- Sam Mar 24, 2012 8:41 pm
#120627
Je rebondis sur ce sujet
[url]http://www.spikeseduction.com/articles/seduction-avance/10200_seduisant-domine.html[/url]
dans lequel le lecteur indique qu'il a du mal à trouver une cocotte qui le domine sans perdre sa séduction et indirectement à ce que disait Stéphane dans une des rubriques sur RMC
(il disait "mais qu'est ce qu'il vous prend de parler de la chose avant d'y être arrivé")
Je pense au contraire qu'on peut, voire qu'on doit parler de "la chose" avant d'atterrir dans un plumard avec une parfaite inconnue en la matière.
Mon impression est que ce qu'il se passe dans un lit est à la fois la chose la plus personnelle et intime, et la chose la plus codifiée que l'on puisse trouver.
Une nana va attendre un certain temps avant d'accepter certaines pratiques (rien de graveleux pour autant) pour ne pas passer pour "une fille comme ça"
De même un mec qui aime des trucs précis va les taire au début pour ne pas passer pour un fétichiste ou autre.
Ce qui se passe dans un lit ne regarde que ceux qui s'y trouvent, et pourtant, la encore, l'épilation pornstar, gémir ou pas, dirty talk ou pas, tout est finalement très "réglementaire"
Heureusement, assez rapidement, les esprits s'échauffent et on finit par s'avouer nos petits trucs et par attendre des pieds descents au prix de quelques explications.
Et je crois donc, qu'on peut s'épargner le "round d'observation" en parlant de la chose. Evidemment, le sens de la formule est indispensable, et le timing doit être respecté.
Mais à partir du moment où l'on a embrassé une femme et que l'on sait que la logistique permet d'imaginer un rapprochement sous peu, je n'aime rien tant que de lancer le sujet épineux du "Qu'est ce que tu aimes, dans l'amour ?"
Parce qu'en fait, c'est bien le meilleur moment pour en parler. On ne se connait pas, donc on ne va pas parler "tuyauterie", on va forcément embellir les choses, et nécessairement parler des sentiments procurés plutôt que des organes procurants.
Ainsi, parler de la soumission, de la domination, de zones érogènes est bien plus productif à un moment où on "analyse" le terrain.
Je ne sais pas comment le lecteur du courrier en question imagine les choses, question domination, cela dit.
Pour ma part, j'explique que j'aime sentir la "fracture" entre le rapport entre un homme social et une femme sociale qui passe instantanément au rapport plus primitif que suppose l'intimité physique, qui suppose la soumission de la femme. Sans rentrer dans les détails, ce préambule, en plus d'être très générateur de tension, permet à la demoiselle de se laisser aller complètement, même la première fois, parce que j'ai pris soin de préciser que ça n'avait rien à voir avec un manque de respect ou autre, et qu'elle n'a pas à être sur la défensive.
Rétrospectivement, j'ai souvent des "compliments" sur la manière que j'ai d'en parler avant, et sur les bénéfices directs que ça a sur le moment qui suit.
Et vous ? Vous parlez de "la chose" avant d'en arriver la avec vos conquêtes ?
[url]http://www.spikeseduction.com/articles/seduction-avance/10200_seduisant-domine.html[/url]
dans lequel le lecteur indique qu'il a du mal à trouver une cocotte qui le domine sans perdre sa séduction et indirectement à ce que disait Stéphane dans une des rubriques sur RMC
(il disait "mais qu'est ce qu'il vous prend de parler de la chose avant d'y être arrivé")
Je pense au contraire qu'on peut, voire qu'on doit parler de "la chose" avant d'atterrir dans un plumard avec une parfaite inconnue en la matière.
Mon impression est que ce qu'il se passe dans un lit est à la fois la chose la plus personnelle et intime, et la chose la plus codifiée que l'on puisse trouver.
Une nana va attendre un certain temps avant d'accepter certaines pratiques (rien de graveleux pour autant) pour ne pas passer pour "une fille comme ça"
De même un mec qui aime des trucs précis va les taire au début pour ne pas passer pour un fétichiste ou autre.
Ce qui se passe dans un lit ne regarde que ceux qui s'y trouvent, et pourtant, la encore, l'épilation pornstar, gémir ou pas, dirty talk ou pas, tout est finalement très "réglementaire"
Heureusement, assez rapidement, les esprits s'échauffent et on finit par s'avouer nos petits trucs et par attendre des pieds descents au prix de quelques explications.
Et je crois donc, qu'on peut s'épargner le "round d'observation" en parlant de la chose. Evidemment, le sens de la formule est indispensable, et le timing doit être respecté.
Mais à partir du moment où l'on a embrassé une femme et que l'on sait que la logistique permet d'imaginer un rapprochement sous peu, je n'aime rien tant que de lancer le sujet épineux du "Qu'est ce que tu aimes, dans l'amour ?"
Parce qu'en fait, c'est bien le meilleur moment pour en parler. On ne se connait pas, donc on ne va pas parler "tuyauterie", on va forcément embellir les choses, et nécessairement parler des sentiments procurés plutôt que des organes procurants.
Ainsi, parler de la soumission, de la domination, de zones érogènes est bien plus productif à un moment où on "analyse" le terrain.
Je ne sais pas comment le lecteur du courrier en question imagine les choses, question domination, cela dit.
Pour ma part, j'explique que j'aime sentir la "fracture" entre le rapport entre un homme social et une femme sociale qui passe instantanément au rapport plus primitif que suppose l'intimité physique, qui suppose la soumission de la femme. Sans rentrer dans les détails, ce préambule, en plus d'être très générateur de tension, permet à la demoiselle de se laisser aller complètement, même la première fois, parce que j'ai pris soin de préciser que ça n'avait rien à voir avec un manque de respect ou autre, et qu'elle n'a pas à être sur la défensive.
Rétrospectivement, j'ai souvent des "compliments" sur la manière que j'ai d'en parler avant, et sur les bénéfices directs que ça a sur le moment qui suit.
Et vous ? Vous parlez de "la chose" avant d'en arriver la avec vos conquêtes ?
l'expérience est une lanterne qui n'éclaire que celui qui la porte