- Dim Mar 20, 2016 6:14 pm
#177999
J'ai toujours été un grand fan de Yann Artus Bertrand, notamment de Vue du ciel , ses reportages qui passaient sur France 2 à l'époque, et devant lesquels que je pouvais reste des heures.
J'avais loupé la sortie de Human l'année dernière (le genre de film qu'on a pas envie de regarder sur son ordi)et il se trouve qu'une petite salle de ma ville le proposait cet après-midi dans le cadre d'un festival pour la terre. On m'avait prévenu qu'il est long (3h11)mais magnifique.
[video]https://www.youtube.com/watch?v=ZXcTM71ydn0[/video]
Résultat: j'ai tenu une heure et demi avant de me lever et de partir. On parle de film, mais c'est 3h11 de portraits qui sont entrecoupés d'images, certes à couper le souffle, je n'en pouvais plus de la tournure que prenait le film. Avant même que le film commence, je me suis rappelé une remarque de Marc Bonnant qu'il avait fait dans un débat datant de quelques années déjà sur l'énergie nucléaire:
[quote]Pourquoi est-ce qu'on a toujours le physique de ses convictions.
Alors oui, c'est un cinéma un peu alternatif qui propose également des soirées plutôt "rock" mais j'ai été étonné de voir que le public, d'une manière générale, était adepte des dreads, des jupes par dessus les jeans, des colliers à fleur et du niveau d'apprêtement de ces dames proches de zéro. C'était juste trop gros et trop cliché pour ne pas le relever.
Contenu du film
Une bonne moitié, nous dépeint le sort réservé aux femmes à travers le monde: mariage forcé, violence conjugale, polygamie, emprisonnement pour avoir osé avorter, poignardée pour avoir demandé le divorce (pour ne citer que quelques exemples) tout ça pour légitimer un pseudo combat féministe ici dans nos pays occidentaux et un droit à la liberté totale, à l'avortement, tout ça...
Quand je pensais enfin qu'on allait passer à des sujets sur lesquels Yann Arthus Bertand est bien plus pertinent, c'était pas encore fini. On en remet une couche avec l'homosexualité et le sort qui leur est réservé aux homos au Liban, au Burkina Faso ou en Afghanistan pour légitimer encore une fois les combats qu'on connait ici. Certains témoignages étaient prenants mais quand j'ai relevé la tête, deux minutes avant de quitter la salle, j'ai vu la moitié des gens présents (3/4 de femmes) en pleure. Je crois que c'est ce qui m'a décidé à me lever et à partir.
Pas encore compris si j'ai tant changé avec les années ou si Yann Arthus Bertrand a choisi une nouvelle orientation dans ses films (sans doute un peu des deux). Vos avis m'intéressent.
J'avais loupé la sortie de Human l'année dernière (le genre de film qu'on a pas envie de regarder sur son ordi)et il se trouve qu'une petite salle de ma ville le proposait cet après-midi dans le cadre d'un festival pour la terre. On m'avait prévenu qu'il est long (3h11)mais magnifique.
[video]https://www.youtube.com/watch?v=ZXcTM71ydn0[/video]
Résultat: j'ai tenu une heure et demi avant de me lever et de partir. On parle de film, mais c'est 3h11 de portraits qui sont entrecoupés d'images, certes à couper le souffle, je n'en pouvais plus de la tournure que prenait le film. Avant même que le film commence, je me suis rappelé une remarque de Marc Bonnant qu'il avait fait dans un débat datant de quelques années déjà sur l'énergie nucléaire:
[quote]Pourquoi est-ce qu'on a toujours le physique de ses convictions.
Alors oui, c'est un cinéma un peu alternatif qui propose également des soirées plutôt "rock" mais j'ai été étonné de voir que le public, d'une manière générale, était adepte des dreads, des jupes par dessus les jeans, des colliers à fleur et du niveau d'apprêtement de ces dames proches de zéro. C'était juste trop gros et trop cliché pour ne pas le relever.
Contenu du film
Une bonne moitié, nous dépeint le sort réservé aux femmes à travers le monde: mariage forcé, violence conjugale, polygamie, emprisonnement pour avoir osé avorter, poignardée pour avoir demandé le divorce (pour ne citer que quelques exemples) tout ça pour légitimer un pseudo combat féministe ici dans nos pays occidentaux et un droit à la liberté totale, à l'avortement, tout ça...
Quand je pensais enfin qu'on allait passer à des sujets sur lesquels Yann Arthus Bertand est bien plus pertinent, c'était pas encore fini. On en remet une couche avec l'homosexualité et le sort qui leur est réservé aux homos au Liban, au Burkina Faso ou en Afghanistan pour légitimer encore une fois les combats qu'on connait ici. Certains témoignages étaient prenants mais quand j'ai relevé la tête, deux minutes avant de quitter la salle, j'ai vu la moitié des gens présents (3/4 de femmes) en pleure. Je crois que c'est ce qui m'a décidé à me lever et à partir.
Pas encore compris si j'ai tant changé avec les années ou si Yann Arthus Bertrand a choisi une nouvelle orientation dans ses films (sans doute un peu des deux). Vos avis m'intéressent.