- Lun Aoû 11, 2008 5:47 pm
#55786
Soyons fous, ouvrons un journal.
[img]http://images2.photomania.com/524235/1/rad2C288.jpg[/img]
"DASVIDANYA!"
Un ami me propose d'assister à un dîner plein de gens dans un hôtel monégasque. Mon premier réflexe est de freiner, de trouver des prétextes pour pas venir, donc j'explique que non, aucun moyen, je viens pas, c'est sûr-certain, je dois aller compter les galets sur la plage tout ça, faut pas insister.
Le soir en question donc, on me dépose devant l'hôtel. Vraiment j'adore cet endroit, c'est grand, élégant et intemporel. Je sens que mon costume me met en valeur mais au lieu de m'encourager, cela me met bêtement mal à l'aise. J'essaie de masquer ce sentiment comme je peux, du coup au lieu de paraître inquiet, je dois sûrement paraître hautain (cad inquiet -et- désagréable). Je passe la sécurité et rentre dans la salle du dîner. Bel endroit, peopolisé dans toutes les directions, avec une grande proportion de belles filles. L'atmosphère est raffinée, courtoise, les gens paraissent décontractés et ouverts. Un terrain idéal pour séducteur -et donc un supplice de Tantale pour gentil garçon-.
Après m'être carbonisé la rétine au troisième degré en ayant scanné indirectement les beautés se trouvant sur mon passage, j'arrive à ma table, où j'ai la bonne surprise de découvrir qu'un des convives est un designer que j'admire. Je remarque aussi qu'il est accompagné de deux filles. l'une des deux étant son assistante, brune, jolie. Habillée avec une jolie robe blanche dos nu (mmmm...) et parée de brillants multiples. Le repas commence, le vin comble rapidement les verres, et comme j'ai la chance de connaître le travail, le parcours et les influences artistiques de mon voisin, je démarre une conversation avec lui autour de cet axe. J'essaie de sembler calme, mais dans ma tête c'est le feu. Dans le coin de mon oeil, j'observe que mon discours génère de l'intérêt auprès de l'assistante. 5 minutes après, elle me propose un échange de cartes de visite.
Dans le même temps, j'ai reconnu une romancière que je trouve mignonne, malheureusement placée à une table lointaine. Cherchant un moyen discret d'aller lui parler, je remarque tout à coup qu'elle se lève, certainement pour aller se repoudrer. Je repense alors au titre "Tremblez mais osez" de Susan Jeffers. J'attends quelques minutes, puis je me vois me lever et me déplacer dans sa direction, en espérant la croiser en chemin.
Banco, dans un des couloirs, isolé, je tombe sur elle. Je connais une partie de son travail, donc je l'aborde sur ce thème. (là j'ai juste le tachymètre à fond...)
[quote]...
M - Blabla... et j'ai également vu le film adapté de votre livre, mais c'est une déception: je trouve vraiment qu'il est loin de votre oeuvre initiale.
E - Il est loin du cinéma tout court !
M -
E - Comment vous vous appelez ? (petit sourire, en me regardant par en dessous)
Du coup je rentre dans sa frame (j'y suis depuis le début en fait) et je lui donne sagement mes coords. S'ensuit quelques mots et je m'éjecte pour pas faire en manque, mais en espérant bien la rejoindre par la suite (ce qui ne se produira pas, vu qu'elle va s'évaporer)
Après mon retour à table, le repas se terminant, l'assistante me parle mais je capte rien (la conversation est en anglais, et un orchestre joue à proximité. Et surtout le champagne fait son effet) Je me rapproche donc : elle s'ennuie et veut danser. Je la conduis devant l'orchestre, la musique est lente, et spontanément je la plaque contre moi (je ne sais pas danser autrement en fait). Je sens que ça la surprend, mais elle se laisse faire.
La musique est entraînante, ce contact sensuel.
Ensuite, l'alcool embrume mes souvenirs. J'atterris dans un groupe différent, la nuit se poursuit en boite où je me souviens surtout m'être pris suffisamment de vents pour faire tourner les éoliennes du Danemark à plein régime pendant une semaine.
Des carapaces du genre:
[quote]M - Salut, vous marinez chez vos harengs? (oui je sais...)
E - (une Vénus) Sorry, I'm russian
M - Oohh poor darling, but it's not a shame you know?!
E - (Un blanc. Elle apprécie pas du tout)... I'm... waiting for my girlfriend and...
M - Really? Just like me before I've found you! Can you teach me a word in Russian?
E - ...Dasvidanya.
Analyses bienvenues
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"DASVIDANYA!"
Un ami me propose d'assister à un dîner plein de gens dans un hôtel monégasque. Mon premier réflexe est de freiner, de trouver des prétextes pour pas venir, donc j'explique que non, aucun moyen, je viens pas, c'est sûr-certain, je dois aller compter les galets sur la plage tout ça, faut pas insister.
Le soir en question donc, on me dépose devant l'hôtel. Vraiment j'adore cet endroit, c'est grand, élégant et intemporel. Je sens que mon costume me met en valeur mais au lieu de m'encourager, cela me met bêtement mal à l'aise. J'essaie de masquer ce sentiment comme je peux, du coup au lieu de paraître inquiet, je dois sûrement paraître hautain (cad inquiet -et- désagréable). Je passe la sécurité et rentre dans la salle du dîner. Bel endroit, peopolisé dans toutes les directions, avec une grande proportion de belles filles. L'atmosphère est raffinée, courtoise, les gens paraissent décontractés et ouverts. Un terrain idéal pour séducteur -et donc un supplice de Tantale pour gentil garçon-.
Après m'être carbonisé la rétine au troisième degré en ayant scanné indirectement les beautés se trouvant sur mon passage, j'arrive à ma table, où j'ai la bonne surprise de découvrir qu'un des convives est un designer que j'admire. Je remarque aussi qu'il est accompagné de deux filles. l'une des deux étant son assistante, brune, jolie. Habillée avec une jolie robe blanche dos nu (mmmm...) et parée de brillants multiples. Le repas commence, le vin comble rapidement les verres, et comme j'ai la chance de connaître le travail, le parcours et les influences artistiques de mon voisin, je démarre une conversation avec lui autour de cet axe. J'essaie de sembler calme, mais dans ma tête c'est le feu. Dans le coin de mon oeil, j'observe que mon discours génère de l'intérêt auprès de l'assistante. 5 minutes après, elle me propose un échange de cartes de visite.
Dans le même temps, j'ai reconnu une romancière que je trouve mignonne, malheureusement placée à une table lointaine. Cherchant un moyen discret d'aller lui parler, je remarque tout à coup qu'elle se lève, certainement pour aller se repoudrer. Je repense alors au titre "Tremblez mais osez" de Susan Jeffers. J'attends quelques minutes, puis je me vois me lever et me déplacer dans sa direction, en espérant la croiser en chemin.
Banco, dans un des couloirs, isolé, je tombe sur elle. Je connais une partie de son travail, donc je l'aborde sur ce thème. (là j'ai juste le tachymètre à fond...)
[quote]...
M - Blabla... et j'ai également vu le film adapté de votre livre, mais c'est une déception: je trouve vraiment qu'il est loin de votre oeuvre initiale.
E - Il est loin du cinéma tout court !
M -
E - Comment vous vous appelez ? (petit sourire, en me regardant par en dessous)
Du coup je rentre dans sa frame (j'y suis depuis le début en fait) et je lui donne sagement mes coords. S'ensuit quelques mots et je m'éjecte pour pas faire en manque, mais en espérant bien la rejoindre par la suite (ce qui ne se produira pas, vu qu'elle va s'évaporer)
Après mon retour à table, le repas se terminant, l'assistante me parle mais je capte rien (la conversation est en anglais, et un orchestre joue à proximité. Et surtout le champagne fait son effet) Je me rapproche donc : elle s'ennuie et veut danser. Je la conduis devant l'orchestre, la musique est lente, et spontanément je la plaque contre moi (je ne sais pas danser autrement en fait). Je sens que ça la surprend, mais elle se laisse faire.
La musique est entraînante, ce contact sensuel.
Ensuite, l'alcool embrume mes souvenirs. J'atterris dans un groupe différent, la nuit se poursuit en boite où je me souviens surtout m'être pris suffisamment de vents pour faire tourner les éoliennes du Danemark à plein régime pendant une semaine.
Des carapaces du genre:
[quote]M - Salut, vous marinez chez vos harengs? (oui je sais...)
E - (une Vénus) Sorry, I'm russian
M - Oohh poor darling, but it's not a shame you know?!
E - (Un blanc. Elle apprécie pas du tout)... I'm... waiting for my girlfriend and...
M - Really? Just like me before I've found you! Can you teach me a word in Russian?
E - ...Dasvidanya.
Analyses bienvenues
Modifié en dernier par Dimitri le Lun Avr 27, 2009 9:40 pm, modifié 2 fois.
"It's not what you know, it's who you know.”