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By Ymryl
#55305 Voici le début de mon journal;
Journal conçu il y a une semaine, partant en vacances et donc sans mon pc, écoutant les vieilles musiques de FF7 dans le train et repensant à la baffe de Spike qui a clos mon sujet d'aide perso en me traitant de dépressif.

Oui, c'est dur. Mais il n'a pas tout à fait tort. J'ai facilement tendance à laisser ma fragilité me pourrir la vie et à sombrer dans la déprime, d'autant que la fin de ma relation longue m'a laissé sans aucune confiance en moi ni force de caractère. Pourtant, en écoutant le thème du Hauvent au décollage (j'aurais pu faire plus culturel, mais bon, on ne choisit pas toujours...), j'ai pris pour la première fois de ma vie la décision de refuser d'être triste.
Oui, refuser, comme ça. "Le pessimisme est d'humeur; l'optimisme est de volonté. tout homme qui se laisse aller est triste... " a si bien décrit Mr Chartier. Donc j'ai refusé de me laisser aller, et puisque j'ai pu me battre pour bien des choses je saurai me battre pour m'améliorer.
Ne riez pas. Ce qui me bloque le plus dans la séduction et dans la vie c'est cette tristesse, cette fragilité, cette peur. Décider de m'en débarrasser me permettra bien des choses.

J'ai décidé de sourire, d'aborder des gens, de relever les épaules, d'avoir le regard plus assuré. Je me suis donné une semaine pour mettre cela en pratique, et je suis fier du résultat. Pas mal de game, pas toujours concluant mais les erreurs seront corrigées avec le temps. Dans l'ensemble, je me fais plus apprécier quand je fais quelquechose, même parfois pas optimal, que quand je me terre en moi-même de peur d'agir et de faire une bêtise. Grande leçon.

Alors soit, longue vie à un Ymryl optimiste, qui décide dans une situation indécise d'interpréter les choses du bon côté et obtient des résultats probants pour cela. Je pars sans doute avec un handicap, ne pouvant complètement "éteindre" mon cerveau, m'empêcher de me faire des noeuds à la tête à force de réfléchir au lieu d'agir, ayant pris trop de coups trop cinglants pour aborder l'inconnu avec une confiance inébranlable.
Oui mais l'homme est venu sur Terre sans griffes et sans crocs, sans ailes et sans venin, et pourtant il domine le monde. Je n'ai pas encore ce rêve-là, mais j'ai confiance en mes propres atouts pour m'en sortir, peu importe le temps et les efforts que cela me coûtera. Car mon changement d'attitude s'accompagne d'une prise de conscience : c'est bien ça (la séduction / être aimé et accepté de n'importe qui) La priorité dans ma vie.

Un dernier mot : "Florebo quocumque ferar"
Devise de la Compagnie des Indes Orientales, elle signifie : "Je fleurirai partout où je serai porté", tout comme je me promets d'apprendre à devenir rapidement Celui que l'on apprécie dans n'importe quel groupe où je ferai irruption dans l'avenir.
By Teaser
#55310 Belle citation et belles résolutions.
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By Ymryl
#55404 Merci Teaser, et merci beaucoup de ton soutien préalable. Nous avons l'air aussi doués l'un que l'autre pour la masturbation intellectuelle, ça fait plaisir :D

Je poste un FR de mes vacances, pas forcément le plus concluant mais le plus significatif :
[size=150]La fête du village : peur de réussir ?[/size]

Organisant avec cousins et amis la fête annuelle du village où l'on se retrouve en début de vacances, nous tenons le bar pendant que le DJ qu'on a engagé met le feu à la piste de danse et accessoirement à tout le village vu la puissance de ses baffles. Environ 500 à 1000 jeunes de la région se retrouvent là pour draguer, danser, et boire (pas forcément dans cet ordre d'ailleurs).
Premiers constats :
- on ne game pas une villageoise du Quercy comme on game une Parsienne
- quand on tient le bar, les gens s'attendent à un sourire et du flufff, donc si vous ne balancez pas un I.O.I massif, vous ne hookez pas.
J'apprends à mes dépends ces quelques règles et récolte plusieurs pourboires de charmantes jeunes filles alors qu'on n'en donne normalement pas dans ces fêtes (oui, mais c'est pas ça que je voulais, les filles...). je me fais aussi spontanément draguer par une fille pas trop mal (mais pas mon style, donc tant pis).

Vers les deux tiers de la soirée, deux filles magnifiques passent au bar et me hèlent pour des sangrias. Fatigué, je décide de tenter le tout pour le tout : ce sont les deux plus belles de la soirée, advienne que pourra. Je leur fais un petit flufff complicité en leur disant de revenir à un moment bien précis si elles veulent des croissants en fin de soirée (on en avait peu en stock).

Apparemment mon numéro leur a plu, parce qu'en revenant une heure plus tard pour de nouvelles sangrias elles demandent que je les serve (on était 10 à servir)
[quote][flufff, flufff]
M : Bon, je ne vous donne vos sangrias que si vous me donnez vos prénoms !
E: mdr, moi c'est A1, elle c'est A2
[flufff et NEG parce qu'un signe d'intérêt gros comme ça ce n'est pas gratuit. Elles ne retourneront pas la question, cependant.]


En fin de soirée, elles reviennent pour les croissants et, en miroir, ne me laissent partir les chercher que si je leur donne mon prénom (ouf, j'avais cru qu'elle ne viendrait jamais cette question-là !)
S'ensuit un début de jeu des questions très prometteur en leur donnant les croissants par petits bouts. Mais bien vite je m'emmêle irrémédiablement les pinceaux :
[quote]M : vous habitez où ?

Inutile, sans originalité, et en plus mauvais parce que je révèle que je ne suis pas du coin du tout (et donc ONS obligatoire). Mayday, mayday.
Pire encore j'enchaîne sur
[quote]M : vous n'avez pas d'autres questions ?

Crash, mort clinique et next dans les cinq secondes qui suivirent. Je suis resté tout seul avec mon bout de croissant dans la main comme lot de consolation...

Conclusion : pour une fois que la liste de questions ouvertes pouvait s'appliquer tellement facilement, je foire tout par peur de la tchatche alors que j'avais hooké le plus beau set de la soirée. Ce problème s'est répété plusieurs fois pendant les vacances jusqu'au train du retour où j'ai fini par faire mourir une conversation que ma voisine relançait elle-même assidûment.
Il faut vraiment que j'améliore ça. C'est tout à fait le problème que j'avais décrit dans le premier post de "l'insoutenable manque de légèreté de l'être". Je ne sais pas trop comment me dépêtrer de ça, et j'ai souvent peur de partir dans un délire qui n'amuserait pas mon interlocutrice.
Espérons que le séminaire de Spike me sera profitable !
By Teaser
#55426 Bon, à moins d'être dans le délire bizarroïde, rappelle toi que faire rentrer quelqu'un dans ta réalité est un moyen très puissant de le captiver. Et ça marche deux fois plus avec les filles, beaucoup plus ouvertes au langage émotionnel (par opposition au factuel, s'entend).

Donc, faut pas avoir peur, si ça te donne de la conversation, teste le, tu verras bien ce qui marche ou pas (et puis si ça marche pas, c'est pas gâché, chaque interaction est l'occasion d'apprendre).

Après, pour la fille "qui n'est pas ton style", rien ne t'empêche de la séduire un peu, pour tester ses réactions, puis de t'en faire une bonne copine (souvent le cas si la fille est un peu séduite), ce qui est toujours agréable et utile. Puis surtout, c'est aller à l'encontre de ses barrières, parce qu'elle n'était peut être pas à ton goût totalement physiquement, mais t'aurais pu accrocher au niveau personnalité, qui sait? Là, tu as choisis la fuite. Répète après moi: C'est le mal!

Pour les deux nanas, tu commences mal, tu leur donnes un truc de base, leur donnant de la valeur implicitement. Le mieux eut été de leur donner envie, leur parler des croissants, et leur suggérer que tu allais bien en profiter, histoire de les amener à mendier un peu;)

Pour le reste du plantage, je suis pas tout à fait sûr que ce soit vraiment le moment que tu décris qui est important... Mais déjà, t'as eu le courage de te lancer, en plein boulot, entouré de tes collègues, avec des tonnes de clients autour. Bien joué.