- Lun Nov 17, 2008 9:08 pm
#62958
L'envie me prend de vous faire partager un de mes livres préférés. C'est une chronologie humoristique (c'est pas ennuyeux !) de la pensée. En quelques lignes l'auteur présente le philosophe, son œuvre, et plus si affinités. En plus, c'est amusant de relever les parallèles entre cette Histoire et les œuvres des philosophes (quand on connaît un peu).
Exemple avec le philosophe le plus plébiscité sur ce forum :
[quote][size=150]Nietzsche[/size]
Grâce à Nietzsche, la pensée occidentale se débarrasse pèle-mêle de la morale, des valeurs, des Grecs, de Dieu, de l'État, de la Démocratie... autant d'inventions nées de la haine, du ressentiment et de la résignation des faibles, toujours en train de se plaindre et d'appeler la police.
Sur cette table enfin rase, le surhomme peut danser seul et sur un grand pied, vivre dangereusement comme James Bond, assouvir sa volonté de puissance, se surpasser encore et toujours et même penser à l'avenir en accomplissant des actes sublimes, forcément sublimes, dignes d'un éternel retour.
Loin de l'hédonisme nihiliste, des pleurnicheries chrétiennes, des médiocres et des geignards, Nietzsche, Zarathoustra et leur copain Dionysos dansent et boivent jusqu'au bout de la nuit (sauf Nietzsche, qui est fragile de foie et a besoin de huit heures de sommeil).
[quote][size=150]Son oeuvre[/size]
Selon Nietzsche, le monde se partage entre forts et faibles. Les forts sont plus forts que les faibles et, usant de leur force, ils oppriment les faibles. Le plus fort de tous les forts s'appelle l' <<Übermensch>>, autrement dit, le Surhomme. Nietzsche l'aime très fort.
Lorsque les faibles sont battus, ils sont malheureux. Comme ils sont plus faibles que les forts, ils sont toujours battus, et donc toujours malheureux. C'est l'Éternel Retour.
Pour se consoler, les faibles imaginent des histoires. Ces histoires affirment qu'il est bien d'être faible et battu : ce sont des morales. Grâce à elles, les faibles sont toujours battus, mais ils ne sont plus malheureux.
Comme les faibles sont plus nombreux que les forts, les morales sont très répandues. En fait, plus une morale est répandue et ancienne, plus elle a d'adhérents et plus elle est faible. Parmis les faibles célèbres, on peut citer Bouddha, Socrate, Moïse, Jésus-Christ et Lionel Jospin. Pour Nietzsche, les morales sont intéressantes dans la mesure où elles légitiment les forts dans leur aspiration à battre et à exploiter les faibles, conformément à l'ordre naturel.
Ce livre va vous faire aimer la philo !
Auteur : Basile de Koch
[url=http://www.amazon.fr/Histoire-universelle-pens%C3%A9e-Cro-Magnon-Steevy/dp/2710328127]19€ sur Amazon.fr[/url]
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Exemple avec le philosophe le plus plébiscité sur ce forum :
[quote][size=150]Nietzsche[/size]
Grâce à Nietzsche, la pensée occidentale se débarrasse pèle-mêle de la morale, des valeurs, des Grecs, de Dieu, de l'État, de la Démocratie... autant d'inventions nées de la haine, du ressentiment et de la résignation des faibles, toujours en train de se plaindre et d'appeler la police.
Sur cette table enfin rase, le surhomme peut danser seul et sur un grand pied, vivre dangereusement comme James Bond, assouvir sa volonté de puissance, se surpasser encore et toujours et même penser à l'avenir en accomplissant des actes sublimes, forcément sublimes, dignes d'un éternel retour.
Loin de l'hédonisme nihiliste, des pleurnicheries chrétiennes, des médiocres et des geignards, Nietzsche, Zarathoustra et leur copain Dionysos dansent et boivent jusqu'au bout de la nuit (sauf Nietzsche, qui est fragile de foie et a besoin de huit heures de sommeil).
[quote][size=150]Son oeuvre[/size]
Selon Nietzsche, le monde se partage entre forts et faibles. Les forts sont plus forts que les faibles et, usant de leur force, ils oppriment les faibles. Le plus fort de tous les forts s'appelle l' <<Übermensch>>, autrement dit, le Surhomme. Nietzsche l'aime très fort.
Lorsque les faibles sont battus, ils sont malheureux. Comme ils sont plus faibles que les forts, ils sont toujours battus, et donc toujours malheureux. C'est l'Éternel Retour.
Pour se consoler, les faibles imaginent des histoires. Ces histoires affirment qu'il est bien d'être faible et battu : ce sont des morales. Grâce à elles, les faibles sont toujours battus, mais ils ne sont plus malheureux.
Comme les faibles sont plus nombreux que les forts, les morales sont très répandues. En fait, plus une morale est répandue et ancienne, plus elle a d'adhérents et plus elle est faible. Parmis les faibles célèbres, on peut citer Bouddha, Socrate, Moïse, Jésus-Christ et Lionel Jospin. Pour Nietzsche, les morales sont intéressantes dans la mesure où elles légitiment les forts dans leur aspiration à battre et à exploiter les faibles, conformément à l'ordre naturel.
Ce livre va vous faire aimer la philo !
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