ne m'apprennent pas grand chose : "Bah, je sais pas trop, je n'ai plus trop l'habitude, enfin tu vois". Euh, non, je ne vois pas vraiment.
Elle lance le DVD, je m'assois dans le canapé, je m'attends à ce qu'elle squatte le fauteuil comme mardi. Finalement, elle se mets dos à moi sur le canapé, écarte doucement mes bras et se love contre moi. Pendant les 90 minutes du film, nous discutons, je lui caresse le visage, les cheveux, l'embrasse dans le cou. Ce n'est qu'au mot "fin" qu'elle se tourne vers moi. Le baiser est lui aussi doux, langoureux. Puis tout devient plus intense, les corps se caressent, les mains se baladent. In fine, nous nous arrêterons là. Pour quelle raison ? Certainement pas par manque de désir, mais plus du fait d'un accord commun non-verbalisé, l'envie de ne pas brûler les étapes. Je sais que certains d'entre vous vont considérer cela comme étrange, ce que je peux comprendre, mais peu importe.
Je ne sais pas où cela va me mener. Je sais juste que, aujourd'hui, je suis content de boiter...