- Sam Juin 07, 2014 9:08 pm
#153839
Je joue régulièrement au poker le jeudi soir. Les tournois se jouent sans argent et sont conviviaux. Ils se déroulent dans un même bar. C’est un bon plan pour jouer dans une ambiance relativement relax, sans la tension que je trouve parfois au sein des tournois avec de l’argent en jeu. Avec les semaines qui passent, les habitués du jeudi finissent par se connaitre.
Caroline est venue pour la première fois il y a quelques mois. Elle vient désormais, tout comme moi, tous les jeudis, exceptés ceux où pour elle comme pour moi avons autre chose de prévu (enfin pour moi c’est une certitude, je suppose que c’est la même chose pour elle). Entre les jeudis où elle ne vient pas et ceux où c’est moi qui ne vient pas, nous devons nous voir en moyenne 2 fois par mois.
C’est une jolie femme. Maniérée dans sa gestuelle, au niveau de sa voix, son regard, de par sa façon de s’habiller. Je ne connais pas son âge, je dirais 3 ou 4 ans de plus que moi (j’ai 30 ans). Caroline est peu bavarde. A part quelques vérités arrêtées sur pas mal de choses, sur les hommes notamment, Caroline ne dit pas grand-chose. Je me souviens que la première fois où nous nous sommes parlés, elle me touchait le bras pour me dire je ne me souviens plus trop quoi. La conversation n’allait pas bien loin, la demoiselle était très réservée dès qu’il s’agissait de se lâcher un peu au moment de parler. De plus, il faut dire qu’à cette époque-là, je sortais d’une histoire qui avait été quelques peu malsaine avec une fille. C’était une période où je n’attendais pas grand-chose du monde excepté une seule chose, mais fermement : qu’on ne me fasse pas chier et qu’on me fiche la paix. Je n’étais pas du tout disposé à prendre mon billet d’entrée dans le moindre jeu de séduction.
Les semaines passent. Jolie, sensuelle, Caroline ne me laisse pas indifférent. D’ailleurs elle ne laisse aucun homme indifférent. Même certains hommes pourtant réservés se laissent aller à avoir un mot ou une attitude sympa et cool avec elle. Je suis perplexe. Cette fille a si peu de chose intéressantes à dire, la façon dont elle regarde et réagit aux conversations que les hommes lui lancent traduit l’indifférence la plus totale voire même l’agacement de devoir faire le strict minimum pour ne pas paraître impolie.
Puisque Caroline interagit avec les autres personnes dans le bar et que moi aussi, parfois on se croise. Parfois on se parle même. Pas beaucoup, mais ça arrive. Caroline n’aime pas les machos (enfin c’est ce qu’elle dit), Caroline trouvent que les hommes ne pensent qu’à coucher le premier soir (ça aussi c’est elle qui le dit). Caroline m’a l’air d’être frustrée et aigrie.
Je la regarde quand elle me regarde, je soutiens le regard quand elle soutient le mien… parfois je lâche le premier, parfois c’est elle. Mais je fais surtout ma vie, je discute avec les gens, y compris d’autres femmes avec lesquelles les échanges sont agréables et intéressants. Caroline ne me laisse pas indifférent, mais parler avec elle me fait chier. De plus, je ne suis pas complètement à l’aise en sa présence. Pas déstabilisé non plus, mais je sens qu’il règne une certaine tension. Son physique et sa sensualité m’attirent, le reste pas du tout. J’ai l’impression, mais je peux me tromper, que c’est réciproque. Mais… je peux me tromper.
Jeudi dernier, première fois que ça se produit, je suis en bataille de tapis avec elle. Je gagne (à la régulière, pas de coup moche, genre je touche ma bonne carte à la river, pour ceux qui connaissent). Elle me fait une petite réflexion sous couvert d’humour, je réponds par une petite vanne gentillette mais vraiment pas méchante, et là… la Miss, si impassible, tellement dans la maîtrise et dans le contrôle d’habitude (comme moi), m’allume en public. J’en souris, plus par réflexe parce que je suis surpris de la réaction qu’autre chose, je la regarde et je ne réponds rien. Caroline part, visiblement contrariée.
Je précise que j’ai demandé plus tard à deux autres personnes si j’avais été inconvenant dans ma réaction, les deux m’ont dit que non. Elles n’ont pas compris non plus, si ce n’est que des fois on peut être énervé au poker dans la manière dont on se fait sortir (une chose que j’ai effectivement déjà vu, même si j’ai du mal à comprendre personnellement). Admettons…
Ce qui me motive à écrire ici, c’est cette atmosphère de "je t’aime moi non plus" que j’ai l’impression de partager avec elle. C’est une chose que je n’ai jamais réellement vécu, excepté dans certains cas avec d’autres filles mais avec lesquelles il y avait un « mobile » générant la tension qui était plus clairement identifié.
Ça vous évoque quelque chose ? Ça vous parle ?
Caroline est venue pour la première fois il y a quelques mois. Elle vient désormais, tout comme moi, tous les jeudis, exceptés ceux où pour elle comme pour moi avons autre chose de prévu (enfin pour moi c’est une certitude, je suppose que c’est la même chose pour elle). Entre les jeudis où elle ne vient pas et ceux où c’est moi qui ne vient pas, nous devons nous voir en moyenne 2 fois par mois.
C’est une jolie femme. Maniérée dans sa gestuelle, au niveau de sa voix, son regard, de par sa façon de s’habiller. Je ne connais pas son âge, je dirais 3 ou 4 ans de plus que moi (j’ai 30 ans). Caroline est peu bavarde. A part quelques vérités arrêtées sur pas mal de choses, sur les hommes notamment, Caroline ne dit pas grand-chose. Je me souviens que la première fois où nous nous sommes parlés, elle me touchait le bras pour me dire je ne me souviens plus trop quoi. La conversation n’allait pas bien loin, la demoiselle était très réservée dès qu’il s’agissait de se lâcher un peu au moment de parler. De plus, il faut dire qu’à cette époque-là, je sortais d’une histoire qui avait été quelques peu malsaine avec une fille. C’était une période où je n’attendais pas grand-chose du monde excepté une seule chose, mais fermement : qu’on ne me fasse pas chier et qu’on me fiche la paix. Je n’étais pas du tout disposé à prendre mon billet d’entrée dans le moindre jeu de séduction.
Les semaines passent. Jolie, sensuelle, Caroline ne me laisse pas indifférent. D’ailleurs elle ne laisse aucun homme indifférent. Même certains hommes pourtant réservés se laissent aller à avoir un mot ou une attitude sympa et cool avec elle. Je suis perplexe. Cette fille a si peu de chose intéressantes à dire, la façon dont elle regarde et réagit aux conversations que les hommes lui lancent traduit l’indifférence la plus totale voire même l’agacement de devoir faire le strict minimum pour ne pas paraître impolie.
Puisque Caroline interagit avec les autres personnes dans le bar et que moi aussi, parfois on se croise. Parfois on se parle même. Pas beaucoup, mais ça arrive. Caroline n’aime pas les machos (enfin c’est ce qu’elle dit), Caroline trouvent que les hommes ne pensent qu’à coucher le premier soir (ça aussi c’est elle qui le dit). Caroline m’a l’air d’être frustrée et aigrie.
Je la regarde quand elle me regarde, je soutiens le regard quand elle soutient le mien… parfois je lâche le premier, parfois c’est elle. Mais je fais surtout ma vie, je discute avec les gens, y compris d’autres femmes avec lesquelles les échanges sont agréables et intéressants. Caroline ne me laisse pas indifférent, mais parler avec elle me fait chier. De plus, je ne suis pas complètement à l’aise en sa présence. Pas déstabilisé non plus, mais je sens qu’il règne une certaine tension. Son physique et sa sensualité m’attirent, le reste pas du tout. J’ai l’impression, mais je peux me tromper, que c’est réciproque. Mais… je peux me tromper.
Jeudi dernier, première fois que ça se produit, je suis en bataille de tapis avec elle. Je gagne (à la régulière, pas de coup moche, genre je touche ma bonne carte à la river, pour ceux qui connaissent). Elle me fait une petite réflexion sous couvert d’humour, je réponds par une petite vanne gentillette mais vraiment pas méchante, et là… la Miss, si impassible, tellement dans la maîtrise et dans le contrôle d’habitude (comme moi), m’allume en public. J’en souris, plus par réflexe parce que je suis surpris de la réaction qu’autre chose, je la regarde et je ne réponds rien. Caroline part, visiblement contrariée.
Je précise que j’ai demandé plus tard à deux autres personnes si j’avais été inconvenant dans ma réaction, les deux m’ont dit que non. Elles n’ont pas compris non plus, si ce n’est que des fois on peut être énervé au poker dans la manière dont on se fait sortir (une chose que j’ai effectivement déjà vu, même si j’ai du mal à comprendre personnellement). Admettons…
Ce qui me motive à écrire ici, c’est cette atmosphère de "je t’aime moi non plus" que j’ai l’impression de partager avec elle. C’est une chose que je n’ai jamais réellement vécu, excepté dans certains cas avec d’autres filles mais avec lesquelles il y avait un « mobile » générant la tension qui était plus clairement identifié.
Ça vous évoque quelque chose ? Ça vous parle ?