- Ven Nov 30, 2012 12:52 am
#128950
Bonsoir à tous,
Je me lance dans une demande d'aide car ce soir m'est arrivé une première. Ma petite bio express, j'ai 34 ans, suis un AFC de première (je n'ai vécu que ça) et suis seul depuis....au moins Mathusalem.
Le contexte:
Nous sommes jeudi soir, l'air est frais mais encore supportable. Je me décide pour un jean, une chemise bordeaux et une veste grise qui me sied bien. Je pars du 15e pour le 1e, hôtel de ville. Le métro est bondé mais je suis serin. Mes musiques de films dans les oreilles, je regarde passé le chaland. Je rejoins cousin et cousine pour une soirée familiale. Les discussions vont bon train et l'heure égrène ses heures l'air de rien. Il est 22h. D'un commun accord nous nous quittons et je décide de marcher vers Mabillon. L'air frais me chauffe les joues mais me fais du bien. La musique entraîne mes pas de sa mouvance nonchalante vers un bar que j'aime bien. Je ne me sens pas de rentrer dans mon petit studio, j'ai envie d'être entouré de monde et d'ambiance.
Il se trouve que le quartier fête noël mais surtout ses stations de ski, tant mieux, le monde est présent et joyeux.
Je vais m'installer dans un bar de ma connaissance bien rempli. Je commande une blonde, m'installe tranquillement à une table sous une tête de taureau empaillé et commence à, siroter mon verre tout en observant le jeu de la foule qui va, viens, rit et boit, bien sûr, mais raisonnablement.
Voilà cette demoiselle qui s'approche vers moi, enfin, plus vers le taureau que moi. Elle désire se faire prendre en photo avec la bête (le taureau pas moi), chose que son compagnon de soirée effectue. Elle est plutôt "pas mal", pas dans mes canons de beauté mais j'ai cette impression de déjà-vu. Puis, elle m'interpelle: (nous allons l'appeler E (je précise qu'elle semblait déjà être bien détendu niveau verre) et j'espère retranscrire les mots assez fidèlement)
E: C'est un vrai?
M: Oui...enfin il est mort quand même.
E: sourit
Elle prend plusieurs poses avec la tête de taureau puis s'assoit à côté de moi.
E:Comment tu t’appelles?
M:Mon nom
E:C'est joli comme nom
M:Et toi?
E:E...
M:C'est pas mal non plus.
Là, son compagnon de soirée arrive. Elle me le présente comme son meilleur ami. Je salue celui-ci. La demoiselle part un instant, j'en profite pour prendre quelques renseignements. J'y apprends qu'elle est sur Paris depuis 4 mois pour le travail et qu'avant elle était à Tours. La miss revient.
M:Alors, comme ça, tu es nouvelle parisienne?
E:Oui, j'ai trouvé un travail qui...
M(je coupe):Comme tout le monde quoi.
E:Et toi tu as quel âge?
M:34
Moment de flottement de sa part et de celui de son pote qui tente de s'inclure dans la discussion à chaque fois. Je ne relève pas (enfin je tente de masquer ma petite vexation).
M:Et de Tours à Paris, qu'est ce qui te manque le plus?
Son ami répond du tac-o-tac: la samba!! Petit sourire de ma part.
M:Ah oui, tu es fan de Samba pourtant tu ne ressembles pas à un brésilienne?
Là, elle me raconte qu'elle a une amie Portugaise qui l'a initiée et que depuis, elle a bien accrochée. Elle commence à me montrer des pas de danses, des déhanchés, comme à la télé. Je suis aux anges.
E:Enfin, c'est plus dur de danser ici (sous-entendu dans ce petit bar)
M:Tu sais une danse sexy, avec une danseuse sexy, il n'y a pas besoin de beaucoup de place.
La soirée continue. Elle est plutôt tactile, me sort des "tu es sympa, toi" et rigole sur des blagues que je lance. (Honnêtement, je mets ça sur le compte de l'alcool, ce côté tactile.)
Je termine mon verre.
M:Je vais y aller mais je vais prendre ton numéro avant.
Je tape son prénom et lui tend mon portable. Elle a un temps d'arrêt mais prend mon téléphone et commence à taper son numéro (enfin si c'est vraiment le sien).
E: je te croyais gay?
Je scotche quelques secondes.
M:Ah bon? Pourquoi?
E: bah je ne sais pas, tu étais sympa et marrant.
M: ah non, je préfère les formes féminines.
Elle me rend mon portable.
M: si je t'appelle, ça sera c'est toi qui répondra?
E: Oui oui
M: sûr?
E: je t'assure, c'est mon numéro.
Je me lève et vais pour partir.
E:on s'embrasse pour se dire au revoir
On se fait la bise
E:la prochaine fois que l'on se voit, je ne mettrai pas de talons (elle est plus grande que moi)
M:ce n’est pas un souci, j'aime bien les filles en talons, ça fait de belles jambes.
Voilà pour l'histoire, un peu longue mais j'ai tenté d'y mettre tous les souvenirs-détails. Honnêtement, c'est la première fois que le fait de me faire "aborder" par une fille m'arrive. Dans ma tête, j'ai essayé de tenir compte des différentes histoires-conseils que j'ai vus ici. Mais je ne suis pas sûr que je l’intéresse vraiment, elle avait bu et elle vient d'arriver sur Paris. Pour moi, elle passait une bonne soirée en s'amusant pas plus. De plus, je crains, si je la rappelle ce qui n'est pas dit, qu'il n'y est plus cette sorte de connexion que l'on peut ressentir lors de soirée un peu arrosé: elle était plutôt open (mais ça se voyait que les V-R aidait) et moi j'avais l'impression de ramer dans la mélasse tant bien que mal.
Qu'en pensez-vous?
Je me lance dans une demande d'aide car ce soir m'est arrivé une première. Ma petite bio express, j'ai 34 ans, suis un AFC de première (je n'ai vécu que ça) et suis seul depuis....au moins Mathusalem.
Le contexte:
Nous sommes jeudi soir, l'air est frais mais encore supportable. Je me décide pour un jean, une chemise bordeaux et une veste grise qui me sied bien. Je pars du 15e pour le 1e, hôtel de ville. Le métro est bondé mais je suis serin. Mes musiques de films dans les oreilles, je regarde passé le chaland. Je rejoins cousin et cousine pour une soirée familiale. Les discussions vont bon train et l'heure égrène ses heures l'air de rien. Il est 22h. D'un commun accord nous nous quittons et je décide de marcher vers Mabillon. L'air frais me chauffe les joues mais me fais du bien. La musique entraîne mes pas de sa mouvance nonchalante vers un bar que j'aime bien. Je ne me sens pas de rentrer dans mon petit studio, j'ai envie d'être entouré de monde et d'ambiance.
Il se trouve que le quartier fête noël mais surtout ses stations de ski, tant mieux, le monde est présent et joyeux.
Je vais m'installer dans un bar de ma connaissance bien rempli. Je commande une blonde, m'installe tranquillement à une table sous une tête de taureau empaillé et commence à, siroter mon verre tout en observant le jeu de la foule qui va, viens, rit et boit, bien sûr, mais raisonnablement.
Voilà cette demoiselle qui s'approche vers moi, enfin, plus vers le taureau que moi. Elle désire se faire prendre en photo avec la bête (le taureau pas moi), chose que son compagnon de soirée effectue. Elle est plutôt "pas mal", pas dans mes canons de beauté mais j'ai cette impression de déjà-vu. Puis, elle m'interpelle: (nous allons l'appeler E (je précise qu'elle semblait déjà être bien détendu niveau verre) et j'espère retranscrire les mots assez fidèlement)
E: C'est un vrai?
M: Oui...enfin il est mort quand même.
E: sourit
Elle prend plusieurs poses avec la tête de taureau puis s'assoit à côté de moi.
E:Comment tu t’appelles?
M:Mon nom
E:C'est joli comme nom
M:Et toi?
E:E...
M:C'est pas mal non plus.
Là, son compagnon de soirée arrive. Elle me le présente comme son meilleur ami. Je salue celui-ci. La demoiselle part un instant, j'en profite pour prendre quelques renseignements. J'y apprends qu'elle est sur Paris depuis 4 mois pour le travail et qu'avant elle était à Tours. La miss revient.
M:Alors, comme ça, tu es nouvelle parisienne?
E:Oui, j'ai trouvé un travail qui...
M(je coupe):Comme tout le monde quoi.
E:Et toi tu as quel âge?
M:34
Moment de flottement de sa part et de celui de son pote qui tente de s'inclure dans la discussion à chaque fois. Je ne relève pas (enfin je tente de masquer ma petite vexation).
M:Et de Tours à Paris, qu'est ce qui te manque le plus?
Son ami répond du tac-o-tac: la samba!! Petit sourire de ma part.
M:Ah oui, tu es fan de Samba pourtant tu ne ressembles pas à un brésilienne?
Là, elle me raconte qu'elle a une amie Portugaise qui l'a initiée et que depuis, elle a bien accrochée. Elle commence à me montrer des pas de danses, des déhanchés, comme à la télé. Je suis aux anges.
E:Enfin, c'est plus dur de danser ici (sous-entendu dans ce petit bar)
M:Tu sais une danse sexy, avec une danseuse sexy, il n'y a pas besoin de beaucoup de place.
La soirée continue. Elle est plutôt tactile, me sort des "tu es sympa, toi" et rigole sur des blagues que je lance. (Honnêtement, je mets ça sur le compte de l'alcool, ce côté tactile.)
Je termine mon verre.
M:Je vais y aller mais je vais prendre ton numéro avant.
Je tape son prénom et lui tend mon portable. Elle a un temps d'arrêt mais prend mon téléphone et commence à taper son numéro (enfin si c'est vraiment le sien).
E: je te croyais gay?
Je scotche quelques secondes.
M:Ah bon? Pourquoi?
E: bah je ne sais pas, tu étais sympa et marrant.
M: ah non, je préfère les formes féminines.
Elle me rend mon portable.
M: si je t'appelle, ça sera c'est toi qui répondra?
E: Oui oui
M: sûr?
E: je t'assure, c'est mon numéro.
Je me lève et vais pour partir.
E:on s'embrasse pour se dire au revoir
On se fait la bise
E:la prochaine fois que l'on se voit, je ne mettrai pas de talons (elle est plus grande que moi)
M:ce n’est pas un souci, j'aime bien les filles en talons, ça fait de belles jambes.
Voilà pour l'histoire, un peu longue mais j'ai tenté d'y mettre tous les souvenirs-détails. Honnêtement, c'est la première fois que le fait de me faire "aborder" par une fille m'arrive. Dans ma tête, j'ai essayé de tenir compte des différentes histoires-conseils que j'ai vus ici. Mais je ne suis pas sûr que je l’intéresse vraiment, elle avait bu et elle vient d'arriver sur Paris. Pour moi, elle passait une bonne soirée en s'amusant pas plus. De plus, je crains, si je la rappelle ce qui n'est pas dit, qu'il n'y est plus cette sorte de connexion que l'on peut ressentir lors de soirée un peu arrosé: elle était plutôt open (mais ça se voyait que les V-R aidait) et moi j'avais l'impression de ramer dans la mélasse tant bien que mal.
Qu'en pensez-vous?
, c'est plutôt une vue d'esprit de la part des autres et puis, ça ne l'a pas empêché de venir me voir et de rester à discuter après lui avoir dit que ce n'était pas le cas.
