- Ven Avr 27, 2007 1:47 pm
#5785
Une leçon d'inner game:
[quote]On m'a dit qu'un maître de Sabre déjà avancé en âge avait dit ceci:
« Le Samouraï doit s'entraîner toute sa vie» et il y a, à cela, une raison. Tout au début, même en cas de pratique régulière, on n'a pas l'impression de progresser. On se sait malhabile et on voit les autres à son image.
A ce stade, inutile de préciser que l'on n'est d'aucune utilité au service du Daimyo.
Quand on atteint un stade moyen, on n'est pas encore d'une grande utilité mais on prend conscience de ses déficiences et on commence à remarquer les imperfections des autres.
Quand un Samouraï atteint un niveau supérieur, il est capable de prendre, de sa propre initiative, des décisions en n'importe quelle situation, de sorte qu'il n'a plus besoin des conseils des autres. Il acquiert plus de confiance en ses possibilités, se réjouit d'être loué et déplore les insuffisances des autres. Un tel Samouraï est, on peut le dire, utile au Daimyo.
Puis au delà de ce niveau, il y a ceux dont l'expression du visage ne révèle jamais ce qu'ils pensent, qui ne font jamais étalage de leur habileté, qui feignent l'ignorance et l'incompétence. Qui plus est, ils respectent l'habileté des autres. Pour beaucoup, là est l'ambition la plus haute.
Mais à un niveau encore plus élevé, il existe un domaine qui dépasse l'habileté du commun des mortels. Celui qui s'engage à fond dans la Voie de
ce domaine, prend conscience que son entraînement sera illimité et qu'il ne pourra jamais être satisfait de son travail.
C'est pourquoi un Samouraï doit connaître ses faiblesses et passer sa vie à les corriger sans jamais avoir le sentiment d'en faire suffisamment. Il ne doit naturellement jamais être trop confiant mais il ne doit pas non plus se sentir inférieur.
Yagyu, le maître de la Voie du Sabre, auprès du Shogun Tokugawa disait : « je ne sais pas comment surpasser les autres. Tout ce que je sais, c'est comment me surpasser ».
Il se disait : « Je suis aujourd'hui meilleur qu'hier, demain je serai encore supérieur ».
Un vrai Samouraï consacre tout son temps au perfectionnement de lui-même. C'est pourquoi, l'entraînement est un processus sans fin.
Quand on y songe, ce qui donne son piquant à l'existence, ce sont ces moments ou l'on à une claire conscience des choses, parce que l'on réalise sa nature.
On se comporte en homme, sans singer un quelconque modèle, en passant outre les carcans auxquels on nous a astreint ou que l'on s'est soi même infligé.
L'essentiel est de réaliser sa nature, d'accéder à ce qu'il y a de fort et de flamboyant en nous. Cela passe par tellement de choses, et c'est si fragile.
Se frayer son chemin dans l'existence avec constance, en ravivant son courage quand celui ci fait défaut, puis se louer de sa tenacité au soir de la récolte du butin, c'est l'idéal que véhicule cet extrait du Hagakure.
J'en chialerai, si je ne craignais pas de gâter mon beau T Shirt.
A ceux qui s'interrogeraient, je rappelle que cette partie du forum est par principe ouverte aux réflexions volages.
[quote]On m'a dit qu'un maître de Sabre déjà avancé en âge avait dit ceci:
« Le Samouraï doit s'entraîner toute sa vie» et il y a, à cela, une raison. Tout au début, même en cas de pratique régulière, on n'a pas l'impression de progresser. On se sait malhabile et on voit les autres à son image.
A ce stade, inutile de préciser que l'on n'est d'aucune utilité au service du Daimyo.
Quand on atteint un stade moyen, on n'est pas encore d'une grande utilité mais on prend conscience de ses déficiences et on commence à remarquer les imperfections des autres.
Quand un Samouraï atteint un niveau supérieur, il est capable de prendre, de sa propre initiative, des décisions en n'importe quelle situation, de sorte qu'il n'a plus besoin des conseils des autres. Il acquiert plus de confiance en ses possibilités, se réjouit d'être loué et déplore les insuffisances des autres. Un tel Samouraï est, on peut le dire, utile au Daimyo.
Puis au delà de ce niveau, il y a ceux dont l'expression du visage ne révèle jamais ce qu'ils pensent, qui ne font jamais étalage de leur habileté, qui feignent l'ignorance et l'incompétence. Qui plus est, ils respectent l'habileté des autres. Pour beaucoup, là est l'ambition la plus haute.
Mais à un niveau encore plus élevé, il existe un domaine qui dépasse l'habileté du commun des mortels. Celui qui s'engage à fond dans la Voie de
ce domaine, prend conscience que son entraînement sera illimité et qu'il ne pourra jamais être satisfait de son travail.
C'est pourquoi un Samouraï doit connaître ses faiblesses et passer sa vie à les corriger sans jamais avoir le sentiment d'en faire suffisamment. Il ne doit naturellement jamais être trop confiant mais il ne doit pas non plus se sentir inférieur.
Yagyu, le maître de la Voie du Sabre, auprès du Shogun Tokugawa disait : « je ne sais pas comment surpasser les autres. Tout ce que je sais, c'est comment me surpasser ».
Il se disait : « Je suis aujourd'hui meilleur qu'hier, demain je serai encore supérieur ».
Un vrai Samouraï consacre tout son temps au perfectionnement de lui-même. C'est pourquoi, l'entraînement est un processus sans fin.
Quand on y songe, ce qui donne son piquant à l'existence, ce sont ces moments ou l'on à une claire conscience des choses, parce que l'on réalise sa nature.
On se comporte en homme, sans singer un quelconque modèle, en passant outre les carcans auxquels on nous a astreint ou que l'on s'est soi même infligé.
L'essentiel est de réaliser sa nature, d'accéder à ce qu'il y a de fort et de flamboyant en nous. Cela passe par tellement de choses, et c'est si fragile.
Se frayer son chemin dans l'existence avec constance, en ravivant son courage quand celui ci fait défaut, puis se louer de sa tenacité au soir de la récolte du butin, c'est l'idéal que véhicule cet extrait du Hagakure.
J'en chialerai, si je ne craignais pas de gâter mon beau T Shirt.
A ceux qui s'interrogeraient, je rappelle que cette partie du forum est par principe ouverte aux réflexions volages.
"Celui qui veut le butin, doit avoir une volonté ferme"
"Fait simple et drôle mais surtout ( ne ) fait pas comme les autres, n'en fait pas trop ..."
"Fait simple et drôle mais surtout ( ne ) fait pas comme les autres, n'en fait pas trop ..."