- Mar Nov 01, 2016 5:48 pm
#180520
Même si il est court, il en est pas moins dense et j’ai du m’accrocher à certains chapitres. Une deuxième lecture ne sera pas du luxe, néanmoins…
J’ai trouvé passionnant la manière dont il décrit le XXe siècle qu’il appelle « La Longue Guerre » de 1914 à 1991 avec la successions des évènements qui ont marqué les esprits et déstructuré les sociétés en Europe. Et la remise en cause qui en découle de ce qu’il appelle
l’idéal viril « force, honneur, courage ». Pour mener à l’abolition des frontière et au monde de bisounours qu’on connaît aujourd’hui. Tu te demandes comment on a pu passer de mobilisation générale à abolition du service militaire en 60 ans. Service militaire qui, comme il l’explique bien, définit la notion de citoyen.
Et j’ai apprécié qu’il ne se contente pas de dresser un bilan de la situation. Il propose des solutions avec la notion de « culture de la légitime défense ». Grâce à la société de l’information il propose cette idée de refonder la citoyenneté par des petites structures :
[quote]« Concevoir de nouveaux espaces de liberté à la condition indispensable que les hommes agissent en citoyens, pratiquent l’autonomie et soient prêts à défendre la Cité au péril de leur vie. » ce qu’il appelle Swissbollah.
Ca paraît très utopiste en théorie mais pas tant que ça quand tu vois ce qui se met en place en dehors des villes. Et c’est ce qui fera la différence dans un contexte de troubles sociaux majeurs.
Conclusion personnel, mais pour survivre au delà d’un éclatement qui est inévitable à court, moyen ou long terme (selon les spécialistes), l’homme a besoin de s’enraciner, de renouer avec ses pairs en recréant des liens sociaux solides et durables. Et pour ça, je crois avoir frapper à la bonne porte
.