- Mer Mai 09, 2007 10:45 am
#6359
Suite à une discussion fructueuse [url=http://last.order.free.fr/?page_id=30]l'article 3[/url]a été largement remanié. N'hésitez pas à y (re)jeter un coup d'oeil et à faire part de vos impressions et/ou expérience personnelles.
J'en poste l'intégralité ici pour pour couper court aux polémiques de pub :
[url=http://last.order.free.fr/?page_id=18]Plan de la série[/url].
[img]http://last.order.free.fr/IMAGES/hercule.jpg[/img] 'Hercule jetant l'AFC qui est en lui'
La plupart des séducteur qui débutent sont friands de répliques qui impressionnent, de méthodes faciles et absolues, et sont à la recherche du Truc Magique qui Marche à Tous les Coups (TM) que les gourous et les PUAs essaye de leur cacher pour conserver leur puissance.
Ca ne marche pas comme ça...
Vous pouvez avoir les meilleures routines du monde, une gourmette Cucci de la taille d'un réveille-matin et 8 années de body-building façon surfer, si au fond de vous il reste un vide et une angoisse, tout cela transparaitra à l'extérieur.
Souvent des players élégant, plein de répartie, connaissant leurs classiques sur le bout des doigts dégagent pourtant une impression d'insécurité, de jouer leur vie en abordant et de ne pas vraiment prendre de plaisir. Ce sont souvent les profils 1 et 2.
A l'inverse des players en apparence confiants et qui dégagent de l'animalité apparaissent très vite comme des dragueurs et ne semblent pas "sérieux". Ce sont souvent les profils 3.
Les femmes sont très réceptives aux petits signaux inconscients. Elles seraient bien incapable de dire ce qui leur donne cette impression mais en tout cas pour elles c'est "évident".
On ne peut pas feindre d'être fort, confiant et détaché. Il faut l'avoir intériorisé pour émettre les signaux non-verbaux associés.
Prenez le temps de lire les questions suivantes:
"Qui suis-je?"
"Quel est mon but dans la vie?"
"Quelle est ma personnalité?"
"A quel groupe appartiens-je?"
"Qu'est-ce que je veux comme relation longue/ONS/FF?"
Si vous n'avez pas de réponse claire, prenez quelques secondes pour y réfléchir.
Le but n'est pas réellement de répondre à ces questions mais de vous faire réfléchir à un sujet qui n'est jamais abordé au quotidien : votre conception de votre propre identité. Plus votre identité est claire, plus elle est forte et plus il vous est facile de savoir quand vous êtes en congruence et à l'inverse quand vous êtes en train de vous faire 'dé-frame-er'.
La notion d'être le prix, d'être celui qui choisit, d'être alpha, d'être confiant est souvent évoqué comme un but à atteindre. Elle n'est atteinte que lorsqu'elle est complètement intériorisée, qu'elle devient un trait de personnalité.
Voici quelques éléments à développer dans ce but :
[size=150]Une identité forte[/size]
Une identité forte, c'est une identité indépendante du monde extérieur mais ouverte aux possibilités qu'il renferme.
Pour devenir indépendant, on peut définir une zone personnelle limitée par une frontière et dans laquelle on est totalement en maîtrise, à l'aise et en confiance. Cela s'appelle la zone de confort ou la zone de contrôle. Dans cette zone, on sait à 100% comment peut évoluer une situation. A l'extérieur, on contrôle 0% de ce qui peut arriver. C'est un point très important. Si une situation ne dépend pas totalement de vous, votre contrôle est de 0%.
L'erreur la plus fréquente consiste à ne pas avoir de frontière dans certaines directions ou à ne pas savoir où se situe cette frontière.
A chaque fois que vous vous dites "Mais ça aurait dû marcher!", "Ca devait passer!", "Mais pourquoi elle réagit comme ça??", c'est que vous essayez de placer des objectifs et éléments de contrôle hors de votre zone, sans vous rendre compte que vous aviez franchi la frontière. Et ça n'a pas marché.
A l'inverse, à chaque fois, que vous vous dites "Ca m'a mis hors de moi", "Il m'a rendu fou", "Elle me prend pour un pantin", "Je suis dégoûté, je n'ai vraiment pas de chance aujourd'hui" c'est que vous laisser un élément extérieur venir à l'intérieur de votre frontière pour jouer aux castagnettes avec vos émotions.
La première étape d'une personnalité forte est de définir parfaitement sa frontière dans toutes les directions. Pour cela il suffit de s'interroger sur :
- ce que l'on aime,
- ce que l'on n'aime pas,
- ses objectifs à moyen et long terme (personnels et professionnels),
- ce en quoi l'on croît,
- ce qu'on n'accepte pas,
- bref de se définir des buts et un système de valeur.
Si une personne ou une situation est contraire à vos valeurs, vous devez l'exprimer et si rien ne change, vous avez le droit de zapper, vous n'avez pas à transiger, même si cela demande parfois une once de courage. A chaque fois qu'une décision nécessitant du courage est prise, plus cela nécessite de courage plus on acquiert de la confiance en soi. Le bénéfice est fort à long terme.
[size=150]Un bon état d'esprit[/size]
Un bon état d'esprit ce sont des croyances fortes sur sa valeur, ses capacités et le fait que ce monde est riche de femmes intéressantes à foison.
Voici également quelques petits "trucs" à garder en tête:
On ne peut jamais savoir quel est le type d'homme qui attire une femme. Le seul moyen de savoir c'est d'essayer. Avant d'aller amorce, il est plus efficace d'être persuadé d'être exactement l'homme qu'il lui faut mais qu'elle ne le sait pas encore, et d'allez simplement vérifier si elle a bon goût. (Ross Jeffries) Ca s'appelle être le prix.
Une femme est terriblement excitée par un homme qui flirte avec elle mais qui ne semble pas intéressé au départ. Il donne l'impression qu'il pourrait passer à autre chose en deux secondes si jamais elle ne répondait pas. (De Angelo) Ca démontre du respect de soi-même.
Ce n'est pas parce que une femme s'énerve (suite à une taquinerie, une provocation, du cocky&funny etc. mais rien de méchant) qu'elle n'est pas attirée. C'est étrange mais c'est même plutôt le contraire. Un homme qui se comporte comme s'il n'a aucune inquiétude par rapport à ses paroles et ses actes, et que de toute façon il ne reviendra pas sur ce qu'il a dit ni ne cherchera à se justifier, démontre de la congruence et de la confiance en soi.
Enfin, la séduction est une danse qui se pratique à deux. Si lors de la première discussion, un seul lance les sujets de conversation en permanence, il vaut mieux faire une pause, c'est au tour de l'autre. S'il n'y a pas de réponse, il vaut mieux faire semblant de s'intéresser à autre chose. Si rien ne se passe à nouveau, il vaut mieux s'intéresser à autre chose. Ca aussi c'est être le prix.
[size=150]Une bonne concentration[/size]
Cela pourrait s'appeler le "piège de l'homme affamé" (profil 1 et 2) ou le piège du "séducteur compulsif" (profil 3) et c'est une technique dans laquelle excellent les femmes.
L'homme essaie de paraître "cool" tout en observant les femmes présentes pour distinguer celles qui sont attirantes. Et au moment où il en repère une et se décide enfin à y aller, il ne rencontre qu'indifférence polie et regards amusés de la cible avec ses copines. Le piège s'est refermé.
Face à la vision périphérique de la femme, la vision focalisée de l'homme est repérée bien avant qu'il ait pu analyser si le truc en minijupe au fond est une pouf ou un canon. Le fait même d'avoir la tête tournée dans sa direction est déjà un signal fort. Alors au moment où l'homme se décide enfin, ça fait longtemps que sa cible l'a repéré et catalogué, et, à moins d'être Brad Pitt, elle ne peut pas passer pour une fille qui répond aux affamés ou aux dragueurs devant ses copines.
Le piège est cependant encore plus vicieux, même quand l'homme ne regarde pas la femme, celle-ci va essayer de capter son attention.
Un homme qui semble s'amuser sans se soucier une seconde de ce qui se passe autour de lui est un homme "bien dans sa peau" pour une femme. C'est beaucoup mieux que d'être "affamé" ou "séducteur compulsif". Cependant, tant qu'elle n'a pas été remarquée par l'homme, que peut faire la femme?
Une femme n'en a pas la légitimité sociale d'aborder, à moins de mettre son intégrité en jeu (passer pour une "salope"). Il lui faut donc trouver autre chose.
Classiquement, le moyen le plus simple va être de se faire remarquer dans l'espoir d'être abordée. Elle va donc essayer de capter son attention, d'autant plus qu'il semble absorbé. Elle va se redresser pour gonfler sa poitrine, passer la main dans ses cheveux, rire dix fois trop fort, se masser la jambe etc. juste pour voir s'il va tourner la tête et sur quelle partie de son corps son regard va s'arrêter. Le piège se referme de nouveau.
Celui qui regarde en premier est celui qui cherche, qui est en attente, qui a un besoin. Celui qui en tournant la tête par hasard découvre l'autre et s'arrête comme frappé démontre 1° que c'est vraiment le hasard qui veut cette rencontre (mais bien sûr!
), 2° que la personne qu'il vient de voir mérite qu'il s'arrête (qualification). C'est plus puissant.
Ceci peut être résumé en une phrase : les femmes ont une énergie de séduction par leurs physique, leur attitude, leurs gestes etc., ne pas être distrait par cette énergie, c'est démontrer de la supériorité.
[size=150]Le meilleur statut social[/size]
Dans un échange entre personnes de milieu social différent, il est assez facile de repérer laquelle des deux possède le meilleur statut. Question de look, de posture, de langage, un peu tout sûrement, mais aussi d'attitude. Le plus élevé en termes de statut s'attend naturellement à une forme de déférence de la part du moins élevé. Et inversement.
Dorénavant, dans toutes vos relations, vous allez repérer qui a le plus haut statut. Lorsque cela vous sera devenu évident, cherchez toujours à être légèrement au dessus de votre interlocuteur. Les femmes ne s'y trompent pas, elles sont naturellement attirées vers l'homme de meilleur statut social. Les hommes eux s'arrêtent au physique dans les premiers instants. Voilà pourquoi les rocks stars et les hôtesses d'accueil ont autant de succès. Alors qu'une rock star n'est pas forcément beau et qu'une hôtesse d'accueil n'est pas forcément un modèle de réussite sociale.
Soyez celui qui présente les gens entre eux, celui dont on demande l'avis, celui qui raconte des choses intéressantes et distrayantes, celui à qui on donne la chaise libre, celui dont on souhaite la présence, celui dont on cherche l'approbation.
Ayez le meilleur statut social, dans toutes vos interactions, tout en étant sympathique et encourageant avec tous, c'est démontrer du leadership.
[size=150]L'alpha attitude[/size]
Ce n'est pas un remix de Laurie, c'est la capacité à démontrer des aptitudes de chef, de meneur, de protecteur, de dirigeant, de guide, de survivant.
Cela est donné naturellement à certains et peut se renforcer pour d'autres. Un bon moyen pour débuter consiste à s'inspirer de grands modèles (Mohammed Ali, Alexandre le Grand, Jules Caesar, Leonidas, Spartacus etc. et tous les grands acteurs "virils" cités dans les articles précédents).
Ensuite, commencer à agir "comme" un leader. Exemples concrets divers : organisez des sorties, choisissez pour le groupe, agissez quand les autres s'interrogent, donnez les conseils qu'on vous demande mais ne cherchez pas d'approbation dans vos choix, rassurez, motivez et encouragez, soyez celui sur qui on peut compter, "parlez peu, parlez bien", menez les hommes et les femmes suivront.
Enfin, acquérez ce sens des responsabilités et cette force intérieure qui font qu'une femme a envie de venir se blottir contre vous pour construire son avenir.
[size=150]De l'énergie[/size]
La fatigue, le stress et les baisses de moral sont vos ennemis. Soyez reposé, apprenez quelques exercices de relaxation et ayez une bonne bande d'amis avec qui vous aimez délirer (comprenant quelques jolies femmes qui seront des amies sincères, vous apprendrez énormément à leur contact).
Plus un investissement est lent et long en matière de développement personnel, plus les résultats seront puissants et durables. Planifiez celui que vous voulez être dans quelques années, travaillez-le, par étapes. Regardez toujours le chemin accompli et jamais le chemin qu'il reste à parcourir et les résultats quand vous vous retournerez seront impressionnants.
[size=134]Lectures conseillées :[/size]
Deep Inner Game et Mastery with women (De Angelo),
Without Embarassment (Michael Pilinski), Vivre et Mieux vivre (Mihaly Csikszentmihalyi), Meeting the shadow (Connie Zweig, Jeremiah Abrams).