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Modérateurs: animal, Léo

By progizgood
#120157 Premier récit pour moi ici. Il faut dire qu'après une [url=http://www.spikeseduction.com/forum/une-rupture-pour-le-moins-etrange-vt9707.html]rupture un peu étrange[/url], quelques joyeux moments passés avec une "rebound girl" et [url=http://www.spikeseduction.com/forum/quand-les-choses-vont-un-rien-trop-vite-vt9753.html]une rencontre placée sous le signe de menues divergences[/url], je n'étais pas dans une dynamique de séduction.

Tout commence samedi, dans un club de squash. Je ne suis pas beau à voir, cela fait bientôt deux heures que mon partenaire et moi courrons après la baballe. Ceux qui pratiquent ce sport comprendrons. Fin du dernier match, deux filles attendent que nous libérions le terrain. Une amortie, je vais l'avoir, je pars en fente, la raquette en avant. Puis le pied qui ne glisse plus, qui se coince sur le parquet, la cheville qui commence à tourner. L'entorse. Hurlement. Je suis sur le dos, la cheville enfle immédiatement. Mon partenaire file chercher de la glace le plus vite possible, les deux filles se précipitent sur moi.

Malgré mon état, je remarque immédiatement l'une d'elles. Menue, la peau laiteuse, rousse coupée au carré, même si je me dis tout de suite que ce n'est pas sa couleur naturelle (confirmation plus tard, elle est blonde). Très joli visage. Et surtout des yeux bleus/gris magnifiques. Et là, sur le dos, mes deux mains entourant ma cheville, je plonge mes yeux dans les siens. Elle rougit immédiatement, détourne le regard. La glace arrive, je sors du terrain sur une jambe et m’assois juste en dehors.

Au lieu de commencer à jouer, la jeune fille se place à mes côtés, me demande comment je vais, si elle peut faire quelque chose. Mon partenaire sourit et s'éclipse. Elles avaient réservé une heure, sa copine jouera la première demi-heure seule. Je suis transpirant, à bout de souffle, ma cheville me fait un mal de chien, mais peu importe. Les mots viennent tout seul, la connexion est rapide, naturelle des deux côtés. Juste avant de rejoindre le terrain, elle sort un carnet de son sac, y écrit son numéro de téléphone : "A très bientôt". Je la regarde jouer un peu. Très mal au demeurant. Il faudra que je lui en parle...

Je laisse passer un peu de temps, la recontactant mardi via SMS. Elle répond dans les 10 minutes : "Je ne pensais plus avoir de nouvelles de toi". Nous nous retrouvons le soir en centre-ville, direction un bar avec une salle isolée, à l'arrière. Nous serons les seuls clients de la soirée.

Les débuts me font un peu douter : elle a à l'évidence un caractère très fort, ce qui n'est pas pour me déplaire, mais je la trouve, à certains moments, presque dure, sévère. Puis, au bout de 30 minutes, elle s'adoucit, se détend. De mon côté, je la titille sur son niveau de squash mais ça repart aussi sec dans l'autre sens sur mes capacités à maintenir ma cheville dans une position naturelle. Elle rit. Beaucoup. Même à mes plaisanteries les plus éculées. 22h30, nous n'avons pas mangé. Le problème étant que tous les restos sont fermés à cette heure.

Elle : "J'ai de quoi manger chez moi. Allez, je t'invite".
OK mon garçon, on a vu pire comme démarrage.
Moi : "OK, tu habites où ?".
Je découvre alors que nous habitons à... 30 secondes l'un de l'autre.

Arrivé chez elle, je décide de ralentir un peu le rythme. Sans doute trop. Nous rigolons toujours autant, mais je sens la dangereuse "zone ami" se rapprocher. Elle est prof, me parle énormément de son boulot et... de son ex-mari. ça ne sent pas bon du tout. Là, deux solutions : je reprends immédiatement les choses en main ou je m'éjecte. Mais je suis crevé de ma journée, mon niveau d'énergie est bas. Je sens que si je retente une accroche à ce moment là, j'ai 3 chances sur 4 de tout foutre en l'air.

M : "Bon, je ne vais pas te voler toutes tes heures de sommeil, je vais te laisser".
E : "Ha oui, 2 h du matin quand même".

Elle me raccompagne jusqu'au portail qui sépare nos deux résidence. Au moment de se dire au revoir, je lui pose la main sur la hanche et lui fait une bise douce mais appuyée. Elle rougit de nouveau. Et je tourne les talons. Deux minutes plus tard, je reçois un SMS : "J'ai passé une excellente soirée. J'espère te revoir très bientôt". Je décide de ne pas répondre.

Hier, en début d'après-midi, SMS : "Tu fais quelque chose ce soir ? Moi, je devais aller squasher, mais avec ma cheville...". Réponse dans le quart d'heure : "Je serais bien allé au cinéma, mais je suis fatiguée. Un DVD chez moi ?". J'arrive vers 20h mais je me rends compte que je retombe dans les travers de mardi : je ne crée aucune connexion, ne flirt pas, les discussions, aussi intéressantes soient-elles, tournent autour de la politique, du cinéma, de nos boulots. Je décide alors d'appliquer une méthode pour le moins frontale qui, sur le coup, m'apparaît comme fort risquée (elle l'est sans doute). Nous sommes autour de son bar, je la fixe dans les yeux :
"Dis-moi, tu ne te rends pas compte que tu me plais ou tu le fait exprès ?"
Elle devient écarlate mais souris tout en tenant des propos qui ne m'apprennent pas grand chose : "Bah, je sais pas trop, je n'ai plus trop l'habitude, enfin tu vois". Euh, non, je ne vois pas vraiment.

Elle lance le DVD, je m'assois dans le canapé, je m'attends à ce qu'elle squatte le fauteuil comme mardi. Finalement, elle se mets dos à moi sur le canapé, écarte doucement mes bras et se love contre moi. Pendant les 90 minutes du film, nous discutons, je lui caresse le visage, les cheveux, l'embrasse dans le cou. Ce n'est qu'au mot "fin" qu'elle se tourne vers moi. Le baiser est lui aussi doux, langoureux. Puis tout devient plus intense, les corps se caressent, les mains se baladent. In fine, nous nous arrêterons là. Pour quelle raison ? Certainement pas par manque de désir, mais plus du fait d'un accord commun non-verbalisé, l'envie de ne pas brûler les étapes. Je sais que certains d'entre vous vont considérer cela comme étrange, ce que je peux comprendre, mais peu importe.

Je ne sais pas où cela va me mener. Je sais juste que, aujourd'hui, je suis content de boiter...
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By coug
#120165 [quote="progizgood"]Puis tout devient plus intense, les corps se caressent, les mains se baladent. In fine, nous nous arrêterons là. Pour quelle raison ? Certainement pas par manque de désir, mais plus du fait d'un accord commun non-verbalisé, l'envie de ne pas brûler les étapes. Je sais que certains d'entre vous vont considérer cela comme étrange, ce que je peux comprendre, mais peu importe.
L'important, est d'être sur la même longueur d'onde et de percevoir les envies de l'autre. Manifestement, avec cette fille là, vous avez les mêmes envies. Avec une autre, tu l'aurais profondément frustrée. D'ailleurs, est tu sur, que c'est accord commun non verbal, ou que c'est elle, qui par affection et attirance, se calque sur tes envies? Ne traines pas trop non plus.

D'ailleurs, c'est pas parce-qu'on se retrouve en train de réveiller les voisins, deux heures après le début du premier rdv, que ca en fera nécessairement une histoire superficielle, loin de là.
By progizgood
#120180 Pour répondre à Coug : je n'ai pas eu l'impression qu'elle se soit sentie obligée de réfréner ses envies, mais peut-être me trompé-je. Mais cela n'a plus guère d'importance depuis hier.

Je bosse tout l'après-midi chez moi. 18h, SMS de sa part : "Tu es dispo maintenant ?". Il me reste du boulot, je la rejoins finalement chez elle à 19h15. Là, il est 12h45, je viens de rentrer dans mon appartement après l'une des soirée/nuit/matinée les plus intenses de ma vie. On a dû manger un petit quelque chose à un moment, mais je ne m'en souviens plus vraiment. Je suis sur les rotules, une sieste ne serait pas du luxe... Comme dit dans mon premier message, je ne sais pas où on va, mais le début du chemin a tendance à me plaire.
By Piano
#120186 Je suis un des seuls, avec Coug, à penser que Progizgood a eu quand même pas mal de bol ? Elle l'invite à manger chez elle, elle propose un DVD chez elle, elle le recontacte pour le final (sous quel prétexte cette fois au fait, pour mémoire ?)...
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By Romain
#120187 Oui il en a c'est sûr.
Après ça arrive ce genre de fille là. Perso le mois dernier j'en ai connu une, aussi directe qu'une droite de Tyson.
Ca fait autant de plaisir que ça nous change. Et pourtant, elle était loiiiiiiiiiiiiin d'être désespérée ;)
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By coug
#120188 [quote="progizgood"]Pour répondre à Coug : je n'ai pas eu l'impression qu'elle se soit sentie obligée de réfréner ses envies, mais peut-être me trompé-je. Mais cela n'a plus guère d'importance depuis hier.

Je bosse tout l'après-midi chez moi. 18h, SMS de sa part : "Tu es dispo maintenant ?". Il me reste du boulot, je la rejoins finalement chez elle à 19h15. Là, il est 12h45, je viens de rentrer dans mon appartement après l'une des soirée/nuit/matinée les plus intenses de ma vie. On a dû manger un petit quelque chose à un moment, mais je ne m'en souviens plus vraiment. Je suis sur les rotules, une sieste ne serait pas du luxe... Comme dit dans mon premier message, je ne sais pas où on va, mais le début du chemin a tendance à me plaire.
Ca confirme ce que je pensais, elle en avait plus que très envie et si vous l'avez pas fait l'autre soir, c'est bien parce-que tu ne t'es pas montré assez entreprenant. Le fait qu'elle revienne à la charge de manière aussi directe, ne laisse pas vraiment de doutes ;)

Comme tu dis, cela n'a plus d'importance, mais tires en les leçons... Comme je l'ai écrit, une autre fille aurait été profondément frustrée et ce comportement aurait pu te faire passer à côté d'une belle histoire. Dès lors qu'une fille t'invites chez elle (peu importe la manière dont c'est arrivé et les raisons/prétextes), les ampoules sont au vert. Ca veut pas dire y aller comme un bourrin, mais la séduire et lui offrir [size=50](au moins)[/size] un orgasme.

Je ne sais plus qui l'a écrit (Stéphane? Diane?), "une fille pardonne presque toujours à un homme trop entreprenant, mais plus rarement à un homme coincé/indécis".

Concernant le facteur chance, il existe mais est limité, à mon humble avis. Personnellement, je considère qu'on a tous, de la chance, mais que ce qui nous différencie est que certains, savent la saisir. Peut être que la fille croisée au parking, avec qui vous avez fait une petite blague, aurait pu être LA femme, si vous aviez prit son numéro... Les rencontres tombent rarement du ciel; Et quand elles donnent l'impression de tomber du ciel, c'est qu'un excellent travail a été fourni en amont (charisme, réputation, vie sociale,..).
By Piano
#120192 [quote="coug"]une autre fille aurait été profondément frustrée et ce comportement aurait pu te faire passer à côté d'une belle histoire.

Sans compter qu'il s'en serait certainement voulu. Eviter de regretter est un grand moteur pour se pousser un peu plus loin à oser je trouve. Quitte à griller des étapes : au moins, quand on y réfléchit après, on sait ce qu'on a loupé et on peut le travailler pour les prochaines fois. Si on a rien tenté on perd les bénéfices de l'échec et on a plus de mal à nexter. Bien sûr cette problématique ne concerne de loin pas tous les mecs mais j'ai bien l'impression que notre ami Progizgood est concerné.

A part ça évidemment c'est plutôt cool que ça se soit bien passé, tiens-nous au courant !
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By coug
#120193 Je pense pas qu'il soit concerné par cette problématique, mais plutôt que c'est un romantique dans l'âme, romantisme qui influence ses envies, jusqu'à sa sexualité.

Or, aujourd'hui, rares sont les femmes, à avoir ce romantisme là.
By progizgood
#120203 [quote="coug"]Je pense pas qu'il soit concerné par cette problématique, mais plutôt que c'est un romantique dans l'âme, romantisme qui influence ses envies, jusqu'à sa sexualité.
Je ne peux le nier...

Pour répondre à une question posée plus haut ("Sous quel prétexte m'a-t-elle recontacté pour le final ?"), disons qu'elle n'en a même pas cherché, puisqu'elle m'a juste demandé si j'étais dispo dans les heures à venir. Je savais bien que, à ce moment là, il ne me fallait plus écouter que mon désir pour elle, et non pas ce "romantisme" qui, s'il est bien beau sur le papier, m'a parfois empêché d'aller au bout de mes vraies envies dans mes plus jeunes années (enfin, bon, je n'ai que 33 ans...). Au final, ce que j'avais loupé le jour d'avant a été (très largement) rattrapé par cette première nuit ensemble. Et par celle qui vient de se dérouler.

Je dois avouer que son attitude m'a quelque peu décontenancé dans un premier temps, dans la mesure où c'est en effet elle qui, à chaque fois, a pris les initiatives les plus importantes. Les choses se sont naturellement rééquilibrées une fois la position horizontale atteinte. Elle a même verbalisé le plaisir qu'elle avait de me voir prendre les choses en main, m'indiquant que, du fait de mon attitude le premier jour, elle avait eu peur que je ne montre que trop passif. Ce qui prouve bien que Coug et Piano ont raison... Je pourrais me retrancher derrière l'excuse d'une relation de 7 ans où la sexualité, dans les derniers mois, n'avait plus aucun intérêt, mais je pense que, fondamentalement, je réfléchis trop à mes envies et à ses envies potentielles au lieu de les vivre le plus simplement possible. Leçon apprise.
By Piano
#120207 Merci pour les prévisions Progizgood, tu as bien fait, ça sonnait un peu comme un "dernier appel" :)
Je te souhaite qu'en effet la leçon est intégrée, l'avenir nous le dira, en tous cas tu es désormais attentif à ce point-là ce qui est déjà une grande avancée.

Ceci dit j'aimerais poursuivre le débat.
[quote=Coug]Je pense pas qu'il soit concerné par cette problématique, mais plutôt que c'est un romantique dans l'âme, romantisme qui influence ses envies, jusqu'à sa sexualité. [/quote]
[quote=Progizgood]Je ne peux le nier...[/quote]

En lisant la remarque de Coug, je me suis demandé s'il n'y avait pas confusion entre le comportement d'une part (dans les premiers RDVs), et la cause du comportement, ou une des causes possibles (le romantisme). Je ne pinaille pas sur les mots, mais je me demande vraiment comment changer ce comportement. Dire qu'on est romantique, c'est un peu sous-entendre que c'est notre nature et qu'on ne peut pas / veut pas changer. Ca englobe aussi plein de choses qui ne se retrouvent pas dans ces interactions, bref pour moi il faut aller plus loin pour progresser, aller dans les détails et en profondeur.

[quote=Progizgood]Arrivé chez elle, je décide de ralentir un peu le rythme.[/quote]
Pourquoi ? La baisse d'énergie qui commençait déjà ? Elle a commencé à quel moment exact cette baisse d'énergie ?

[quote=Progizgood]Puis tout devient plus intense, les corps se caressent, les mains se baladent. In fine, nous nous arrêterons là. Pour quelle raison ? Certainement pas par manque de désir, mais plus du fait d'un accord commun non-verbalisé, l'envie de ne pas brûler les étapes.[/quote]
Autre explication possible à celle de Coug : tu crois voir dans un regard ou une attitude de l'autre un accord sur la suite à donner, mais tu ne vois que le reflet d'une des voix qui en toi te dicte la suite à donner.

Je me retrouve beaucoup dans cette discussion en fait. Un schéma qui se reproduit souvent, c'est une bonne dynamique avec la femme rencontrée, et puis un trou d'air de ma part alors que plusieurs indicateurs sont au vert. Je ne prends pas l'initiative alors qu'elle me plaît suffisamment physiquement, et à postériori j'apprends qu'elle n'attendait que ça. Je me suis rendu compte que j'attendais d'elle qu'elle fasse le chemin vers moi, vers un de mes autres critères pour une relation longue : une remarque dévoilant une intelligence hors du commun, un ovni d'humour débarquant dans la conversation, ... Alors je tends des perches dans ce sens mais la plupart du temps je suis déçu et le flop arrive rapidement. La conclusion c'est que c'est à moi de me mettre à son niveau et pas le contraire.
By progizgood
#120259 [quote="Piano"]
[quote="Progizgood"]Arrivé chez elle, je décide de ralentir un peu le rythme.
Pourquoi ? La baisse d'énergie qui commençait déjà ? Elle a commencé à quel moment exact cette baisse d'énergie ?
En effet, un début de baisse d'énergie due à un rythme de vie décalé les jours précédents. Un phénomène qui a pointé le bout de son nez assez tôt chez elle, où j'ai commencé à avoir du mal à me concentrer sur ce que je disais, sur ce que je faisais. Je ne me suis pas alors rendu compte qu'il fallait plutôt que je relance la machine, que je reprenne le dessus, faute de quoi j'aurais pu tout foutre en l'air.

Bon, comme j'en suis arrivé à un récit quasi-quotidien et que je ne peux me permettre de vous laisser dans une attente insupportable, la suite. Hier, je passe la journée à un tournoi de squash, je rentre lessivé. 19h30, SMS : "On dîne dehors ?". Certes, je suis fatigué, mais l'invitation est tentante. Je l'emmène dans un resto à l'ambiance intimiste et à la cuisine de fort bonne facture. Nous nous baladons une petite demi-heure puis allons chez elle.

Là, une sensation, une pensée m'envahit : me sachant (trop ?) romantique, je me suis toujours, paradoxalement, méfié de mes sentiments. Mais, à 33 ans et avec un nombre raisonnable de relations passées, je n'avais jamais connu cela. Mes relations ont toujours mis du temps à se construire. Mais avec elle, je me pense clairement "victime" d'un coup de foudre. Et peut-être mon cerveau ou mes envies me jouent-ils des tours, mais je crois percevoir en elle un sentiment similaire. Je décide de ne pas m'emballer, de profiter des moments ensemble, de ne pas partir dans ce qui pourrait, en cas de rupture précoce, se muer en obsession amoureuse.

Seulement, tout change en quelques secondes. Enlacés dans le canapé, ses yeux plongés dans les miens, elle m'embrasse puis me susurre à l'oreille : "Je t'aime". Le "Moi aussi" sort spontanément. Tout ceci prend soudain une dimension nouvelle. Mais, encore une fois, mes relations passées me permettent aujourd'hui de ne plus nier mes sentiments tout en sachant discerner ceux qui sont véritables, comme ici, et ceux nés d'une nécessité, d'un besoin. Là, tout va vite sans que je n'éprouve la moindre appréhension.

Si j'étais un témoin neutre de cette histoire, je me dirais que ses deux acteurs s'emballent, ne savent pas ce qu'ils font, où ils vont. Que le jeune homme est en pleine crise d'AFCisme. Mais je ne suis pas un témoin neutre. Et si je ne sais pas où je vais, je sais parfaitement ce que je fais.