- Sam Juil 13, 2013 8:29 pm
#135784
La réflexion suivante m'est venue il y a quelques minutes en me baladant chez moi:
J'observe les gens, je les écoute, moi compris et je me demandais à moitié consciemment tout à l'heure pourquoi certaines personnes, dans l'absolu, quand on leur donne un conseil l'applique comme on l'entend (et en tire un bénéfice, quand c'est un bon conseil) et d'autres l'applique mal à propos, et de manière contre-productive.
Alors je me suis dit que certaines personnes confondent peut-être les conseils et les principes.
Un conseil n'est valable que dans une situation donnée, dans un contexte particulier. A chaque problème sa solution. Et parfois on peut recycler, peut-être, un conseil, lorsqu'on s'aperçoit que la situation dans laquelle on se trouve porte suffisamment de similitudes pour qu'un conseil donné dans un autre cas puisse avoir des chances de nous réussir dans le cas présent.
Un principe, en revanche, ne s'applique pas "dans une situation donnée et pas dans une autre". Un principe auquel on se dévoue, c'est une manière d'être à laquelle on s'associe par la pratique et l'habitude. Si l'on décide d'être honnête, c'est un principe et il ne peut souffrir aucune exception.
Le discernement c'est parfois de savoir si l'on vous donne un conseil ou un principe, pour ne pas s'emmêler les pinceaux et risquer de faire des bêtises.
Le discernement c'est donc aussi de savoir quand replacer les conseils qu'on nous a donné ou qu'on a lu et c'est aussi savoir ne pas sacrifier ce que l'on veut devenir, ses principes, pour d'autres moins intègres et qui, pour un plaisir à court terme souvent, ne nous rendront pas heureux au bout du compte.
On ne peut pas se permettre de mentir pour plaire un peu plus (si tant est que ça marche) si l'on décide d'être honnête. Ou de se mentir à soi-même pour ne pas avoir à s'avouer des défauts auxquels il serait difficile de faire face.
Il est dommage de se priver, soi et les autres, d'un bon moment passé ensemble sous prétexte que pour se faire respecter il faut savoir dire "non". Par contre, il est préférable de se souvenir de ce conseil lorsque l'on est invité, par exemple, à sortir en boite de nuit, à écouter de la musique que l'on aime pas, avec en partie des gens qu'on ne souhaite pas côtoyer de si près et a un horaire qui ne va pas, sous prétexte qu'il faut être sociable et sortir plus et avoir une vie (mais laquelle?).
Voilà ce que je me disais tout à l'heure, en plus dense parce que l'intuition n'utilise pas beaucoup de mots pour se faire comprendre
[size=85]Il y a aussi bien sûr des gens qui ne s'interessent aux principes et aux conseils qu'ils reçoivent que pour les utiliser et justifier leurs actions auprès de certaines personnes. Ils peuvent d'ailleurs faire preuve d'un relatif discernement puisqu'il y a des chances qu'ils ressortent le conseil "il faut être sociable" (par exemple) à la personne qui le leur à donné en premier lieu et/ou est le plus susceptible de se laisser convaincre par celui-ci, voire pour se convaincre eux-même du bienfondé de leurs actions (argument qui est en vérité une acrobatie rhétorique servant à justifier le principe auquel ils sont vraiment dévoué: l'hédonisme).[/size]
Et oui je sais, c'est samedi mais j'ai refusé un dîner ce soir pour préférer, par voie de conséquence, passer la soirée avec moi-même et écrire ce post. Aurais-je manqué de discernement?
J'observe les gens, je les écoute, moi compris et je me demandais à moitié consciemment tout à l'heure pourquoi certaines personnes, dans l'absolu, quand on leur donne un conseil l'applique comme on l'entend (et en tire un bénéfice, quand c'est un bon conseil) et d'autres l'applique mal à propos, et de manière contre-productive.
Alors je me suis dit que certaines personnes confondent peut-être les conseils et les principes.
Un conseil n'est valable que dans une situation donnée, dans un contexte particulier. A chaque problème sa solution. Et parfois on peut recycler, peut-être, un conseil, lorsqu'on s'aperçoit que la situation dans laquelle on se trouve porte suffisamment de similitudes pour qu'un conseil donné dans un autre cas puisse avoir des chances de nous réussir dans le cas présent.
Un principe, en revanche, ne s'applique pas "dans une situation donnée et pas dans une autre". Un principe auquel on se dévoue, c'est une manière d'être à laquelle on s'associe par la pratique et l'habitude. Si l'on décide d'être honnête, c'est un principe et il ne peut souffrir aucune exception.
Le discernement c'est parfois de savoir si l'on vous donne un conseil ou un principe, pour ne pas s'emmêler les pinceaux et risquer de faire des bêtises.
Le discernement c'est donc aussi de savoir quand replacer les conseils qu'on nous a donné ou qu'on a lu et c'est aussi savoir ne pas sacrifier ce que l'on veut devenir, ses principes, pour d'autres moins intègres et qui, pour un plaisir à court terme souvent, ne nous rendront pas heureux au bout du compte.
On ne peut pas se permettre de mentir pour plaire un peu plus (si tant est que ça marche) si l'on décide d'être honnête. Ou de se mentir à soi-même pour ne pas avoir à s'avouer des défauts auxquels il serait difficile de faire face.
Il est dommage de se priver, soi et les autres, d'un bon moment passé ensemble sous prétexte que pour se faire respecter il faut savoir dire "non". Par contre, il est préférable de se souvenir de ce conseil lorsque l'on est invité, par exemple, à sortir en boite de nuit, à écouter de la musique que l'on aime pas, avec en partie des gens qu'on ne souhaite pas côtoyer de si près et a un horaire qui ne va pas, sous prétexte qu'il faut être sociable et sortir plus et avoir une vie (mais laquelle?).
Voilà ce que je me disais tout à l'heure, en plus dense parce que l'intuition n'utilise pas beaucoup de mots pour se faire comprendre
[size=85]Il y a aussi bien sûr des gens qui ne s'interessent aux principes et aux conseils qu'ils reçoivent que pour les utiliser et justifier leurs actions auprès de certaines personnes. Ils peuvent d'ailleurs faire preuve d'un relatif discernement puisqu'il y a des chances qu'ils ressortent le conseil "il faut être sociable" (par exemple) à la personne qui le leur à donné en premier lieu et/ou est le plus susceptible de se laisser convaincre par celui-ci, voire pour se convaincre eux-même du bienfondé de leurs actions (argument qui est en vérité une acrobatie rhétorique servant à justifier le principe auquel ils sont vraiment dévoué: l'hédonisme).[/size]
Et oui je sais, c'est samedi mais j'ai refusé un dîner ce soir pour préférer, par voie de conséquence, passer la soirée avec moi-même et écrire ce post. Aurais-je manqué de discernement?