- Mar Nov 22, 2011 11:56 am
#115591
Bonjour. Je me conforme à l'usage en laissant quelques mots ici.
J'ai trente ans, je suis actuellement à Dijon.
Je répondrai à la question "que faites-vous dans la vie" après le reste, vous comprendrez pourquoi si vous avez le courage de lire jusqu'au bout.
Mon niveau en séduction et look doit être relativement proche du zéro. Ce qui pour l'heure, me soucie assez peu, à vrai dire.
Ce que je trouve ici, la réponse se trouve évidemment entre les lignes de ce sujet.
Un beau jour, je suis "tombé" sur ce site (ou est-ce lui qui m'est tombé dessus), j'ai parcouru les articles. Certains m'ont amusé, d'autres m'ont fait soupirer. De rire, d'agacement, de (re)mise en question(s), de septicisme, de bon-sang-mais-c'est-bien-sur. J'aime les choses qui ne me laissent pas indifférent, et à ce titre, j'ai trouvé dans les-dits articles une qualité, à ma perception souvent inégale, mais indéniablement sous-jacente et poursuivie, derrière chaque mot qui traine.
Ca fait un moment déjà que j'ai découvert ce site, et je ne me souviens pas du "comment".
Ce que je fais dans la vie. J'ai mené une carrière qu'on peut juger brillante dans l'informatique. J'ai un jour décidé que faire la conversation à des machines (et parfois des techniciens, ce qui me laissait parfois un peu la même impression) à longueur de journée m'ennuyait (c'est pas le terme qui vient spontanément) prodigieusement. J'ai donc décidé de foutre en l'air ces dix années d'acquis pour trouver un terrain où je m'épanouierais davantage. J'ai affronté avec une certaine impolitesse les avis courant : "tu te rends pas compte, la conjoncture", "tu réalises pas ta chance", "le salaire que t'as aujourd'hui, je l'aurai même pas en fin de carrière", "tu n'as même pas un bac en poche", et autres conneries qui, aujourd'hui encore, m'inspirent bien des pulsions aussi morbides que le sont ce genre de propos.
J'ai démissionné.
Je me suis essayé à pas mal de choses depuis (ça fait quatre ans maintenant). J'ai voulu bosser de mes mains, à la dure, je suis donc allé faire couvreur. Puis. Je m'étais laissé dire que j'écrivais plutôt vite et pas trop mal, alors je me suis essayé avec un certain succès à la rédaction. Finalement, je me suis essayé aux carrières sociales. Oui, ça fait répétition du mot essayer, et pour cause. Et là, j'ai trouvé mon compte.
C'est sans doute un des terrains où il est le plus difficile de faire sa place sans diplôme, parce que les métiers sont très règlementés. J'en ai soupé, là encore, des "sans le bout-de-papier, tu y arriveras jamais, même les éducs diplômés peinent à trouver un job". Et effectivement, l'épreuve de réalité m'a appris que pour y arriver, il me fallait trouver des employeurs qui acceptaient de prendre le risque de se mettre à la limite de la légalité pour me laisser travailler, alors qu'ils ont un véritable vivier d'éducs chômeurs sous la main.
J'ai donc décidé de réussir à cumuler les expériences pour pouvoir valider le diplôme un jour, sans passer par les bancs de l'école. Et j'en suis là : je cumule. Je flingue mes économies durement acquises (souriez devant tant d'arrogance, ça me fait rire moi-même), pas pour m'acheter un appart et passer les quatre-cent prochaines fins de semaines de ma vie à obéir à l'annonce qui disait "à rafraichir" (c'est un courant de mode dans l'entourage, autour de la trentaine), mais pour me donner les moyens de vivre ce qui m'anime. Chacun son truc...
C'est presque fini. Ce monde, le social, m'agace parfois par le clivage brutal entre pros et usagers, par le mépris des choses culturelles qu'on y trouve généralement. Mais il me fascine par le côté profondément humain, imparfait, subversif, de nombre de ses acteurs.
Vous l'aurez compris, ce qui me passionne dans ma vie, c'est ma carrière et les interactions que je peux y trouver. A ce titre, j'adhère complètement avec les notions de "job de rêve" (je préfère la version française) et de prise de risque, et je trouve ici un echo rare à ma manière de vivre ma vie. Et croyez-le, peut-être que je ne sais pas m'entourer, mais ce n'est pas fréquent, loin de là.
Bien sur, tant de chemin laisse place à de nombreuses questions, incertitudes, et je suis en recherche permanente de l'équilibre entre l'action et le confort, nécessaire à mon sens pour se ressourcer, ne pas s'épuiser, faire les choses bien. Et je me trouve très mauvais à ce jeu là. Alors, je lis, je recherche l'expérience des autres pour nourrir la machine. Donc, je suis là. La boucle est bouclée.
Voilà. Parasite, mais pas que. Du moins, j'essaye.
J'ai trente ans, je suis actuellement à Dijon.
Je répondrai à la question "que faites-vous dans la vie" après le reste, vous comprendrez pourquoi si vous avez le courage de lire jusqu'au bout.
Mon niveau en séduction et look doit être relativement proche du zéro. Ce qui pour l'heure, me soucie assez peu, à vrai dire.
Ce que je trouve ici, la réponse se trouve évidemment entre les lignes de ce sujet.
Un beau jour, je suis "tombé" sur ce site (ou est-ce lui qui m'est tombé dessus), j'ai parcouru les articles. Certains m'ont amusé, d'autres m'ont fait soupirer. De rire, d'agacement, de (re)mise en question(s), de septicisme, de bon-sang-mais-c'est-bien-sur. J'aime les choses qui ne me laissent pas indifférent, et à ce titre, j'ai trouvé dans les-dits articles une qualité, à ma perception souvent inégale, mais indéniablement sous-jacente et poursuivie, derrière chaque mot qui traine.
Ca fait un moment déjà que j'ai découvert ce site, et je ne me souviens pas du "comment".
Ce que je fais dans la vie. J'ai mené une carrière qu'on peut juger brillante dans l'informatique. J'ai un jour décidé que faire la conversation à des machines (et parfois des techniciens, ce qui me laissait parfois un peu la même impression) à longueur de journée m'ennuyait (c'est pas le terme qui vient spontanément) prodigieusement. J'ai donc décidé de foutre en l'air ces dix années d'acquis pour trouver un terrain où je m'épanouierais davantage. J'ai affronté avec une certaine impolitesse les avis courant : "tu te rends pas compte, la conjoncture", "tu réalises pas ta chance", "le salaire que t'as aujourd'hui, je l'aurai même pas en fin de carrière", "tu n'as même pas un bac en poche", et autres conneries qui, aujourd'hui encore, m'inspirent bien des pulsions aussi morbides que le sont ce genre de propos.
J'ai démissionné.
Je me suis essayé à pas mal de choses depuis (ça fait quatre ans maintenant). J'ai voulu bosser de mes mains, à la dure, je suis donc allé faire couvreur. Puis. Je m'étais laissé dire que j'écrivais plutôt vite et pas trop mal, alors je me suis essayé avec un certain succès à la rédaction. Finalement, je me suis essayé aux carrières sociales. Oui, ça fait répétition du mot essayer, et pour cause. Et là, j'ai trouvé mon compte.
C'est sans doute un des terrains où il est le plus difficile de faire sa place sans diplôme, parce que les métiers sont très règlementés. J'en ai soupé, là encore, des "sans le bout-de-papier, tu y arriveras jamais, même les éducs diplômés peinent à trouver un job". Et effectivement, l'épreuve de réalité m'a appris que pour y arriver, il me fallait trouver des employeurs qui acceptaient de prendre le risque de se mettre à la limite de la légalité pour me laisser travailler, alors qu'ils ont un véritable vivier d'éducs chômeurs sous la main.
J'ai donc décidé de réussir à cumuler les expériences pour pouvoir valider le diplôme un jour, sans passer par les bancs de l'école. Et j'en suis là : je cumule. Je flingue mes économies durement acquises (souriez devant tant d'arrogance, ça me fait rire moi-même), pas pour m'acheter un appart et passer les quatre-cent prochaines fins de semaines de ma vie à obéir à l'annonce qui disait "à rafraichir" (c'est un courant de mode dans l'entourage, autour de la trentaine), mais pour me donner les moyens de vivre ce qui m'anime. Chacun son truc...
C'est presque fini. Ce monde, le social, m'agace parfois par le clivage brutal entre pros et usagers, par le mépris des choses culturelles qu'on y trouve généralement. Mais il me fascine par le côté profondément humain, imparfait, subversif, de nombre de ses acteurs.
Vous l'aurez compris, ce qui me passionne dans ma vie, c'est ma carrière et les interactions que je peux y trouver. A ce titre, j'adhère complètement avec les notions de "job de rêve" (je préfère la version française) et de prise de risque, et je trouve ici un echo rare à ma manière de vivre ma vie. Et croyez-le, peut-être que je ne sais pas m'entourer, mais ce n'est pas fréquent, loin de là.
Bien sur, tant de chemin laisse place à de nombreuses questions, incertitudes, et je suis en recherche permanente de l'équilibre entre l'action et le confort, nécessaire à mon sens pour se ressourcer, ne pas s'épuiser, faire les choses bien. Et je me trouve très mauvais à ce jeu là. Alors, je lis, je recherche l'expérience des autres pour nourrir la machine. Donc, je suis là. La boucle est bouclée.
Voilà. Parasite, mais pas que. Du moins, j'essaye.